Gatsby le Magnifique (The Great Gatsby) : Il y a des films qui doivent être vus car ils seront considérés comme un classique qu’on aime ou qu’on n’aime pas. Dans la multitude de films qui sortent de nos jours, l’idée de revoir un film au cinéma m’effleure de moins en moins souvent. Pourtant, Gatsby est de ceux-là. Je ne sais pas si j’ai été éblouie par la beauté des costumes et des décors, par le jeu au poil des acteurs (et des acteurs en eux-mêmes car je vais le dire qu’une fois, mais DiCaprio et Carey Mulligan étaient superbes même dans leur pseudo surjeu qui correspondait exactement à l’époque et au style un peu fantasque du film) ou tout simplement parce qu’il s’agissait de Gatsby. La prose m’a touchée, l’histoire d’amour aussi (les mauvaises langues vont parler de niaiserie), le décalage du film. Toute la musique qui est passée n’est pas ma tasse de thé habituelle, mais dans le film, c’était vraiment parfait. Même si techniquement avec la 3D etc. ce n’était peut-être pas parfait, mais en fait ça relevait du secondaire pour moi. J’encense un peu ce film, mais je trouve qu’il y a un mystère qui s’en dégage, ce même mystère qui enveloppe son protagoniste principal :’). On est dans la démesure à la Moulin Rouge, dans l’amour éternel de Roméo + Juliette. Du coup, ouais, j’ai adoré (même si je n’aime toujours pas Baz Luhrmann x’) le style et l’ambiance du film.
The Hit Girls (Pitch Perfect) : Sous prétexte qu’il s’agisse d’un teen-movie américain, ça ne peut pas être bien selon les critiques français. Je ne suis pas d’accord, certains teen-movies font preuve d’une subtilité rare et ne sont pas que des guilty pleasures. J’avais vu ce film en décembre dernier quand il est sorti sur le net, mais je suis retournée le voir à sa sortie en salles françaises. Et honnêtement, j’ai vraiment pas été déçue, j’ai aussi rigolé si ce n’est plus que la première fois devant mon écran. C’était intelligent, feeling-good et drôle. L’humour n’était pas en-dessous de la ceinture, et pour autant ils n’avaient pas peur d’employer un langage cru. Non, c’était de l’humour bien dosé, sensé, et surtout des chanteurs très bien trouvés. Quand on lit le plot, on peut craindre un phénomène Glee, mais bien loin d’eux cette idée ! Ce n’est pas du politiquement correct ni des amourettes de lycée (même si la romance est… ben euh, prévisible quoi x’), ce sont de vrais acteurs avant d’être des chanteurs (même si Rebel Wilson et Brittany Snow s’en sortent plutôt pas mal :’p). Et c’est chouette.
The Call : Je ne pense pas que je l’aurais autant apprécié s’il n’y avait pas eu l’ambiance cinéma :’). La BA m’avait déjà interpelée mais je n’étais pas certaine de voir le film. Au final, pas de déception. La petite Abigail Breslin (la future Valentine Wiggin dans Ender’s Game !!!) a vraiment grandi et s’en sort très bien. L’aspect « temps réel » du film ajoute vraiment un quelque chose et maintient bien en haleine. Et le psychopathe (encore un, j’ai l’impression de ne voir que ça en ce moment) faisait vraiment flipper. On est loin des types élégants et sophistiqués, c’est le taré de base là. Halle Berry était revenue un peu sur le devant avec Cloud Atlas qui était assez alambiqué, du coup, j’ai bien aimé sa simplicité et son empathie dans ce film. Même s’il y a des passages vraiment prévisibles, on reste bien accrochés tout le film (qui ne dure pas très longtemps, encore une bonne chose ^^). Puis même, j’ignorais qu’un centre d’appel de « 911 » ressemblait à ça, c’est cool :’D. J’imagine bien que ça doit être difficile à supporter…
Stoker : Quand on lit que c’est un film qui a été écrit par Wentworth Miller, on n’est pas vraiment convaincus… En plus, ça a fait un mic-mac dans mon esprit « Stoker » comme Bram Stoker et Wenthworth Miller avec Buffy… Du coup, j’avais cru que c’était un film avec des vampires au début –‘. Bref, il faut bien admettre que la reconversion est des plus réussies. Le film est très prenant, j’ignore si c’est dû à la réalisation de Park Chan-Wook qui s’y connaît en horreur (oh les jeux de lumière flippants) ou le fait que Matthew Goode (je garde à l’esprit son image dans Imagine Me & You x’D) ait ajouté une touche de flemme britannique à l’ensemble, mais en tout cas, le résultat est bien là. Ce n’est pas un film d’horreur en soi, mais clairement, c’est déstabilisant. Quand le spectateur est du côté du tueur, je pense que le pari est gagné pour le réalisateur. Et là, ohlala, qu’est-ce que c’était plus fun d’être de leur côté :’D. La bizarrerie/platitude de Mia Wasichose (rha, je me souviens jamais de la fin de son nom ><) étaient parfaits pour ce rôle :’O. Nicole Kidman sert vraiment de faire-valoir, elle a un second rôle assez transparent. Oh, et quel morceau de piano !
Only God Forgives : C’était moche. Je ne trouve pas d’autre terme. Ah si, chelou peut-être. Ça se veut expérimental (comme Drive), décalé (comme Drive), laissant la musique parler à la place des personnages (comme Drive), sublimer Ryan Gosling (comme Drive), et au final ça fait un petit flop. Déjà que je ne suis pas une grande fan de Drive, mais en plus dans ce film, c’est simple, on ne voit rien. Tout est dans la pénombre rouge, des plans fixes à s’en décrocher la mâchoire, d’une incompréhension mortelle. Seule chose qui m’a fait sourire, l’histoire se passe à Bangkok, comme d’habitude quand il s’agit de prostitution, drogue, trafic :’D. Même Kristin Scott Thomas, qui dit elle-même qu’au lieu de lui proposer le rôle de l’aristocrate anglaise c’est celui d’une « bitch américaine », n’a pas réussi à m’intéresser aux personnages. Bref, je n’ai pas saisi vraiment l’idée derrière ce film pseudo d’auteur. A force de vouloir trop en faire…