Pardon, « Madam Secretary »?

On continue dans les pilots.
Et vivement les formats 20 min car je commence déjà à en avoir marre des 42 min...

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Bon, rappelons juste que leur Secretary of State est un peu notre ministre des affaires étrangères, et en l’occurrence, il est plutôt haut-gradé x’). Evidemment, maintenant qu’on parle de femme politique, on pense à ses précurseurs, comme Commander in Chief… Quand on pense au gouvernement, on se réfère sans doute A la maison blanche ou dans une moindre mesure à Veep. Dans le cas de Madam Secretary, on serait plus coincés entre Commander in Chief et Political Animals pour le côté drama (et les affaires étrangères pseudo superficielles mélangées à des questions de vie ou de mort). Et dans la vraie vie, même si les gens ont dit que ce n’était pas vraiment de la promotion pour Hillary Clinton, je me permets de toussoter un petit peu (d’ailleurs, j’ai presque envie de lire son autobiographie maintenant pour voir s’il y a des ressemblances haha, enfin, j’aimerais aussi lire la bio de Trierweiler… bref, je m’égare). La série serait née suite à l’attaque de Benghazi, on peut donc penser qu’à un moment ou un autre, ils vont en parler… et peut-être que madame la secrétaire d’Etat se retrouve dans les chaussures de Clinton :’). Mais l’avoir couplée avec The Good Wife (non, je résiste avant de regarder la reprise !) est plutôt une bonne idée même si elle n’est sans aucun doute pas au même niveau…

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Je vais être directe, je ne sais pas trop quoi en penser. Ce n’était pas spécialement génial, mais ce n’était pas mauvais non plus. La particularité de cette secrétaire d’Etat ? Son CV semble plus adéquat pour une série d’espionnage que pour une série politique, et en voilà encore une qui contourne un peu les règles pour employer ses propres atouts pas toujours très légaux et qui n’en fait qu’à sa tête. Elle a une aura qui se voit à des kilomètres, Téa Leoni a bien fait d’accepter ce rôle qui lui va comme un gant, elle en impose (c’est ce qui me rappelle principalement Sigourney Weaver dans Political Animals :’). L’épisode est assez anodin pour un season premiere. Le secrétaire d’Etat meurt dans un accident d’avion (complot ?), hop, le président des Etats-Unis d’Amérique (Keith Carradine) désigne son remplaçant en la personne d’Elizabeth McCord, ancienne analyste de la CIA qui prend du repos à l’école où son mari (Tim Daly, Pete qui est devenu ridicule à la fin de Private Practice) enseigne un cours de religion (pourquoi pas, ça lui donne une sorte d’image de vieux sage). Après tout, avoir une vie normale (notamment dans un ranch avec des chevaux) avec deux ados dont l’un est anarchiste, ce n’est pas facile à jongler avec une vie politique. Autour d’elle, on a une pléiade d’acteurs connus qui ont l’air plus ou moins gentils *sort*. Oui, car on sent déjà que le chief of staff (Zeljko Ivanek) ne va pas être une mince affaire. Comic relief en la personne de son assistant Blake (Erich Bergen) et Dieu sait qu’il y en a besoin. La très bonne surprise du cast pourrait être Bebe Neuwirth, j’aimerais parier dessus…

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Ce n’est toutefois pas une série comme A la maison blanche car il n’y a pas cette même intrusion dans le cabinet, c’est beaucoup trop dramatique pour ça. J’espère qu’il n’y aura pas un incident diplomatique chaque semaine à résoudre non plus, car ça va devenir très lassant, surtout sur 21-22 épisodes… Car l’originalité ne repose pas dans l’écriture, donc si ça continue vers des épisodes stand-alone, j’espère qu’ils en ont sous le coude. A part ça, il y l’aspect complot : deux morts « accidentelles » pour un pilot, c’est un peu gros pour ne pas y voir des signes. Du coup, ça pourrait être la trame de fond qui devrait changer la donne. Puis avoir une femme de pouvoir, c’est toujours délicat, reconnaissons-le. C’est vrai que les femmes doivent s’y prendre autrement… quand elles veulent sauver les gamins, ça passe pour une excessive émotivité, quand elles ne veulent pas les sauver, c’est pour prouver quelque chose, quand elles hésitent c’est parce que leur mental ne suit pas… Bref, ce n’est pas évident, leurs décisions sont toujours remises en cause et quand leurs personnages sont bien écrits, elles sont vraiment intéressantes, on le voit avec Alicia Florrick. Pour le moment, je trouve le personne de McCord assez cohérent dans sa façon de se démarquer, je vais donc suivre d’un œil distrait les prochains épisodes :’).

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(P.S. : je ne sais pas si c’était comme ça pour Clinton, mais en tout cas, elle a bien supporté le poste si c’est vrai x’)

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« The Mysteries of Laura » – Où ça ?

Pilot...

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Je ne sais pas trop quoi dire. Je crois que je n’arrive pas à prendre Debra Messing au sérieux en tant qu’inspectrice. Clairement, rien que la musique ça se veut comique. La scène d’ouverture est totalement farfelue et les gros signaux « ATTENTION » apparaissent. Okay, Laura Diamond est cool, elle tire sur les gens et leur bousille l’oreille, elle en a dans le pantalon quoi. Le générique, on le dirait sorti des années 90 :’/. D’ailleurs, l’ensemble se veut assez rétro (allô les bureaux du commissariat, et son break, et son col roulé ?). Jusqu’à un point que ça en tire sur le ridicule… Il y a des choses qui ne font juste pas bon ménage, comme comédie à outrance avec un à côté de cop show. Tout le monde n’est pas Brooklyn Nine Nine (et encore, quand on aime bien cette série). On se rappelle The Good Guys, ou justement, on ne s’en rappelle pas :’D. Une dramédie sur fond d’enquête policière qui n’a pas duré une saison. C’est assez lamentable, il n’y a pas de mystère du tout. En fait, l’affaire « criminelle » à côté est carrément plus que tirée par les cheveux.

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Côté bureau, son partenaire est un bon vivant Afro-Américain qui parle comme s’il était de la cité (Laz Alonso qu’on a pu voir dans Breakout Kings) et il y a une petite compétition avec l’autre femme du commissariat, Betty (Janina Gavankar qui m’a surtout marquée dans The L Word mais elle joue également dans True Blood) la lèche-botte de service, deux personnages secondaires dont on n’a rien à faire. Son boss et mentor, c’est le papa de Veronica Mars qu’on ne va pas voir longtemps… Mais bien sûr, les méthodes non orthodoxes de Laura la hissent au top des flics, celle qui sait esquiver les règles (oui, elle est alcoolo aussi) et qui gère (un as du tir). Je trouve ça dommage qu’on n’ait pas pu suivre l’affaire de plus près, que ça en fasse un vrai cop show où au moins on s’intéresse aux suspects et où le spectateur peut émettre des hypothèses. Au moins, il y aurait un intérêt. Là, on est juste ballotés entre sa vie professionnelle et son drame familial qui sont aussi creux l’une que l’autre.

Messing en mère de famille paumée, oui, ça le fait un peu plus. Elle est débordée de tous les côtés par ses gamins et avec un mari (Josh Lucas qui a une ressemblance avec Christopher Eccleston x’) qui ne veut pas signer les papiers du divorce et qui finit par se retrouver COMME PAR HASARD à la tête du district de sa femme (oui, car entre temps, on apprend que le commissaire en charge était en fait le meurtrier de l’affaire, donc évidemment, il a perdu son job avec cette histoire alambiquée que seule Laura a comprise). Son mari, c’est un grand enfant qui est chiant sur tous les points, mais qui cherche quand même à se faire aimer car BIEN SÛR, il fait traîner le divorce car il aime toujours sa femme malgré le fait qu’il l’ait trompée. Leurs enfants sont insupportables, des démons incarnés. Leur storyline avec l’école était à se prendre la tête entre les mains et à soupirer. C’est plus ou moins ce que j’ai fait à vrai dire. De *facepalm* en *facepalm*, calmer ses enfants avec du sirop pour la toux car ils sont complètement hyperactifs (il faut consulter un médecin dans ces cas-là, ma grande), à l’alimentation plus que douteuse, mais il faut lui pardonner, à côté elle a un vrai boulot vous comprenez ?

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Je pense qu’on ne peut suivre cette que si on est fan (à fond) de Debra Messing, mais je préfère encore me refaire les Smash plutôt que d’endurer autant d’absurdité… Ironiquement, après Les bracelets rouges, il s’agit encore d’une adaptation de série espagnole et ils n’ont même pas pris la peine de changer le titre (j’espère qu’elle est meilleure). Encore, si la série était diffusée sur Lifetime, je comprendrais et j’arguerais l’argument de la cible « mère au foyer », mais là, il n’y a pas d’excuse valable pour autant de médiocrité… Donc non merci pour la suite pour ma part.

« Red Band Society » – SOS société, nous sommes là pour vous aider !

Et un autre pilot, un !

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Au moins, c’est dynamique comme pilot, c’est le gros plus. Ça donne le ton, on va prendre sous le ton de la rigolade des histoires pas franchement hilarantes. Les posters promos indiquaient déjà l’humour. Et donc voilà comment ça commence. Le coma boy qui fait la voix off de la série prépare le terrain, enfin, l’hôpital. Et je vais dire, c’est plutôt une bonne idée. Sa voix n’est pas chiante, c’est le petit de Back in the Game qui avait été annulée, il a un air « j’ai pas de chance et je le sais » qui lui va bien. J’ignorais à vrai dire qu’il y avait des ailes où les résidents permanents pouvaient faire comme chez eux… Décorer les chambres etc. Et la petite présentation des personnages fait bien office de pilot. Du coup, c’est ce que je vais faire.

Kara Souders (Zoe Levin) : La cheerleader garce de service. Elle est blonde, elle n’a pas d’amis, elle se drogue, elle est riche et gâtée et c’est probablement une traînée (mais elle a l’air moins paumée que son rôle dans Palo Alto). ET BAM. L’insuffisance cardiaque. ET HOP sur la liste d’attente des greffes du cœur. Grey’s Anatomy nous l’a appris, et avant elle, House ou Urgences, les cœurs, ça ne court pas les rues. Surtout quand on est une gamine qui n’a pas pris soin de son corps (toujours en prendre soin, les jeunes). Mais les chances pour qu’elle meure d’ici la fin de la saison sont faibles quand même, elle est blonde quoi… 10% car on n’est jamais à l’abri d’un arrêt cardiaque.

Nurse Jackson (Octavia Spencer) : Octavia Spencer reprend un rôle qui lui va bien, très bien. La cup Starbucks nous le fait bien comprendre, c’est elle, la « scary bitch » du département pédiatrique. La femme un peu bourrue mais au cœur d’or. Comme dans La couleur des sentiments, comme dans Mom où elle a pu apparaître en guest. Au premier abord elle peut sembler coriace, mais au fond, elle n’a que les intérêts des enfants en tête. Il va pas falloir tomber dans la facilité et le stéréotype :’/.

Jordi Palacios (Nolan Sotillo) : Le petit nouveau de la bande, un Mexicain sans famille qui débarque à l’improviste à l’hôpital pour se faire traiter d’un cancer à la jambe de par sa seule témérité. Une opération de retrait de l’organe atteint (pour dire ça joliment) doit être effectuée le lendemain. Il est censé jouer le rôle du beau gosse, un peu jeunot pour ça, mais il a déjà la coupe de cheveux qui va avec. Je pense pas que l’opération se passe mal, et je doute qu’il fasse une chute éclaire, donc ses chances de rester en vie sont plutôt grandes… 10% aussi de mourir, pour partager un peu les chiffres.

Leo Roth (Charlie Rowe) : Bien avancé dans son cancer, visiblement en chimio, il a déjà été amputé d’une jambe et se déplace en fauteuil roulant. Sa première scène est avec un joint entre les lèvres, ça annonce le personnage. Mais il a une bonne tête, avec un sourire franc, et être chauve lui va mieux qu’avoir des cheveux, ça veut tout dire. En revanche, ses chances à lui sont assez élevées, je dirais 80% d’être remplacé à la fin de la saison x’D.

Dash Hosney (Astro) : Pour le quota ethnique qu’on a pu récemment voir dans Echo. Le type cool qui aime le hip-hop et le rap et qui fume :’D. Par dessus le marché, il a des soucis aux poumons. C’est celui qui a été le plus en retrait dans ce pilot, donc on ne sait pas grand-chose de lui mis à part le fait qu’il est tendance. Le fait qu’il semble être le seul qui ne soit pas défini par sa maladie me fait tilter, il a aussi un sombre destin qui l’attend. J’aurais tendance à dire que c’est du 50/50 pour lui dans ses chances de survie.

Charlie (Griffin Gluck) : Dans le coma depuis quelque temps il semblerait car c’est le premier à être arrivé à l’hosto, à cause d’un stupide accident de voiture. C’est un peu l’œil de lynx de la série, il est omnipotent, il sait tout, et il arrive même à communiquer avec les gens qui se retrouvent « entre deux », dans les limbes, quand ils perdent connaissance que ce soit dû à un malaise ou à une anesthésie. Pratique pour asseoir son rôle de narrateur. Quant à ses chances, il va sûrement se réveiller d’ici la fin de la saison (si saison complète il y a x’D), chances de mourir 10%.

Emma Chota (Ciara Bravo) : J’étais persuadée que je l’avais déjà vue quelque part, mais il semblerait que non… Bref, c’est la gamine avec des troubles du comportement alimentaire. Etrangement, je trouve que c’est bien fait. Les atteints des troubles de l’alimentation sont souvent maladivement des control freaks, et elle l’est clairement :’p. Elle est juive aussi, non (son style vestimentaire crie juive hipster *sort*) ? Ça va bien avec le personnage. Bon, j’aime bien son sens de la répartie même s’il fait moins naturel que celui de Leo et qu’on dirait que ses répliques sont trop apprises, mais elle a encore un peu de temps avant d’être à l’aise avec son rôle, donc son personnage est prometteur. Et pour le moment, je pense que les probabilités qu’elle meure s’approchent de 0%.

Brittany (Rebecca Rittenhouse) : Dont c’est la première série semblerait-il. J’aime bien les personnages un peu trop perky comme elle, elle aurait pu être blonde ça revenait au même :’D. Et ses muffins avaient l’air super bons ‘-‘.

Ruben (Griffin Dunne) : C’est chouette d’avoir un hypocondriaque millionnaire, je trouve ^^. C’est l’élément le plus irréaliste de la série (et y en a d’autres) mais c’est certainement celui qui me dérange le moins. Ce qui serait un peu plus cynique encore, c’est qu’il lui arrive un accident, alors j’ai envie de lui donner 25% de probabilités de mort :’D.

Dr McAndrew (Dave Annable) : Punaise. J’avais beaucoup de doutes sur sa présence, mais le pilot ne le rend ni sympathique ni antipathique, juste un peu inutile x’D. C’est vraiment pour sa belle gueule. Quoi que, j’aime bien son cheveu sur la langue aussi ‘-‘.

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Alors, ouais, ça parle de maladies dans un hôpital chez les jeunes. Et ça a choisi d’en parler avec un peu de cynisme, un peu d’émotion, et beaucoup d’enjolivement. Tant pis ! On fait avec ce qu’on a, on n’oublie pas que c’est une série de la FOX ciblé pour les jeunes adultes. Et la voix off n’a pas tort, c’est une explication plausible que des gens aussi différents ne se seraient jamais parlés de leur vie s’il n’y avait pas eu les circonstances. Et c’est cool. D’avoir un panel de personnages aussi différents. Impossible de penser à des ados malades sans parler de Nos étoiles contraires maintenant… Ben en fait, je trouve que ça y ressemble un peu ^^’. Sauf qu’il n’y a pas qu’un Augustus et pas qu’une Hazel. Mais il y a des ados avec des hormones et qui ont une vraie peur de l’avenir, car ils ne sont pas sûrs d’en faire partie… Même si ça reste bon enfant.

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Alors oui, c’est le remake de la série espagnole Les bracelets rouges (je vous épargne le titre espagnol :’D) que je n’ai jamais vue donc j’ignore si c’est une adaptation libre, si elle est meilleure ou non. Mais en tout cas, pour le moment, ça ne m’a pas décroché de larmes mais juste quelques légers sourires. Et je dois avouer qu’avoir des héros adolescents me frustre un peu, même avec les acteurs adultes de premier rang derrière. Le plus gros reproche que je pourrais faire, c’est que ALLÔ, ils sont malades ou ils pètent la forme ??? Du coup, je suis assez mitigée pour le moment ‘-‘. Ça pourrait être clairement plus drôle si ce n’était pas noyé dans cette morale à deux sous : même quand on passe sa vie dans un hôpital, il reste de l’espoir, ce n’est pas une fin en soi mais un nouveau départ (ah oui, la BO va dans ce sens aussi). La symbolique est belle aussi, chaque bracelet rouge représente un obstacle dans la vie, et ce n’est jamais fini… Mais bon. Je ne suis pas encore attachée à un seul de ces personnages et au bout de 30 min, je trouvais l’épisode un peu long, alors voyons dans les épisodes suivants…

« Forever »… Sûrement pas pour longtemps…

Saison des pilots !

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Forever, c’est un Ioan Gruffudd mal habillé qui a trop bronzé et qui se prend pour Sherlock Holmes. Mais attention, c’est un Sherlock qui a gagné ses galons avec Burke et Hare car il y connait un rayon en matière de cadavres et d’autopsie avec sa position de médecin légiste. Au moins, il y a une touche d’exotisme, il conserve son accent britannique. A côté de lui, il y a une inspectrice qui est un mélange de Kate Beckett dans le caractère, et de Sydney Fox de par ses traits qui répond au nom de Jo Martinez et est jouée par Alana de la Garza (qui rentre encore dans la peau d’une fliquette). Attention, petit twist, elle sombre visiblement dans l’alcoolisme suite à la mort de son mari ce qui est censé la rendre intéressante. L’autre aspect surprise surprise, c’est que le docteur Henry Morgan (oui, oui, notre héros) est immortel grâce à la foudre. Enfin, du moins à la Highlander, ça se trouve que le fait de le décapiter le tuera définitivement, on le saura certainement plus tard (car bon, grosso modo, on ne sait rien). En bref, se faire frapper par la foudre l’a rendu immortel, et à chaque fois qu’il devrait mourir, il se retrouve tout nu, ressuscité dans de l’eau comme une renaissance mais en gardant son âge. A ce couple qui va finir par se former, professionnellement parlant bien sûr, car l’Immortel est hanté par le souvenir de sa femme morte deux cents ans plus tôt, on retrouve le majordome du héros, qui est le seul à connaître son secret. Recueilli tout petit, le personnage de Judd Hirsch a grandi aux côtés de Morgan, et ils semblent avoir une relation père/fils/grand-père assez confuse. Son rôle est cliché au possible, pas très bavard mais au grand cœur ^^’.

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On retrouve donc tous les ingrédients des cop shows actuels, d’Elementary à Castle, en passant par Body of Proof  sans oublier Bones et toutes les polices judiciaires. Le héros semble détenir toutes les réponses au bout de trois minutes de réflexion… Malheureusement, on est loin de l’humour de Castle (pardon, mauvaise foi ?) ou de la sociopathie de Sherlock. On peut aussi y voir un peu de Sleepy Hollow, avec le personnage atemporel (et le couplage avec une fliquette), même si effectivement, il a pu suivre l’avancée technologique en la vivant. Mais quand on parle d’un être vieux de quelques siècles, on s’attend à une sorte de maniérisme… que je ne retrouve pas forcément dans le docteur Morgan. On dirait juste qu’il n’a pas de tact et qu’il s’habille comme Neil Caffrey (White Collar)… Pourtant, le décalage temporel se fait parfois sentir, notamment avec la ville de New York, son côté high-tech face à ses costumes trois-pièces. Mais le reste, c’est très léger, et même son humour un peu morbide ne sauve pas l’ensemble.

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Gruffudd ne fait pourtant pas un mauvais boulot, il joue correctement son rôle, mais dans  un paysage télévisuel où les couples insolites existent déjà de partout, il ne se fait pas spécialement remarquer. Et il y a clairement un manque d’alchimie entre les deux… Et comme tout repose là-dessus… Je ne sais pas si eux vont faire long feu. Après, je suppose qu’il va y avoir le fil rouge de « l’ennemi », le tueur, celui qui a fait dérailler le train, ce crime qui réunit tous nos protagonistes. C’est un autre immortel *entend le générique de Highlander encore*, quelle surprise ! Mais est-ce que ça va être à la Red John ou à la Moriarty où ce grand vilain ne sera qu’un prétexte, ou est-ce qu’on va réussir à en faire une série un peu plus feuilletonnante ? Car oui, je n’aime pas les stand-alone, et ça ne risque pas de changer de si tôt. Bref, ce pilot est un peu plat, il pose bien la situation mais ne donne pas exactement envie de suivre l’histoire…

« The 100 » la chance sur 100

Jusqu'au 105.

The 100, c’est un peu la bonne surprise du moment qui va peut-être pouvoir faire remonter l’estime que j’ai de la CW. Je dois l’avouer, j’en avais marre des Vampire Diaries, des 90210, des Hart of Dixie, bref, des séries niaises avec des héros sortis droit d’un magazine de mode se vautrant dans le luxe. Après le fantastique, ils se sont mis à la science-fiction. Soit. The Tomorrow People n’est pas à jeter pour moi, en revanche Star-Crossed (les seuls regards lourds de sous-entendus ne suffisent pas à exprimer des idées) est proche du niveau zéro. En plus, après la fin de Nikita, il n’y avait plus vraiment de séries d’action, avec The Tomorrow People et The 100, on retrouve un peu de corps à corps, ce qui change un peu des histoires dramatiques à la limite du soap lambda.

Okay, c’est vrai, même si le 1er épisode de The 100 m’avait beaucoup plu de par son sujet, le concept du monde futuriste, l’arche, la Terre post-apocalyptique, la technologie… mon côté superficiel avait beaucoup de mal avec les acteurs que je ne trouvais pas assez beaux (contrairement à dans The Tomorrow People qui en a à revendre x’D) ><. Sérieusement, une blonde délavée qui a toujours les sourcils froncés, un petit ténébreux aux cheveux longs, un mi-Indien (ou indigène, non ?) qui essaye de s’imposer, un Canadien à la face écrasée, une brunette qui se prend pour Megan Fox, un Asiate. Bon, j’ai continué car le petit avec les lunettes d’aviateur était assez drôle, puis j’aimais bien le parallèle sur l’arche avec les plus de 18 ans x’). Ensuite, y a eu Raven. Ouais, c’était bon, peu importe tous les gens moches qu’on pouvait voir, elle a sauvé mes yeux x’D. Donc le quota « plaisir à regarder » était rempli, il ne restait plus que « l’intérêt à regarder. »

Plein de gens l’ont fait remarquer, c’est vraiment un soulagement de voir des adultes dans un show de la CW. Et pas des adultes qui servent uniquement de faire-valoir comme dans The Carries Diaries, ou des faux-adultes (qui sont en fait restés des gamins ou qui s’adressent à tout le monde avec condescendance) comme dans Arrow, non, des vrais adultes qui ont des vrais métiers, qui peuvent agir sur la série. Eh ben franchement, ça fait plaisir de ne pas se faire prendre pour un abruti par la CW parfois. Alors, effectivement, on est dans un monde où Isaiah Washington a retrouvé du boulot, mais bon, pourquoi pas, on ne sait jamais ce qui se passe vraiment avec ces gens-là. Et franchement, ils se débrouillent pas mal :’). Mais je trouve ça intelligent qu’ils aient choisi d’envoyer les gamins au sol en fait. Et bien sûr, selon l’évolution naturelle des choses, il y a forcément des « mutants », ou du moins ce qu’il y a sur Terre. Ça m’intrigue assez, j’aime bien l’ambiance et le monde où ils sont. Je vais sûrement continuer à regarder rien que pour comprendre leur existence et objectif ^^. En plus, avec ceux d’en haut qui savent qu’ils sont bien vivants, ils vont faire quoi ? Envoyer des secours ? J’en doute fort… Mis à part ça, c’est chouette également que le « grand méchant » ne soit pas un type masqué par la pénombre avec un air narquois et un costume à 5’000 $, mais la nature elle-même.

Comme on peut s’y attendre avec un show de la CW, les shippers prennent les deux personnages où il y a un peu de tension ou qui sont censés se détester pour les mettre ensemble. En l’occurrence, il s’agit de Bellamy (wooo, heureusement qu’il a plus de 18 ans sinon ça n’aurait pas été crédible) et de Clarke (prends-toi moins au sérieux fillette !) qui se retrouvent en pair. Du coup, j’essaye de trouver dans les épisodes un subtext, mais j’ai du mal. Bon, j’ai encore plus de mal avec Finn et Clarke, mais c’est une autre histoire. On dirait qu’ils ont 14 ans, c’est ça qui me perturbe le plus. Mais oui, on a l’habituel triangle/rectangle/pentagone amoureux des séries pour ados qui semble plus ou moins fonctionner. Il y a le comic relief avec la paire de geeks. Donc clairement, ça se regarde, c’est même divertissant, et on ne se *facepalm* pas à chaque fois que la blonde ouvre la bouche :’D.

Bye bye Ann et Chris ><

J'ai tenté de retarder l'échéance au possible. Mais voilà. C'est bien l'épisode 13 de cette saison 6. C'est bien ce foutu départ. Ces deux départs devrais-je dire. Bref, ce n'est qu'un au revoir.

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Oui, je suppose comme beaucoup de Pawniens, quand j’ai appris que Chris Traeger (!) et Ann Perkins (!) allaient quitter la ville en cours d’année, mon sang n’a fait qu’un tour. D’accord, je les ai bien félicités pour leur « bonne nouvelle » (car il faut être poli dans la vie), mais ne pas avoir le sourire 1000 watts du petit Traeger le matin lors de mon jogging, ou savoir que la sweet beautiful Ann ne serait plus l’infirmière désignée pour mes vaccins… Bref, j’ai eu un pincement au cœur. Je n’ai pas eu l’occasion de parler à l’ancienne conseillère Leslie Knope, mais j’ai cru l’apercevoir avec le regard perdu sur le terrain vague. Certes, je trouve ça logique et normal que des (futurs) parents sains d’esprit ne veuillent pas élever leur enfant à Pawnee (first in friendship, fourth in obesity rappelons-le :’/), mais qu’est-ce qui est le plus important, l’amitié ou l’avenir d’un gosse qui finira sûrement obèse même en allant dans le Michigan ?

Petit retour en arrière, quand Chris est arrivé il y a de cela quatre ans maintenant [saison 2 épisode 23 The Master Plan], je n’étais pas du tout convaincue de son charisme et de son pouvoir de redresser la ville. Mais avec son enthousiasme, sa bonne volonté et ses pointements de doigts, il a réussi à me convertir. Il faut dire qu’avec son acolyte Ben Wyatt, ils formaient bien la pair du good cop/bad cop. Je me demande du coup comment va être Ben maintenant qu’il a gagné en galons… Car j’ai toujours eu du mal avec lui, trouvant son humour trop décalé quand il est seul. Avec d’autres gens, aucun souci, c’est un bon interlocuteur avec de la répartie. Mais je ne sais pas si c’est à cause de ses projets parallèles [A.C.O.D. qui était pas terrible] ou juste une lassitude généralisée, il m’irrite un peu ces derniers temps. Quant à Ann, évidemment, ayant assisté à cette première réunion pour le « trou » où elle demandait qu’on le remplisse, c’est avec beaucoup de regret qu’on va la voir partir. En plus, elle apportait une touche de « plaisance visuelle » dans la ville. Et bien sûr, Leslie a fait un scrapbook qui est super coolie.

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Bref. Les pleurs dans cet épisode. Les rires. Le débordement de sentiments. Le côté les mecs/les filles avec leur bande de potes, c’était vraiment sympathique. Le petit moment April/Ann, ze larme de Chris (avec ses cadeaux tellement bien trouvés, qu’il me donne des idées que diable), la scène finale avec un plan sur Pawnee (première fois que ça arrive je crois) en image de synthèse. Je me pose plein de questions sur le générique maintenant, comment ils vont faire ?! Je ne pense pas que Donna et Jerry/Larry/Gary soient mis dedans quand même… C’est vrai, cet épisode jouait sur la corde émotionnelle, mais en même temps, comment en aurait-il pu être autrement ? Chacun y va de son petit mot (celui d’Andy est tellement « lui »), on voit vraiment ce qu’Ann et Chris représentaient (notamment pour Leslie et Ben comme ils le disent si bien). L’amitié, le glamour, le terre-à-terre… Les petites références tout au long de cette soirée (le petit Kennedy by Row Lowe), les clins d’œil (tous les caméos dont The Wire même si limite, j’aurais bien voulu voir Mark Brendanawicz même s’il était relou, comme d’autres personnes si j’en crois les opinions diverses) et des gags bien trouvés (Donna, on t’a vue !). Donc c’est ça Parks and Rec. Une série où on passe des rires aux larmes en compagnie de personnages qui deviennent presque ta bande de copains. Forcément, quand quelqu’un s’en va, t’es un peu triste…

J’aimerais que la prochaine réunion comme ça, ce soit pour le mariage d’Ann et Chris. Ce serait pas mal, non ? C’était sympa de faire venir participer des guests pour cet épisode spécial :’). Soyons clairs, je ne fais pas partie de ces gens qui pensent que la série s’en sortira mieux sans eux deux, même si je dois admettre que les personnages secondaires du coup pourront être mieux mis en avant. Je pense notamment à Donna, April (ohlala, plus d’Aubrey Plaza à l’écran, ce n’est jamais de refus), et même Tom. Ensuite, il y a tout l’aspect, Ann et Chris perdaient de leur intérêt… Pour la première, elle était devenue un faire-valoir, la meilleure amie de Leslie et pas tellement un perso propre, donc je peux comprendre la volonté de Rashida Jones d’arrêter. Pour Rob Lowe, c’est juste très logique qu’ils s’en aillent ensemble, et lui aussi était plus dans la catégorie « en renfort » que personnage solide. Puis tout ce début de saison a été agencé de telle façon que leur départ paraisse très naturel. Jones ne restera pas longtemps éloignée de nos écrans puisqu’elle sera bientôt de retour avec Tribeca, la comédie produite par Steve Carrell. Puis bien sûr, il ne faut pas exclure leurs apparitions futures dans Parks and Rec qu’ils feront tous les deux, car je ne les imagine pas jamais revenir (et surtout que la série sera probablement renouvelée même si ce n’est pas officiel).

Parks and RecreationDonc voilà. Bon voyage Ann and Chris! Eh oui, vous nous manquerez.

Ah et P.S. : c’est rare les chansons dans la série, mais le Wildflowers (« You belong among the wildflowers… ») de Tom Petty était vraiment propice à la scène.

« The higher you get the farther… the fall. »

Eh ben non, je ne parle pas de "Smash". Episode 3 :').

Je crois que c’est ma dernière série de serial killer là. Ma prochaine entrée sera plus légère ^^. The Fall, à part l’avoir eu en ligne de mir car il y a la fabuleuse Gillian Anderson (la plus anglaise des actrices américaines j’ai l’impression Any Human Heart, Great Expectations, Johnny English Reborn :’D) et parce qu’il s’agit d’une production BBC, n’a pas fait grand bruit en sortant. Même s’il y a le beau gosse de Once Upon a Time, Jamie Dornan aka le Sheriff, ça n’aura pas suffit. Cinq épisodes sont prévus (mais bon, les chiffres et moi c’est pas le grand amour alors il me semble….). Créée par Allan Cubitt, cette fois-ci, il s’agit d’un vrai thriller et non d’un drame caché ou d’un message à l’humanité x’D. Et franchement, ça fout la trouille. Je suis une véritable chochotte concernant les films/séries d’horreur, je l’admets volontiers (j’ai tenté de regarder American Horror Story pour Sarah Paulson mais j’ai échoué lamentablement), mais même si j’étais une spectatrice endurcie, The Fall met mal à l’aise et reste très morbide. Je suppose que c’est ce qu’on peut appeler un thriller psychologique avec une atmosphère particulière *sort*. Il ne faut donc pas être surpris par la lenteur de la série, ça correspond bien au style puisqu’il faut faire monter la tension, bien torturer le spectateur avant de faire péter le champagne, ou plutôt la bière dans notre cas. Le fait que ça se passe en Irlande, ça joue aussi je pense. Plus vrai, la campagne toussa :’D.

Très dommage que personne ne la subbe soit-dit en passant, car je pense que le TS doit faire à tout casser 400 lignes par épisode tellement ils parlent peu pour un épisode de 55 minutes :’D. Tout est dans l’ambiance effectivement. Et dans l’ingéniosité de la narration. En tant que spectateur on sait qui est le tueur. Bon point. Mais contrairement à Dexter, on ne lui pardonne pas ses actes car il est difficile d’éprouver de l’empathie. Dornan est juste flippant. Il prouve donc qu’il est plus qu’une belle gueule (ancien mannequin pour Calvin Klein quand même, et de le voir en jogging par exemple, ça lui porte un coup x’). Paul Spector est (encore) un psychothérapeute, à croire qu’ils sont vraiment atteints… père de famille le jour et se livrant à des activités plus que douteuses la nuit. C’est le point qui me déçoit le plus, sa vie de famille. Sa femme et sa fille ne servent vraiment pas à expliquer sa psychologie. Mais ça viendra peut-être.

Mais c’est plus complexe que de la simple tuerie. L’obsession est fascinante. Par la mort, le sexe. Le fétichisme également. La vue du sang est un vrai spectacle, on rentre dans le quotidien de Spector, on l’accompagne dans la tuerie et son rituel qui suit. Ce n’est pas lassant, car c’est plutôt amené intelligemment, on sent que toute scène a une signification et que l’histoire est imbriquée d’une telle manière que ça va marcher. D’ailleurs, d’habitude, c’est dans les cop shows où on voit 3 minutes la victime lors de la scène du meurtre et basta. Là, on la suit un peu plus, le temps de vouloir s’y attacher avant que… Voilà quoi x’).

Et au final, la gentille fliquette qui est censée arrêter le méchant n’est pas toute blanche. Heureusement, sinon ce serait ennuyeux. Stella Gibson n’est pas qu’une excellente agente, elle est également une femme de pouvoir. Le parallélisme entre le tueur et elle-même est assez flagrant. Ce côté maniaque, la place du sexe dans leur vie, le professionnalisme, la froideur… Si elle ne savait pas maîtriser ses ardeurs, peut-être qu’elle pourrait changer de bord. Ce qui est drôle (même si ça ne fait rire que moi –‘), c’est que dans Hannibal, Anderson joue la psy du Dr Lecter alors que là, elle est dans le rôle de la représentante de l’ordre qui doit arrêter le coupable :’D. La tension est toujours palpable car étonnamment, ils ne se sont jamais rencontrés (j’ai hâte d’ailleurs). Et en prime on a le droit à une Archie Panjabi qui passe le coucou ^^. Après, il y a des histoires secondaires, avec des affaires de drogue (comme d’hab), de corruption (toujours) etc, je me demande vraiment comment en deux épisodes restants ils vont conclure ça oO. Pour le moment, je dirais que j’aime bien, mais ça pèse quand même sur ma petite tête alors j’ai du mal à y adhérer à 100% ^^.

Dans ce genre de cas, soit le tueur est arrêté, soit on s’approche de son identité sans pour autant avoir tout résolu à la fin. Il faut tout de même garder l’intérêt du spectateur pour la saison 2 qui a déjà été commandée par BBC.

« This is my design. » – Hannibal

La saison 1 jusqu'au 10 "Buffet Froid" :').

Phase très psychotique actuellement (comme l’a si bien précisé la cover de Preview Magazine :’p), entre Hannibal, The Following, Bates Motel… Je vais commencer par le petit Hannibal. Dès que la série a été annoncée, ma réaction a été simple : « Hugh Dancy *___* cœur cœur. Bryan Fuller *silence de joie*  » Le voir hebdomadairement sur mon écran était une perspective trèèès alléchante (depuis The Big C *soupire*). Puis Mads Mikkelsen *__*. Peut-être que je ne me serais pas intéressée à la série autrement… Un psychopathe trop renommé, un thriller qui aurait plus eu sa place sur le câble que la NBC, des enquêtes policières, donc sûrement une série qui fait peur. Non, pas vraiment mon style. Mais le grand plus d’Hannibal (tout comme de The Following d’ailleurs), c’est d’être feuilletonnant. Donc non, ce n’est pas une enquête par épisode, mais le fil rouge qui va révéler le « vrai » psychopathe de l’histoire. En plus, on sait déjà que Dancy est particulièrement adorable dans un rôle d’un atteint d’Asperger (rappelez-vous d’Adam, l’un des films les plus adorables de l’histoire :’D) et que Mikkelsen est un homme dangereux (je vais mettre Casino Royale x’). Deux acteurs de cinéma pour une série, que demander de plus ? Et puis se sont ajoutés les autres noms… Laurence Fishburne, Caroline Dhavernas (qui retrouve Fuller après l’échec hélas de Wonderfalls)… Donc oui, la principale raison, c’était les gens attachés à ce projet.

Je n’ai jamais vu Le silence des agneaux, je ne connais strictement rien de la vie d’Hannibal Lecter n’ayant jamais lu Dragon Rouge, donc je ne connaissais que ce que tout le monde sait de lui : c’est un docteur, et il est cannibale \o/. Impossible également de comparer avec les autres interprétations du personnage puisque j’en connais aucun ^^. Mais après avoir vu cette saison, le contrôle que manifeste Hannibal sur tout est vraiment impressionnant. Sa maîtrise de la cuisine également :’D. Oui, paradoxalement, regarder cette série de tueurs m’a donné faim à certains moments (même si le doute de la chair humaine plane toujours x’). Et on a bien ressenti la touche de Fuller dans les moments de cuisine, avec la scène relativement sombre mais les couleurs des plats éclatantes. Certes, j’ai eu des moments avec des hauts-le-cœur (holy kumquat, les corps avec les champignons ><), mais c’était plutôt naturel dans la série. Et la réaction de Will Graham (profiler Asperger, c’est plutôt cool en fait x’) valait bien que je prenne sur moi. Clairement, il y a une certaine ambiance qui se dégage de la série. Ce n’est pas simplement le policier du jeudi soir un peu asocial qui va résoudre des enquêtes, non, il y a un véritable mal-être dans les épisodes. En plus, mine de rien, le style employé pour la réflexion/empathie de Graham est plutôt bien fichue et originale. Autant, quand d’habitude les inspecteurs sont là à résoudre leur affaire et quand à huit minutes de la fin, bingo ! On a trouvé notre coupable ! Là, les explications de Graham sont plutôt pas mal, et le fait qu’on assiste vraiment à la scène à travers ses yeux rend le tout un peu plus intéressant.

Malheureusement, tout retombe assez rapidement. La tension, la fascination… Ouais, on retombe dans le classique policier très rapidement, le fil rouge n’avance que trop lentement et on s’ennuie un petit peu. Disons que les cinq premiers épisodes mettent vraiment bien tout en place, puis après, la série tourne un petit peu en rond et la spirale névrotique de Will Graham n’y change rien. Même l’apparition furtive de Gina Torres ou celle de Gillian Anderson n’y change rien x’D. Au final, on apprend que les serial killers sont souvent des gens cultivés, que dans la liste des métiers vers lesquels ils se dirigent, en tête sont les médecins, puis en cinquième position on retrouve le journalisme et en septième les forces de l’ordre… Ouais, okay. C’est assez prévisible, et même s’il y a une véritable évolution des personnages (on les découvre bien), ils ne semblent pas détenir assez de secrets pour qu’on s’y intéresse pour une deuxième saison. Après, oui, si on aime l’ambiance, on n’en est jamais rassasié :’). Je regarderai probablement par curiosité la saison 2 (et puis le format 13 épisodes me plaît assez pour perdre du temps dessus :’p) mais je ne m’attends pas à des étincelles. J’espère juste qu’on découvrira rapidement que le Dr Lecter y est pour quelque chose dans tous ces meurtres… On en saura certainement plus avec les trois derniers épisodes.

(P.S : j’aime beaucoup le fait que les titres des épisodes soient des moments du repas en français :’D.)

Ô Glee, ô désespoir… ô fangirlisme ennemi.

"I Do". 414.

J’ai plus ou moins arrêté Glee depuis la fin de la saison 3, regardant d’un œil distrait les numéros musicaux de la saison 4, ou des scènes où Quinn (Dianna Agron <‘3) apparaissait :’). Du coup, je ne suis pas trop au courant de ce qui se passe. Par exemple, je n’ai pas compris pourquoi Kitty et d’autres n’étaient pas au mariage (visiblement à cause de la grippe aviaire, okay). J’ai trouvé ça un peu limite que Mike et Mercedes aient à peine une ligne de texte et 30 secondes d’écran alors que ça faisait très longtemps qu’ils n’étaient pas apparus. Et Marley que je commençais à apprécier me semble juste ridicule. Mais pour un épisode de Saint Valentin, je suppose que ça passe. Mis à part le duo Finchel, j’ai plutôt trouvé le choix des titres réussi.

Ce que j’ai toujours bien aimé dans Glee, c’est le côté « roots for the underdog ». On se range du côté des exclus, des marginaux, des rejetés du lycée. Qu’on s’y identifie ou pas, il y avait tous les clichés des populaires aux autres. Un microcosme de la société quoi. Haha (car en fait, tout le monde sait que l’école ne finit jamais en fait x’). Ouais. Je suppose que c’est pour ça qu’on apprécie plus ou moins la série. Et puis il y a la musique bien sûr. On a beau dire, mais j’ai découvert de nombreuses chansons/artistes grâce au show. Et pas que des chansons très connues. Et c’est vraiment chouette. Mais j’en garde plutôt un souvenir nostalgique plutôt qu’une série actuelle à suivre hebdomadairement. Je ne compte plus les incohérences de la série, les faiblesses des personnages et de leurs storylines… J’avais abandonné déjà avant, mais là j’ai carrément perdu tout espoir. Ouais, je sais, c’est sûrement exagéré pour le simple fait que Quinn passe une nuit torride avec Santana (tiens, la version de « Girl On Fire » de Naya Rivera était plutôt sympa), avec « the college experimentation » mais en tant que fangirl, je désapprouve x’D. En plus, déjà que niveau fandoms femslash y a la guerre Faberry VS Quinntana (sachant que je n’adhère à aucun des deux), mais que l’un devienne canon… C’est difficile à avaler ><. Surtout incroyable. Mais bon. Je ne dis pas que ça n’aurait pas pu arriver, niveau histoire, je trouve même que c’est plutôt plausible le coup d’être bourré et hop, on saute la barrière. Mais est-ce que c’était un choix stratégique ? J’en suis pas si sûre.

Soit. C’est arrivé. Il me reste juste à avoir des nausées plus tard. Mais au moins, ils auraient pu montrer quelque chose, non ? Pas seulement une Quinn en extase post-coïtale (oui, ce plan a vraiment fait tilt dans mon esprit x’D) mais une histoire un peu plus convaincante ? Un dialogue ? Je reste toujours incrédule par cet état de faits, je suis curieuse de voir si dans les prochains épisodes ils vont développer (ou du moins, mentionner) leur relation. Leur relation amicale, je l’aimais beaucoup, j’avoue. Leur rivalité etc. Mais là, Santana, qui a eu une évolution un peu nulle avec Brittany, se tape le troisième composant de la Unholy Trinity ><, limite parce qu’il n’y avait pas d’autre choix. J’ai juste l’impression qu’ils ont « dû » faire ça pour une question de politiquement correct et pour attirer l’audience (comme toujours), sans vouloir vraiment (ou même y avoir songé) une quelconque exploitation de ce nouveau « couple ». En plus, Quinn retourne à New Haven et Santana à New York (mais qu’est-ce qu’elle y fout ‘-‘ ?).

Il est vrai également que Glee est considérée comme une série pro-gay (même si je trouve que c’est très mal abordé, aka le coming-out forcé de Santana et la façon dont elle pardonne le grand blaireau au bout d’une semaine) sous l’égide d’un Ryan Murphy apprécié des fans et de la presse (j’avoue, j’ai hâte de voir The Normal Heart :’D). Plusieurs critiques prétendaient qu’il y a eu ça parce que c’étaient les sweeps à ce moment là. Honnêtement, c’est fort possible, et ça m’étonnerait pas vu les tweets qu’avait envoyés Murphy pour teaser un peu les spectateurs (comme quoi il adorait la relation Quinn/Santana blabla), et je trouve ça fort dommage. Bref, voilà. Ah si quand même, j’ai trouvé Chris Colfer particulièrement beau gosse dans cet épi, j’ai l’impression qu’il a mûri le petit :’). Du coup, mon anti Klaine s’est un peu atténué durant mon visionnage. Oh et la chanson d’Emma. Excellent. Elle a géré son rythme. J’ai trouvé ça assez drôle que Jayma Mays chante une chanson de « Company » dans lequel a joué NPH qui a un style souvent accéléré dans ses chansons. Voilà.

P.S : L’épisode de Community d’Halloween à la Saint Valentin était quand même une meilleure idée :’p.

« There’s no happy ending… Not for me anyway. »

A jour dans Once Upon A Time. Spoilers :'p.

Ce moment dans Once Upon A Time où on se demande s’ils vont nous sortir tous les personnages de contes de fées au fur et à mesure des épisodes au compte-gouttes… La question donc. Pourquoi je continue toujours à regarder alors que clairement ça devient du n’importe quoi ? Ah oui, je sais. The Evil Queen (Lana Parrilla). La seule et l’unique. Jusqu’au début de la saison 2, j’aurais dit the Evil Queen et Rumpelstiltskin (Robert Carlyle), mais là, avec la seconde moitié, même mon intérêt pour Rumpel (on va se contenter de ça) est retombé alors que mon fangirlisme pour Regina est toujours à son apogée. Episode Tiny que je n’ai pas vraiment apprécié même si pour une fois, l’histoire avance, et même si le guest de Cassidy Freeman était inattendu et sympathique. Et ils se la sont joués Elementary, à échanger le sexe du personnage ^^. J’ai vu qu’August et Graham allaient revenir pour un ou plusieurs épis, j’ai assez hâte ^^.

Je vais d’abord cracher mon venin sur Snow (Ginnifer Goodwin qui est prévue à Monte Carlo d’ailleurs) et Charming (Josh Dallas –‘). Bon sang de bonsoir. Je ne parle pas que de leur niaiserie, ça fait partie des personnages, mais je pense que je parle de leur sérieux en jouant les niais. Il y a quelques temps sur Twitter, on a eu droit à des « dièses » comme #YouKnowYouLiveIn… (avec Tree Hill, Sunnydale) et parmi eux, #YouKnowYouLiveInStorybrooke… Un tweet m’a particulièrement fait glousser, l’auteur disait en gros « quand Snow et Charming se sont fait tatouer « I found you » sur leurs fronts ». *gloussement* C’est tellement vrai. Bon, il y avait d’autres tweets encore plus ingénieux, mais celui-là représentait bien mon sentiment. On le sait qu’ils sont destinés l’un à l’autre, et oui, avec la malédiction brisée, ils se sont retrouvés et ils vivent leur happy ever after. Et ça m’énerve. Ça m’énerve que seuls les gentils ont droit à leur happy ending en occultant totalement la personne qui les a aidés (ph.D en mauvaise foi… Ah oui, des références à Dr Horrible seront disséminées tout au long de ce billet vu le titre x’). Est-ce que c’est ça, la magie des contes de fées ? Sois gentil et tais-toi ? Puis il y un vrai downer et un upper dans leur couple. James/David ne sert que de faire-valoir à une Snow/Mary-Margaret (qui se balade avec un arc et des flèches sur le dos). Ils s’en rendent comptent et tentent de donner à des David des lignes intéressantes… en surface. Ce qui m’irrite de plus en plus, c’est que sous prétexte qu’ils sont des royaux, ça y est quoi, ils dirigent la ville. Et désolée, mais on n’est pas à Fairytale Land, on est dans une petite ville du Maine, avec le téléphone, internet et des armes à feu. Merci.

Prenons l’exemple de Red (Meghan Ory que je trouve fort plaisante à voir à l’écran je l’avoue, même si son dernier manteau en fourrure était atroce). On ne saura pas combien d’innocents elle a tués, son petit-ami faisant partie des victimes, mais pourtant, elle se retrouve considérée quand même comme une gentille, tout simplement parce qu’elle aide Snow à un moment. Un court instant qui tient plus du hasard qu’autre chose. OKAY, elle ignorait qu’elle était un big bad wolf avant qu’on le lui dise. Et jusqu’à ce qu’elle flippe un bon coup toute ensanglantée. Mais elle a quand même tué des gens ! Et même après qu’elle ait appris pour sa « maladie ». Et tout d’un coup elle est pardonnée ? Et elle n’éprouve aucune empathie envers la vraie méchante de la série qui cherche à saisir une seconde chance ? S’il y en a une qui devrait saisir un peu les enjeux du « on a peur de l’inconnu », c’est bien elle. Les monstres à tout-va, et les noms d’animaux de compagnie pas si agréables… Son personnage commençait à devenir fortement inutile jusqu’à l’arrivée de Belle (Emilie de Ravin). D’ailleurs, heureusement qu’elles interagissent ensemble, car sinon, on ne les verrait jamais à l’écran.

Je dis ça car Rumpel encore une fois, on dirait qu’il est aussi voué à vivre malheureux. Il a fait preuve d’une tentative de rédemption en même temps que Regina, je dirais même plus, plus tard, mais toujours avec une arrière-pensée. En plus, c’est un homme violent *sort*. Franchement là, s’il retrouve son petit Baefire, je serais offusquée :’O. C’est un faux gentil, alors que Regina avait vraiment (sincèrement, profondément, avec désintérêt bien sûr) décidé d’aider les petits niaiseux sans rien en retour ! L’autre, il voulait un deal… J’ai déjà choisi mon camp perso x’). Il a frôlé le bonheur en traversant la bordure de Storybrooke, mais évidemment, ça aurait été trop beau… Dans de nombreuses interprétations tant de la malédiction que de la série, il est présenté comme le mastermind des opérations. Il a anticipé ses coups, tout prévu. Quel être d’une intelligence suprême hihi (à quand la création de l’evil league of evil :’p ?). Il faudrait qu’on en sache plus sur sa position vis-à-vis de Cora pour se faire une meilleure idée sur son futur rôle. Car la direction que prend l’histoire me déplaît vraiment avec la quête du fils. Si c’est le fil rouge de cette seconde partie de saison, je suis pas du tout sceptique… Et je suis aussi un peu réservée sur le fait qu’il puisse sortir de la ville. A vrai dire, j’ai juste hâte que ça avance vers quelque chose de plus clair. Car ils temporisent là. Si je ne croyais pas mieux, je dirais qu’ils gardent Hook juste parce qu’il est beau et qu’il ne sert pas à grand-chose…

Là, je vais passer au paragraphe où je vais faire ma fangirl (comme d’habitude) et je vais exprimer mon adhésion au ship Swan Queen (qui a connu un boom après l’incident de la mine). Pourquoi je pense qu’Emma Swan (Jennifer Morrison beurk… également prévue à Monte Carlo) devrait finir avec Regina Mills (*_*). C’est certainement le côté Némésis. Sans oublier que, allô, l’une a adopté le fils de l’autre. L’enfant ne veut pas toujours que ses « parents » se remettent ensemble ? Si on n’était pas dans un monde d’hétéronormativité télévisuelle (enfin, tout court plutôt), il y aurait plus qu’un subtext entre les deux personnages, il y aurait une tension visuelle claire et nette. Oui, je suis persuadée qu’Emma soit le true love de Regina (le coup du chapeau qui s’active à leur contact *toussote*, oui, je vois du subtext partout), tout comme que Daniel était le first love, et que Henry (qu’elle aime profondément) avec la malédiction formaient son happy ending. Bon, d’accord, il y a la malédiction et tout (et le fait mineur que Regina soit la belle-mère de Snow ce qui fait d’elle la « grand-mère » d’Emma huhu). C’est Ginnifer Goodwin qui s’est attirée les foudres des shippers de Swan Queen un jour en disant sur Twitter (source d’infos, c’est fou, vive l’ère numérique. Soit dit en passant, je pense que la popularité de Lana Parrilla est majoritairement due grâce à ce facteur) que jamais (avec visiblement un ahurissement visible), au grand jamais ce ship n’arriverait. En revanche, il y aurait beaucoup de « make out » entre Snow et Charming… Bam, ça n’a pas manqué, les fans ont crié à l’homophobie. Perso, je m’en fiche, je comprends aussi qu’on ne les shippe pas vu que ce n’est pas canon déjà… Et leur véhémence me fait un peu peur, je l’admets. Cela ne veut pas dire pour autant que je ne trouve pas les personnages faites l’une pour l’autre :’p.

Mais justement, à propos de cette curse, ma subjectivité me fait dire qu’elle était en fait une vraie bénédiction pour tous ! Il n’y a eu que Ruby pour dire une réplique dans ce sens. Oui, elle n’avait pas à se transformer en monstre sanguinaire mensuellement. En plus, elle n’est pas la seule à en avoir profité. Jemini n’est plus un criquet qu’on peut écraser, ils ont fait connaissance avec l’électricité et les toilettes (la magie au quotidien), et Grumpy a même eu droit à une nouvelle chance avec Nova. Donc elle a carrément rendu un service public. Après, le hic, c’est que personne ne la croit jamais, je comprends qu’à force ça la saoule et qu’elle redevienne méchante… Tout de même, ils auraient pu la laisser « gentille » un peu plus longtemps et trouver un ennemi commun pour cette saison. L’idée est lancée pour la prochaine… *sort* Mais sa conversation de cœur à cœur avec le Shériff m’a fait un petit quelque chose. J’ai beau détester ce perso d’Emma Swan, je dois concéder que c’est tout de même l’héroïne de cette histoire, et on sait bien que la savior est censée sauver tout le monde, y compris the Evil Queen. Puis 28 années dans un monde sans magie noire (définie comme la source de sa méchanceté dans la série, outre le fait que sa mère soit un peu une… vous voyez), elle s’est quand même un peu calmée. On ne le répète pas assez souvent, « evil is made », et on sait bien par qui. « Here’s a story of a girl, who grew up lost and lonely… Thinking love was fairytale… » (nan mais sérieux, les paroles de Dr Horrible sont juste parfaites :’D). A Storybrooke, elle a pris soin de ses habitants/sujets… Et Archie et Kathryn sont même devenus des « amis ». Rien ne pourra me retirer mes œillères sur sa situation je pense x’D. Pour dire quelques mots sur l’actrice, j’ai trouvé Miami Medical exécrable, Swingtown totalement inutile, Boomtown ridicule… mais je trouve intéressant son travail sur sa voix. On ressent vraiment la différence entre jeune Regina et Mayor Mills par exemple. Bref, c’est mon idole.

(P.S : il faut que je partage mon rêve de voir un épisode chanté un jour. Oui. En reprenant les titres de Disney. Oh my.)