4 séries plutôt chouettes (et pas très connues) à regarder sur Netflix

J’ai toujours des phases de « je ne sais pas quoi regarder sur Netflix » quand je suis déjà à jour dans mes séries en cours. Là, particulièrement avec la grippe, j’ai passé les fêtes devant ma télé. Donc une fois les téléfilms de Noël épuisés (en passant Pottersville est assez marrant, mais surtout a un cast de ouf), ben il faut bien lancer d’autres programmes.

Ku’damm 56 (mini-série)

Parfois, je me dis que j’aurais été une lumière en allemand LV2 si j’avais commencé à regarder des séries allemandes à l’époque (eh non, je ne parle pas du Clown). Bref, oui, Ku’damm 56 nous vient droit d’Allemagne dans une période post-guerre où les gens ont tourné la page comme ils le pouvaient. Elle a été diffusée sur Arte sous le nom Berlin 56 pour ceux et celles qui l’auraient regardée.

L’affiche ne paye pas de mine, on dirait un énième drame familial ou alors de soap familial. Pourtant, la mini-série elle, présente des points assez intéressants même si elle traite de tous les sujets clichés de l’époque : le viol, l’avortement, l’homophobie, le sexisme, j’en passe et des meilleurs. Bienvenue à Berlin dans une école de danse traditionnelle menée par Frau Scholläck. Ses trois filles lui causent bien du souci, même si l’une va bientôt se marier et une deuxième a une option avec son boss. Mais voilà, la troisième est complètement à côté de la plaque et kiffe le rock. Vous imaginez bien que le vilain petit canard de la famille va défier les règles de sa mère pour vivre sa vie.

Avec quelques scènes chorégraphiées assez sympathiques, des danses de salon à du rock acrobatique, la mini-série a le mérite de couvrir plein de sujets sans oublier son objectif : l’émancipation de son héroïne. On la soutient, on l’admire, on a pitié d’elle, mais surtout, on se dit qu’elle est forte pour aller jusqu’au bout des choses car rien, mais alors rien du tout, ne semble l’aider.

Il n’y a que trois épisodes, donc ça se regarde très vite, et c’est très feel-good. En plus, mine de rien, la période post-nazie me fait toujours de l’effet… Et cet aspect-là est très bien traité.

Love, Nina (autre mini-série)

Quoi, Helena Bonham-Carter a joué dans une série récemment ? Qu’on soit clair, elle n’est pas l’héroïne de cette série, nope. L’héroïne est Nina, interprétée par Faye Marsay (pour les fans de Game of Thrones, c’est Waif de la confrérie des Sans-Visage) qui se fait embaucher comme nanny. Voici Le journal d’une baby-sitter dans les années 80 à Londres.

Nina Stibbe a écrit des lettres à sa sœur pendant près de 30 ans racontant son quotidien dans la capitale, vivant de différentes expériences, et ces lettres ont été compilées dans un livre publié en 2013 qui est ici adapté.

Love, Nina présente la première famille qui l’accueille de sa campagne de Leicester. À sa tête, on retrouve Georgia, la mère (voilà Helena Bonham-Carter) d’une maisonnée de deux enfants, complètement plongée dans le cercle littéraire. Entre discours philosophiques et manque de pragmatisme, George a la tête dans les nuages. Le caractère de Nina est complètement opposé au monde dans lequel elle pénètre.

Le script a été adapté par Nick Hornby (About a Boy) et des changements ont eu lieu. Stibbe par exemple avait intégré une famille dont le voisin était le véritable Alan Bennett, l’écrivain célèbre. Dans la série, son alter ego est un poète qui n’a clairement pas son parlé. Et la famille en question n’est autre que celle de l’ex-femme de Stephen Frears, Mary-Kay Wilmers et ses deux fils.

Du coup, Love, Nina est un peu méta dans le sens où elle fait des références à de véritables gens et elle réussit vraiment à faire rire. Le ton humoristique est très bien retranscrit à l’écran avec des répliques qui font mouche à tous les coups et des élucubrations farfelues. En gros, c’est sassy et très vif, et ça se regarde vite. Puis comme à chaque fois, c’est la touche nostalgique qui va faire plus d’un ravi pour les amoureux des 80’s britanniques.

Lady Dynamite (pas une mini-série)

Mais WTF cette série. Vraiment, ça provient d’une autre planète je crois. J’ai jamais rien vu d’aussi différent. Vous savez, les Haters Back Off, ou même Wilfred, sont absurdes mais elles respectent un certain cadre général. En gros, elles peuvent rentrer dans une catégorie. Mais Lady Dynamite, EUH. Je ne sais toujours pas si j’aime bien ou pas en fait mais cette comédie satyrique tire son épingle du jeu.

Je crois que la série rentre dans la mouvance de Netflix de donner une voix à des comédiens de standup assez inconnus ailleurs qu’aux États-Unis comme c’est le cas de Maria Bamford. Franchement, on a dû la voir dans Arrested Development, et pour le reste de ses crédits, c’est du travail de doubleuse voix. Dans Lady Dynamite, elle joue son propre rôle, mais est-ce que la série est autobiographique ? Des éléments le sont clairement, mais je pense que ça joue énormément du « vraiment ? Non, pas possible… » pour retourner le cerveau du spectateur encore plus. Du coup, ça casse complètement les codes de tous les genres connus et c’est magique.

En fait, tout est tellement over the top que je me suis retrouvée captivée par cette non-histoire. Y a des guests de partout, mais y a 0 continuité car elle parle de son passé, de son présent mais aussi de son futur, c’est du grand n’importe quoi. Que ce soit le premier épisode qui sort de nulle part, et la saison entière un peu chelou qui parle implicitement de maladie mentale (elle est bipolaire) mais vraiment étrangement, ou une histoire de raton laveur dans la saison 2, c’est juste chelou. Mais fascinant. Mais toujours chelou.

Je ne sais pas quoi dire d’autre que de vous faire votre propre avis sur la série qui est vraiment unique en son genre.

Salvation (suggérée car j’ai maté Travelers)

La fin du monde arrive. Si si, un astéroïde va détruire la Terre dans 186 jours et y a une poignée de gens qui le savent. Un type à la Elon Musk va tenter de sauver l’humanité, le gouvernement également mais à sa manière, et des gens plus ou moins lambdas vont faire leur travail pour mener le plan global à bien. Complot, trahison, sauver la Terre ou se sauver, voilà les enjeux de la série.

Salvation est passée cet été sur CBS, dans mon indifférence la plus totale, mais voilà, comme c’est sur Netflix en ce moment… (petit aparté pour dire que je suis la première à m’offusquer quand les co-prods Netflix ou les séries reprises sur Netflix ne mentionnent pas les chaînes d’origine, je pense à The End of the Fucking World qui fait soudainement parler d’elle alors que quand elle a été diffusée sur Channel 4, silence complet… bref)

Des quatre séries, c’est certainement la moins chouette pour être honnête x’D. Un peu convenue, pas très bien jouée (ça fait du bien de voir des têtes pas connues, mais franchement, comme ensemble, y a mieux), à se demander pourquoi j’en parle en fait. C’est tout le côté « et si on devait mourir demain, qu’est-ce qu’on ferait de plus, qu’est-ce qu’on ferait de moins » qui m’a fait tenir jusqu’au bout. Et puis je me dis que pour l’été, ça doit se bouffer très facilement. Puis l’idée qu’un corps céleste puisse entrer en collision avec la Terre, on la ressasse souvent, mais elle ne s’est jamais vraiment avérée, donc bon… Et théoriquement, la NASA a les moyens de détruire l’objet avant que le risque soit vraiment grand.

En fait, le plus grand souci de Salvation, c’est que ça donne l’impression de se prendre au sérieux, et quand t’as un script aussi pauvre, c’est difficile d’y croire…

(P.S. : ça me fait penser que je suis sur le store UK actuellement, donc ça se trouve que tout n’est pas dispo en France…)

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Quand j’entends cette chanson, je pense à…

Il y a des chansons comme ça qui vous rappellent un délire que vous avez eu au collège avec votre meilleure amie de l’époque quand vous dansiez sur les Spice Girls (non pas que vous ne le faites plus maintenant, juste moins souvent), ou une autre qui vous replonge dans les souvenirs de vacances et que vous chantiez à tue-tête dans la voiture sur la route. Et d’autres qui vous rappellent des scènes de films ou de séries :’).

Voici une petite sélection de quelques chansons que je n’arrive pas du tout à dissocier des séries ou des films où je les ai entendues ^^. Et encore, je vous évite les génériques qui sont encore moins dissociables ! Autant vous dire qu’il y a des spoilers, car souvent, ce sont des chansons de « fin » ou des fanvids générales…

The VerveBitter Sweet Symphony (Sexe Intentions)

La voiture bon sang, la voiture !! Heureusement que le personnage de SMG se fait choper, non :’p ? D’ailleurs, sa réaction, son expression… pour une fois qu’elle joue vraiment la comédie. Ce qu’ils étaient jeunes les acteurs… Et les paroles trop tristes aussi :'(. Je pense que cette chanson restera vraiment reliée à ce film pour tous ceux qui l’ont vu :’).

« ‘Cause it’s a bittersweet symphony, this life
Try to make ends meet,
Try to find some money then you die… »

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Track & FieldRunning Up That Hill (Warehouse 13)

Parce que je suis tombée dessus en shuffle et que j’ai eu envie de rédiger ce billet à la suite de mon écoute ^^. Ce putain d’épisode d’Emily Lake à la fin de la saison 3 quand Steve meurt :'(. Bon, quand on ne connait pas la suite, si, on pleure. Et même si ce n’est qu’une cover et pas une chanson originale. L’un des exemples où je n’arrive même pas à écouter la version originale.

And if I only could,
Make a deal with God,
And get him to swap our places…

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Elliott SmithSay Yes (Good Will Hunting)

Ohlala. C’est cruche, mais c’est beau quand quelqu’un réalise qui est le grand amour de sa vie, prend les choses en main et décide de se bouger :’). Je sais que c’est un peu différent pour ce film puisque toutes les chansons ont été écrites exprès, mais bon. Certes, il s’agit d’Angeleyes qui est la plus connue dans l’OST, mais j’ai toujours eu une préférence pour Say Yes ^^.

I’m in love with the world
Through the eyes of a girl,
Who’s still around the morning after…

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Snow PatrolChasing Cars (Grey’s Anatomy)

Ouaip. Même pour ceux qui n’aimaient pas Denny, il avait quelque chose de larmoyant dans cette scène… Et l’idée de reprendre cette chanson dans l’épisode musical est bien sûre merveilleuse. En soi, toutes les chansons de l’épisode musical sont géniales donc bon… il était difficile d’en choisir qu’une x’D.

Those three words
Are said too much
They’re not enough…

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The SmithsThere is a light that never goes out (500 Days of Summer)

Juste que… oui, quand il l’écoute dans l’ascenseur, quand elle la fredonne, quand ils se mettent ensemble. C’est choupinou quoi :’D. Tout ce que j’aime bien chez Deschanel et que je déteste dans New Girl… Puis j’avoue, ça change de les entendre chanter sur le générique de Charmed haha.

And in the darkened underpass
I thought Oh God, my chance has come at last
(But then a strange fear gripped me and I just couldn’t ask)

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Mike DoughtyI hear the bells (Veronica Mars)

Allez, par hommage au futur film qui va sortir sous peu :’). ZE moment où les partisans du ship LoVe (pour Logan/Veronica bien sûr x’) ont été comblés. Il faut bien avouer qu’il fallait du courage et que le moment était inévitable :’p. Ils étaient plein d’illusions… Je me demande comment le film va aborder leur relation d’ailleurs.

I hear the bells
They are like emeralds, and
Glints in the night
Commas and ampersands…

Après discussion… j’ai décidé de rajouter également celle-ci, car bon, « this song goes out to my friends in the Tritons. »

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SiaBreathe Me (Six Feet Under)

OHLALA. Comment ne pas pleurer là, franchement ?? Il y a de ces chansons que jamais ne pourront être réutilisées dans une série car on se dira simplement « ce ne sera jamais aussi adéquat que dans SFU ». Et malheureusement, ce sera certainement vrai… Quelle fin de toute beauté…

Help, I have done it again
I have been here many times before
Hurt myself again today
And the worst part is there’s no one else to blame…

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Vampire WeekendOttoman (même si toutes les chansons en général me font penser à Nick & Norah’s Infinite Playlist :’)

C’est la toute première fois, quand Nick & Norah est sorti sur nos écrans que j’ai découvert Vampire Weekend qui est très rapidement devenu mon groupe favori :’). Du coup, oui, chaque fois que j’entends une de leurs chansons, je me dis, DIEU MERCI pour ce film !

Ottoman couch, how handsome your furniture
Lovelier now, but dressed for a funeral
Begging you to sit for a portrait on the wall
To hang in the dark of some parliamentary hall

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Kaiser ChiefsRuby (Demons)

Cette série de la BBC était vraiment… mauvaise. Pour tout vous avouer, j’ai un peu plus ou moins découvert Kaiser Chiefs que je ne connaissais pas avant (oui, honte sur moi). Du coup, quand ils balancent ça au début du premier épisode, ben forcément, ça m’a marquée. L’unique saison n’ayant pas vraiment attiré beaucoup de spectateurs, je n’ai pas pu retrouvé la scène sur YouTube, du coup, j’ai seulement mis le clip officiel de la chanson x’D.

‘Cos theres nothing at all
Except the space in between
Finding out what you’re called
And repeating your name…

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Emily Browning Sweet Dreams (Sucker Punch)

Alors, je n’aime pas vraiment les covers de cette chanson d’habitude, surtout celle assez populaire de Marilyn Manson, je dirais que ce n’est pas mon style habituel. Mais quand la mélodie a commencé dans le film de Snyder (que je n’ai pas trop aimé non plus d’ailleurs), c’était définitivement une version qui collait parfaitement à l’ambiance. En plus, pour une fangirl, avoir l’actrice qui chante une chanson, c’est un grand plus. Donc, ouais, j’aime vraiment bien :’).

Sweet dreams are made of this
Who am I to disagree
I travel the world and the seven seas
Everybody’s looking for something…

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Imogen HeapHide & Seek (The O.C.)

Quand même, c’était les 10 ans de la série récemment et on ne peut pas mentionner la popularité de cette scène qui a eu sa propre parodie par The Lonely Island ^^. Quand Marissa shoote Trey (Tray ?) dans ce finale de saison 2. Mais c’était quand même une scène hyper émotionnelle :'(. Et The O.C. nous aura vraiment apporter de très beaux groupes :’). Cette interview de Josh Schwartz par Vulture est assez sympa d’ailleurs.

Ransom notes keep falling out your mouth
Mid-sweet talk, newspaper word cut-outs
Speak no feeling, no I don’t believe you.

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The Cardigans Lovefool (Romeo + Juliet)

En gros, c’est un concept de film auquel je n’ai pas du tout adhéré. Le décalage toussa (la mégalomanie de Luhrman), mais qu’est-ce que cette chanson était parfaite et symbolique du couple.

Reason will not lead to solution
I will end up lost in confusion
I don’t care if you really care
As long as you don’t go…

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Ray Parker Jr.Ghostbusters (Doctor Who)

Ouais, étrangement, cette chanson faite pour le film éponyme ne me fait pas du tout penser au film x’D. Plutôt, elle me rappelle l’épisode de la saison 2 Army of Ghosts où le Docteur sort son grand engin, son aspirateur bien sûr, et chantonne la chanson avec Rose qui s’esclaffe avec ^^. Et la scène me fait toujours autant marrer.

If it’s somethin’ weird an’ it don’t look good
Who ya gonna call?
(Ghostbusters!)

Bien sûr, j’en passe et des meilleures. En vrac qui me viennent à l’esprit, Kiss Me de Sixpence None The Richer qu’on a pu entendre dans Dawson’s Creek, et… et… pfffiou il y en a trop du coup c’est le vide intersidéral là x’D. Et vous, quelles chansons rappellent votre série/cinéphilie :’D ?