Parlons un peu de droit et des suites aberrantes…

Bon, je parle très peu de mon domaine d’études (en gros, je suis dans le droit par défaut de ne savoir que faire d’autre). Mais là, je viens d’apprendre une aberration qui m’a hérissé les poils O_O. C’est sûr que l’histoire n’est pas récente (ça remonte à 2002), mais j’étudie à mon rythme (lolilol) et je ne viens donc que d’approcher avec appréhension le droit d’auteur. Revenons à nos Misérables de Victor Hugo, saviez-vous qu’il y avait une suite ?? Mais dans l’irrespect complet de ses personnages. François Cérésa (oui, il faut bien nommer les gens) a écrit Cosette ou le temps des illusions et Marius ou le fugitif (déjà, merci les titres). C’est certainement un good chap avec une excellente plume, mais au secours quoi. Le fait en soi qu’il y ait une suite aux Misérables n’est pas vraiment choquant. Non, non, je peux totalement envisager cette volonté. Ce qui l’est, c’est que l’auteur de ces suites part dans un délire complet où il ressuscite Javert (oups spoiler), pourquoi pas Gavroche et Eponine tant qu’on y est, c’est trop la fête ‘-‘ ?

Bref, en l’espèce, en résumé, l’arrière-arrière… petit-fils de Victor Hugo, Pierre de son petit nom, attaque en justice le François Scélérat *oups, pardon* dans une action conjointe avec la Société des Gens de Lettres (ouais, la classe) pour atteinte à l’intégrité de l’œuvre. Duh, normal quoi. Les éditions Plon et l’auteur des deux ouvrages se retrouvent dans le camp inverse des défendeurs. Pierre, en tant que représentant des droits de son ancêtre, considère que ces suites farfelues portent atteinte à son droit moral (dont l’un des caractères est le respect à l’intégrité de l’œuvre) et qu’il faudrait retirer fissa ces deux ouvrages. Petite précision quand même pour tout le monde, le droit moral est perpétuel et imprescriptible, en gros, toutes les âneries que j’ai écrites ici m’appartiennent et toutes les atteintes à son intégrité, si on remet en question l’autorat, entre autre, ben mes descendants ou mes ayant-droits pourront me défendre dessus. Après avoir lu la petite présentation, vous abondez bien entendu dans son sens ! Sauf que voilà. La Cour d’appel de Paris qui est aussi d’accord avec nous, a eu la fâcheuse idée de qualifier l’œuvre de Hugo comme d’un ouvrage achevé et comme « un véritable monument de la littérature mondiale ». Sur ces bonnes paroles, elle accorde à l’héritier quelques euros ainsi qu’à l’assoce comme dommages et intérêts. Il y avait trois moyens en fait : 1/ Si Pierre jouissait bien des droits (oui), 2/ Si l’assoce pouvait agir (oui aussi), 3/ Le cœur du problème avec la suite…

Et bim le pourvoi en cassation. Il faut savoir qu’il ne faut jamais parler du mérite ou de l’aspect achevé ou non d’une œuvre, bon sang ><. Même si on en pense pas moins derrière. Car c’est juste violer la lettre de la loi (je vais vous épargner les articles du code de la propriété intellectuelle ou CPI pour les intimes). Donc logique qu’en 2007, la Cour de Cassation considère que la Cour d’appel a mal fondé son raisonnement et Pierre Hugo se retrouve avec un arrêt cassé sur les bras. En droit, la Cassation reconnaît qu’il existe une possibilité d’atteinte au droit moral par les suites, mais il ne faut pas oublier que l’œuvre première, Les Misérables est déjà tombée (et bien bas) dans le domaine public (70 ans après la mort de l’auteur), et dans ce sens, n’importe quel quidam est libre de l’utiliser comme il le souhaite ! Mais ça ne marche que pour les droits patrimoniaux, en gros, tout le monde a le droit de se faire de l’argent dessus mais ils doivent quand même bien préciser que c’est tiré de l’œuvre de Victor Hugo toussa toussa pour respecter le droit moral (qui est perpétuel comme dit plus haut). Liberté de création qui découle de la liberté d’expression de l’article 10 de la Convention Européenne des Droits de l’Homme toussa toussa, l’héritier ne peut pas interdire une adaptation (ou une suite dans notre cas) alors qu’elle est dans le domaine public en invoquant son droit moral de façon générale. Même s’il y a une altération de l’œuvre (clairement, et pas seulement sur Javert). Dieu merci, il peut le faire s’il y a une véritable atteinte à l’intégrité de l’œuvre.

Le pire, okay l’arrêt d’appel est cassé, mais on pourrait se dire que la Cour d’appel de renvoi (Paris toujours), pourrait peut-être garder la même conclusion en changeant les motifs. Eh ben non ! L’autre, elle se rallie à la Cour de Cassation en disant que « oui, oui, les suites peuvent sortir, tout le monde est gentil et tout le monde est coolie. Bon, on va quand même vérifier s’il n’y a pas d’atteinte à l’intégrité, hein ». Et j’ai envie dire « Oh my friends, my friends, don’t ask me! What your sacrifice was for?! ». Pour les juges du fond, il n’y pas d’atteinte car le style de Céséra est totalement différent de celui de Hugo. En gros, Hugo est un tel génie impossible à approcher en matière de talent qu’il est un peu lésé dans l’appréciation de respect de l’œuvre. Ah ben oui, Céséra peut se permettre de faire des digressions philosophiques et ce qu’il veut, il ne peut pas écrire avec les mêmes mots que le créateur original de Cosette, Marius et compagnie. La résurrection miraculeuse de Javert tient de la volonté de « conserver l’un des personnages principaux des  Misérables ». Mais allô quoi. Pourquoi ne pas écrire une autre histoire avec un même passé pour les personnages et basta ?

En fait, il y a beaucoup d’auteurs de doctrine qui considèrent que les demandeurs ont mal formulé leurs moyens. Ils auraient dû passer sur la protection des personnages (ouais, car dans le droit d’auteur, il y a également une protection particulière pour ces petits-là :’). Et dans ce cas-là, Cérésa l’avait mal car il aurait sûrement été condamné pour contrefaçon des personnages. Donc si j’étais Pierre Hugo, j’aurais viré mon avocat de suite après la décision x’D. Certes, on peut se dire qu’avec le temps tout s’en va, y compris un petit estompement du droit moral. Et ça fait quelques siècles qu’on l’a perdu celui-là. Le pire, c’est qu’il y avait toute la dimension de la volonté de Hugo. Dans l’un de ses discours, il impliquait plus ou moins que cet ouvrage était bel et bien terminé, bouclé, passez votre chemin. Mais on sait également que l’écrivain est un grand défenseur du partage de la connaissance dans le domaine public… « L’écrivain, en tant qu’écrivain, n’a qu’un héritier, c’est l’héritier de l’esprit, c’est l’esprit humain, c’est le domaine public. Voilà la vérité absolue. » C’est beau, tiens. Et on va pas prêcher une bonne parole qu’on n’applique pas soi-même, hein ?

Là, ma subjectivité de lectrice va prendre le dessus sur ma faible partie d’étudiante en droit *oups*. Mais quelle idée aussi O_O ! Je l’avoue, je ne suis pas une grande fan de Victor Hugo le romancier (ou même l’homme de théâtre car j’avais détesté Ruy Blas :’s), mais j’aime beaucoup ses poèmes (je pense que c’est à force de l’étudier au collège *sort*). Je n’ai jamais lu Les Misérables en entier, alors de quel droit je m’offusque de cette décision de la Cour Suprême ? Ce n’est pas tant le fait qu’ils réutilisent les mêmes personnages qui me gênant, la preuve avec Orgueil et préjugés et zombies, je trouve le concept vraiment super (de toute façon, c’est le droit d’auteur français dont je parle ici, même s’il y avait eu un litige, il n’aurait été valable que sur notre sol national), mais dans cette espèce-là… Peut-être que je considère aussi que Hugo est trop un monstre littéraire pour oser y toucher, j’en sais rien. Donc oui, je fais passer le mérite au premier plan, mais en même temps, difficile de penser autrement. Ce n’est pas parce que c’est M. Victor Hugo que je pousse des holà. L’affaire avait juste été très médiatisée. J’avoue ne pas être une juriste dans l’âme, mais le simple concept d’imaginer une suite à Bel Ami de Maupassant par exemple, me hérisserait tout autant les poils !

En fait, avec ce cours, je vois d’un œil différent les adaptations (je pense à mon billet où j’avais écrit que j’aimais bien ça x’D) qui ne sont pas toujours très compréhensibles pour moi. La Cour de Cassation semble faire un amalgame entre suite et adaptation, du coup, elle n’emploie pas vraiment les « bons critères » j’ai l’impression. Enfin, je ne prétends pas apporter une analyse juridique, mais c’est juste la petite fangirl en moi qui se *facepalm* devant cet arrêt complètement illogique à mes yeux :’D. Cette affaire ne m’a même pas donné envie de lire ces pseudo suites, donc il n’aura pas des sous de ma part *sort*.

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A chaque vacances de Noël…

Je fais la même chose. Je repousse mes révisions de partiels (duh!), je glande devant la TV et je me refais des films. Toujours les mêmes films. Ceux que les gens appelleraient « les films de Noël » sauf que ce ne sont pas tous des films de la catégorie de Love Actually dans mon cas. Sûrement ce qu’on appelle la tradition, ou alors plus concrètement une fausse représentation de la réalité, chaque année à cette période, je regarde certains de mes films préférés au final, pas du tout des films de Noël. En plus, l’un en entraînant un autre, je joue aux jeu des acteurs « tiens, il a joué dans ça, avec untel, on va donc regarder X ». Comment on finit après par… regarder trop de films anciens alors que plein de récents dorment sagement sur le disque dur x’). Bien sûr, actuellement, je ne suis pas du tout en partiels pour rédiger un tel billet…

Love Actually : Alors, oui. Bien sûr qu’il y a ce film. Ce film chorale qui est diffusé à la télévision chaque année. Quand le nom de Martin Freeman ne me disait rien du tout quand je l’ai vu pour la première fois. Quand j’appréciais encore Hugh Grant car il était le roi de la romcom. Quand Colin Firth ne sortait pas encore à l’écran avec des jeunettes de 20 ans son cadet. Quand j’ai commencé à détester Keira Knightley. Quand Alan Rickman n’avait pas encore 70 ans *sort*. C’est quand on est fan d’une chanson qui n’a absolument aucun sens tout simplement parce que Bill Nighy a un charisme de dingue. Quand on trouve coolie une chanson de Mariah Carey chantée par une gamine de 8 ans. Cela fait 10 ans que ce film est sorti, 10 ans qu’il est revu par plein de familles durant les fêtes de Noël, même si bientôt, je sens que pour moi, About Time va remplacer Love Actually dans mon revisionnage annuel… Ce film lance les compteurs un peu avant les vacances, et je sais que c’est le départ pour deux semaines de films pas toujours d’une qualité incroyable, mais toujours d’une affection particulière. S’ensuivent des visionnages sans ordre précis…

Imagine Me & You : Les films seront mentionnés par ordre chronologique de sortie plutôt qu’ordre chronologique de leur découverte par ma personne :’D. C’est une petite romance improbable mais toute belle (même si on se sent un peu mal pour le mari qui est joué par un Matthew Goode encore très boy next door avant son explosion dans A Single Man). Et c’est là que je remarque que la plupart de mes films sont anglais. Il faut croire qu’ils donnent vraiment envie de s’emmitoufler sous un plaid avec une tasse de thé :’D. Je n’ai jamais été très fan de Piper Perabo, et ça s’est confirmé dans IM&Y, mais j’ai surtout apprécié Lena Headey dans un rôle normal. A la base, je l’avais visionné avant de commencer Terminator: The Sarah Connor Chronicles pour me faire une idée de comment elle était (punaise, ça remonte), et je n’ai pas été déçue ^^. Le film est rempli de bons sentiments qu’on recherche en période hivernale, assez prévisible, mais il y a cet humour propre aux Anglais avec en prime un Anthony Steward Head, donc que demander de plus :’D ? En fait, le réal disait qu’il avait fait ce film en profitant de la vague Brokeback Moutain, mais ça n’a rien à voir, c’est beaucoup plus léger, plus grand public… C’est de la romance quoi !

Across the Universe : Quand les Beatles reviennent sur Terre l’espace de 2h ^^. On ne touche pas aux Fab Four… sauf quand on s’appelle Jim Sturgess, qu’on a un petit accent de Liverpool et qu’on fait illuminer Evan Rachel Wood qui est sortie de sa phase gothique. L’intégration des chansons du groupe mythique dans ce film musical est vraiment ingénieux. D’accord, il y a toute la partie sous LSD avec Bono qui est un peu étrange, reconnaissons-le, mais ça n’empêche que sa reprise de Lucy in the Sky With Diamonds était plutôt réussie. Okay, y a des petits trucs un peu bêbêtes, les héros qui s’appellent Jude et Lucy, mais du coup, les paroles des chansons ont vraiment un sens dans le déroulement de l’histoire, comme dans une vraie comédie musicale :’D. Dans ce film, il y a une reprise que je préfère à la version originale, c’est le I’ve Just Seen a Face que Sturgess chante avec un tel enthousiasme qu’on ne peut qu’adhérer. Alors oui, il y a un fond de romance, de peace & love sur la guerre du Vietnam, mais l’image est belle, les voix sont assurées, il y a de la maîtrise. Comble du tout, y a une Asiate qui chante et pourtant j’aime toujours ce film :’D. Puis la scène des fraises. BORDAYL JUDE LES FRAISES.

St Trinian’s : Quoi ? « C’est quoi ce truc ? » dites-vous. St Trinian’s est simplement le meilleur teen-movie britannique de ce début de siècle x’D. Il y a tout ce qu’il faut, une histoire tirée par les cheveux mais tellement loufoque que ça en est cool, une BO géniale (assez drôle d’ailleurs, ce sont quasiment que des reprises, par exemple Oh My God des Kaiser Chiefs en version Lily Allen), un casting 6 étoiles (ce qui est impossible, car ce serait un palace dans ce cas…) allant des petites jeunes encore inconnues à l’époque comme Juno Temple, Gemma Arterton, Jodie Whittaker en passant par des vétérans comme Rupert Everett, Colin Firth et des têtes non pas moins connues comme Toby Jones, Stephen Fry… L’histoire se passe dans un pensionnant un peu… anarchiste. C’est rempli de clichés et de bonne humeur sans pour autant tomber dans le lourd. Il y a une suite après, mais une partie du casting originale n’est plus là, et malgré la présence de David Tennant, tout fait pâle figure face au premier volet. Mis à part ça, les notes et critiques sont vraiment mauvaises pour ce film en majorité, mais c’est plus fort que moi, je le trouve super réussi et juste drôle, puis c’est là que je suis tombée sous le charme d’Arterton quoi x’D.

Boy A : Comment j’ai connu Peter Mullan… Ou plutôt, comment j’ai compris que Mullan avait son monde à lui. Ce monde où la réalité est tellement dure que sur le moment, on ne voit pas d’issue. Où Andrew Garfield est tellement poignant que le doute de sa culpabilité est toujours dans l’air. J’avais beaucoup de mal avec les films très silencieux avant celui-là. Je ne comprenais pas l’intérêt de voir une scène close, dans une chambre par exemple, un plan fixe, où le personnage ne parlait pas, mais pensait intérieurement sans voix off, sans musique, sans rien. J’aurais cru ressentir un poids, mais désagréable. Là, non. L’histoire semble tellement injuste qu’on comprend que ce silence, c’est le plus grand cri qui existe en fait… Punaise quoi, oui, tous les jours, y a des gens qui ont des vies difficiles alors que moi là, je glande devant mon pc. Oui, c’est un film, mais il en fait voir tellement chez l’être humain (alors qu’au final, il doit y avoir six persos nommés) que ça change la vision du monde ^^’. Et je pense que c’est le sujet de tous les films de Mullan, l’être humain. Je viens de finir Top of the Lake, et son perso en plus du fait qu’il soit taré, avait une fascination pour l’être humain.

Adam : On avance encore un peu dans le temps avec ce drame magnifique avec le petit Hugh Dancy QUI EST HABILLE EN ASTRONAUTE A UN MOMENT, opposé à une toute douce Rose Byrne. J’ai vu ce film, je l’ai adoré de suite. Révélation du couple principal où il y a une véritable alchimie, une compréhension tacite indispensable pour le sujet du film (pour moi, Hugh Dancy c’était le prince Char dans Ella Enchanted quoi, et Byrne c’était la fille inutile dans Troy  –‘). Et surtout grosse révélation sur la maladie d’Asperger. Quand j’ai été confrontée à cette pathologie pour la première fois, cela devait être en regardant Ally McBeal avec John Cage. Et j’ai été un peu fascinée par ces difficultés d’adaptation sociale, cette vision du monde différente mais pourtant si personnelle et unique, l’intégration et l’interaction avec des gens totalement indifférents… C’est pour ça que quand j’ai vu qu’il allait interpréter son rôle de Will Graham dans Hannibal, j’ai pensé que c’était parfait, j’allais pouvoir revoir Adam toutes les semaines (même s’il a évolué et qu’il est porté sur les serial killers maintenant x’).

An Education : Là, la phase post 2010 commence, c’est vraiment du récent, récent. An Education, c’est le plaisir des paysages anglais, de Cambridge à la campagne, d’une Carey Mulligan qui chante en français, qui semble avoir 16 ans et qui a été nominée aux Oscars (et qui a remporté un BAFTA) ^^, c’est un film sensible et pédagogique. En fait, je le trouve très « pur » ce film. Pas innocent, car comme le dit le personnage de Rosamund Pike, ils le savaient très bien mais ils ont fermé les yeux, tous autant qu’ils sont. Mais il y a une pureté dans ce passage initiatique, dans ces sentiments… C’est de l’apprentissage de la vie. Malgré le bling bling de leur train de vie, ouais. C’est horrible en plus, à chaque fois que je le revois, à la fin, je me dis que je vais enchaîner avec Never Let Me Go car on voit Sally Hawkins un quart de minute… Ce que je finis par faire un peu plus tard x’D (généralement après Boy A).

Brefouille, je me dis qu’il faudrait que je revois Pride and Prejudice avec la Knightley, car la brochette Bennett, ce sont quand même des gens que j’apprécie. Mais j’avais tellement pas aimé ce film… Du coup, comme ce ne sont pas des films tout récents, j’en ai aucun en Blu-Ray sauf Love Actually… Je me tâte à les racheter si mes DVD me lâchent ><. Donc oui, on va dire que dans le lot, il y a 1,5 film d’américain (et encore, franchement, Byrne a plus de prods UK que US à son actif et Dancy est à moitié anglais) et ce sont les deux qui ne sont pas reliés aux autres films (oui, sinon il y a toujours un acteur qui joue dans deux films x’).

Live from…

Samedi dernier (enfin, le 21 quoi), c’était l’épisode de Noël du Saturday Night Live, et avec du recul, j’ai vraiment suivi tous les épisodes que depuis cette année :’). De même que tous les épisodes de certains Late Night, alors que les années précédentes je me contentais de regarder que lorsque l’invité me plaisait. Je pense que c’est dû à la pauvre saison seriesque d’une part, et parce que j’ai vraiment adoré la promotion de Cecily Strong (alors si elle n’est pas enceinte, elle a trop grossi, même si elle reste toujours superbe x’D) en co-présentatrice du Weekend Update (je l’aime :’D). Puis en tant que fangirl, voir les stars dans un environnement plus « détendu » (ils sont toujours là pour promouvoir quelque chose, je ne me fais pas d’illusion x’), c’est toujours sympa. Donc je voulais un peu monologuer sur ces émissions-là, ces late night talk shows très populaires outre-Atlantique mais qui n’ont pas vraiment d’équivalents chez nous. Sauf avec Arthur… C’est pour dire ‘-‘.

Déjà, je trouve ça drôle que le late show soit titré avec le nom du présentateur et qu’ils ont tous un sidekick à côté :’D. L’un des plus coolies, c’est sans doute le robot de chez Craig Ferguson (en plus d’être écossais, il est vraiment drôle). Il a une présence originale x’D. Et grâce à eux, j’ai pu connaître pas mal de groupes musicaux (même si la qualité sonore de leurs plateaux est juste abominable ‘-‘). Non pas seulement le groupe qui joue en permanence sur le plateau, comme The Roots chez Jimmy Fallon, mais les invités. D’ailleurs, c’est sympa, quand on s’inscrit pour faire partie du public dans ce genre d’émission, il y a généralement une option pour les places, si on veut être plus proche du groupe ou de la scène. Bon, comme chez nous, l’attente est vraiment longue le jour de l’enregistrement… Bien sûr, les places pour les invités les plus connus partent plus rapidement, je n’ose imaginer lorsque c’est Justin Bieber ou ce genre de personnalités… Et le présentateur joue un rôle primordial. Prenons Jimmy Kimmel par exemple. Son late show m’insupporte. Son strabisme m’insupporte :’D. Il n’est pas drôle… Pourtant, sa présentation des Emmy Awards était divertissante, et ces courts-métrages sont très drôles avec la participation de nombreuses célébrités. Mais il a une manière d’interrompre ses invités… C’est un peu malpoli. Défaut que je reproche à de nombreux présentateurs… Un autre host auquel je n’adhère pas, c’est David Letterman… J’ai toujours l’impression qu’il n’est pas crédible quand il questionne une personne de moins de 50 ans ‘-‘. Il sait de quoi il parle au moins ?! Ce n’est pas parce qu’il est lui-même de l’âge de Mathusalem, non, non, puisque Jay Leno qui n’est plus non plus tout jeune ne fait pas du tout cet effet.

Le monologue d’introduction est souvent intéressant en ce qu’il reprend l’actualité, donc ça nous donne une vue d’ensemble sur ce qui se passe en Amérique. Je pense que si on avait ça chez nous, je serais bien plus au courant de l’actualité politique, car je l’avoue, je ne lis pas le Monde tous les jours (alors que je devrais –‘). Il y a toujours cette part d’ironie, comme dans les Guignols, où on ne sait pas quelle est la part de vérité. Et ça peut malheureusement tourner à la méchanceté par moment… Je regardais Stephen Colbert, l’invité était un sombre auteur d’une étude politico-sociologique, et même si c’était clairement ridicule, Colbert l’a bien enfoncé et s’est bien foutu de sa gueule durant tout l’interview. Vraiment pas son moment de gloire. Encore une fois, tout comme avec le Grand Journal qui peut se montrer assez sarcastique avec ses invités. Dire que je n’ai pas regardé une seule fois le programme en entier depuis que de Caunes l’a repris :’s. Mais pour en revenir à The Colbert Report, ça ne m’étonne pas que ce soit le préféré des 18-34 ans, pour une fois, il ne « nous » prend pas pour des cons, les informations données sont plus (ou moins) véridiques, et il laisse une réflexion personnelle. Et contrairement à Jon Stewart et son Daily Show chez qui il était avant de voler de ses propres ailes, il ne passe pas son émission à crier :’D. C’est sûrement celui que je conseillerais le plus pour un peu de sérieux humoristique :’).

Le paradoxe, c’est que je n’aime guère les comédies lourdes comme avec l’humour d’Eddie Murphy ou de Will Ferrell, deux acteurs phares du SNL. Mais depuis l’ère Tina Fey, un subtil glissement de l’humour s’est opéré à mon humble avis. Je dirais que l’humour est toujours aussi direct avec les gags physiques grimaces, gestuels, situations etc., mais également plus léger avec de meilleurs dialogues, chutes etc. Généralement, ce sont des phrases d’accroche à la con en plus, par exemple Fey et Amy Poehler qui souhaitent « a good night and a pleasant tomorrow », mais qui donnent juste le sourire parce qu’elles sont dites avec tellement d’enthousiasme et de bonne volonté… Ensuite, il y a toutes les imitations qui peuvent faire mouche parfois. La Sarah Palin de Fey est plus vraie que nature, et la Hillary Clinton de Poehler n’a rien à envier à l’originale. Puis la célébrité qui présente l’émission, quand on n’a pas l’habitude de la voir dans des comédies ou faire de l’humour tout simplement, ça casse bien le personnage (je pense notamment à l’épisode avec Lady Gaga cette année). En fait, c’est leur naturel que j’aime bien. Même durant les sketchs, parfois, ils rient à leurs propres blagues et oui, peut-être que ça reflète plus un amateurisme que du véritable humour, mais je ne peux pas m’empêcher de trouver leurs réactions spontanées beaucoup plus drôles que des lignes répétées et récitées. L’épisode de samedi, le segment Family Feud était juste énorme avec un Timberlake dans le rôle de Jimmy Fallon x’D. Et le skit de (Do it) On my Twin Bed n’a plus besoin d’être mentionné :’D. Surtout que la plupart sont du live (sans oublier que pour gagner une place pour le SNL, les chances sont encore plus maigres que de remporter le loto, au risque de me répéter. Pas besoin d’ajouter que c’est un peu l’émission de mes rêves à laquelle j’aimerais assister x’), d’où l’intérêt d’être passés par des groupes d’improvisation pour la plupart (j’ai l’impression que la majorité faisait partie de Second City de Chicago ‘-‘).

Bref, tout ça pour dire que ces émissions sont un autre genre de télé-réalité et d’humour, oui, parfois ça peut être un peu lourd et les rires du public (en direct) nous forcent plus ou moins à rire, mais entre 20 min de Sean Saves the World où on ne sait pas trop s’il faut rire et pleurer, quelques sketchs du SNL sont un bon compromis :’D.

Quand j’entends cette chanson, je pense à…

Il y a des chansons comme ça qui vous rappellent un délire que vous avez eu au collège avec votre meilleure amie de l’époque quand vous dansiez sur les Spice Girls (non pas que vous ne le faites plus maintenant, juste moins souvent), ou une autre qui vous replonge dans les souvenirs de vacances et que vous chantiez à tue-tête dans la voiture sur la route. Et d’autres qui vous rappellent des scènes de films ou de séries :’).

Voici une petite sélection de quelques chansons que je n’arrive pas du tout à dissocier des séries ou des films où je les ai entendues ^^. Et encore, je vous évite les génériques qui sont encore moins dissociables ! Autant vous dire qu’il y a des spoilers, car souvent, ce sont des chansons de « fin » ou des fanvids générales…

The VerveBitter Sweet Symphony (Sexe Intentions)

La voiture bon sang, la voiture !! Heureusement que le personnage de SMG se fait choper, non :’p ? D’ailleurs, sa réaction, son expression… pour une fois qu’elle joue vraiment la comédie. Ce qu’ils étaient jeunes les acteurs… Et les paroles trop tristes aussi :'(. Je pense que cette chanson restera vraiment reliée à ce film pour tous ceux qui l’ont vu :’).

« ‘Cause it’s a bittersweet symphony, this life
Try to make ends meet,
Try to find some money then you die… »

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Track & FieldRunning Up That Hill (Warehouse 13)

Parce que je suis tombée dessus en shuffle et que j’ai eu envie de rédiger ce billet à la suite de mon écoute ^^. Ce putain d’épisode d’Emily Lake à la fin de la saison 3 quand Steve meurt :'(. Bon, quand on ne connait pas la suite, si, on pleure. Et même si ce n’est qu’une cover et pas une chanson originale. L’un des exemples où je n’arrive même pas à écouter la version originale.

And if I only could,
Make a deal with God,
And get him to swap our places…

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Elliott SmithSay Yes (Good Will Hunting)

Ohlala. C’est cruche, mais c’est beau quand quelqu’un réalise qui est le grand amour de sa vie, prend les choses en main et décide de se bouger :’). Je sais que c’est un peu différent pour ce film puisque toutes les chansons ont été écrites exprès, mais bon. Certes, il s’agit d’Angeleyes qui est la plus connue dans l’OST, mais j’ai toujours eu une préférence pour Say Yes ^^.

I’m in love with the world
Through the eyes of a girl,
Who’s still around the morning after…

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Snow PatrolChasing Cars (Grey’s Anatomy)

Ouaip. Même pour ceux qui n’aimaient pas Denny, il avait quelque chose de larmoyant dans cette scène… Et l’idée de reprendre cette chanson dans l’épisode musical est bien sûre merveilleuse. En soi, toutes les chansons de l’épisode musical sont géniales donc bon… il était difficile d’en choisir qu’une x’D.

Those three words
Are said too much
They’re not enough…

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The SmithsThere is a light that never goes out (500 Days of Summer)

Juste que… oui, quand il l’écoute dans l’ascenseur, quand elle la fredonne, quand ils se mettent ensemble. C’est choupinou quoi :’D. Tout ce que j’aime bien chez Deschanel et que je déteste dans New Girl… Puis j’avoue, ça change de les entendre chanter sur le générique de Charmed haha.

And in the darkened underpass
I thought Oh God, my chance has come at last
(But then a strange fear gripped me and I just couldn’t ask)

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Mike DoughtyI hear the bells (Veronica Mars)

Allez, par hommage au futur film qui va sortir sous peu :’). ZE moment où les partisans du ship LoVe (pour Logan/Veronica bien sûr x’) ont été comblés. Il faut bien avouer qu’il fallait du courage et que le moment était inévitable :’p. Ils étaient plein d’illusions… Je me demande comment le film va aborder leur relation d’ailleurs.

I hear the bells
They are like emeralds, and
Glints in the night
Commas and ampersands…

Après discussion… j’ai décidé de rajouter également celle-ci, car bon, « this song goes out to my friends in the Tritons. »

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SiaBreathe Me (Six Feet Under)

OHLALA. Comment ne pas pleurer là, franchement ?? Il y a de ces chansons que jamais ne pourront être réutilisées dans une série car on se dira simplement « ce ne sera jamais aussi adéquat que dans SFU ». Et malheureusement, ce sera certainement vrai… Quelle fin de toute beauté…

Help, I have done it again
I have been here many times before
Hurt myself again today
And the worst part is there’s no one else to blame…

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Vampire WeekendOttoman (même si toutes les chansons en général me font penser à Nick & Norah’s Infinite Playlist :’)

C’est la toute première fois, quand Nick & Norah est sorti sur nos écrans que j’ai découvert Vampire Weekend qui est très rapidement devenu mon groupe favori :’). Du coup, oui, chaque fois que j’entends une de leurs chansons, je me dis, DIEU MERCI pour ce film !

Ottoman couch, how handsome your furniture
Lovelier now, but dressed for a funeral
Begging you to sit for a portrait on the wall
To hang in the dark of some parliamentary hall

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Kaiser ChiefsRuby (Demons)

Cette série de la BBC était vraiment… mauvaise. Pour tout vous avouer, j’ai un peu plus ou moins découvert Kaiser Chiefs que je ne connaissais pas avant (oui, honte sur moi). Du coup, quand ils balancent ça au début du premier épisode, ben forcément, ça m’a marquée. L’unique saison n’ayant pas vraiment attiré beaucoup de spectateurs, je n’ai pas pu retrouvé la scène sur YouTube, du coup, j’ai seulement mis le clip officiel de la chanson x’D.

‘Cos theres nothing at all
Except the space in between
Finding out what you’re called
And repeating your name…

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Emily Browning Sweet Dreams (Sucker Punch)

Alors, je n’aime pas vraiment les covers de cette chanson d’habitude, surtout celle assez populaire de Marilyn Manson, je dirais que ce n’est pas mon style habituel. Mais quand la mélodie a commencé dans le film de Snyder (que je n’ai pas trop aimé non plus d’ailleurs), c’était définitivement une version qui collait parfaitement à l’ambiance. En plus, pour une fangirl, avoir l’actrice qui chante une chanson, c’est un grand plus. Donc, ouais, j’aime vraiment bien :’).

Sweet dreams are made of this
Who am I to disagree
I travel the world and the seven seas
Everybody’s looking for something…

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Imogen HeapHide & Seek (The O.C.)

Quand même, c’était les 10 ans de la série récemment et on ne peut pas mentionner la popularité de cette scène qui a eu sa propre parodie par The Lonely Island ^^. Quand Marissa shoote Trey (Tray ?) dans ce finale de saison 2. Mais c’était quand même une scène hyper émotionnelle :'(. Et The O.C. nous aura vraiment apporter de très beaux groupes :’). Cette interview de Josh Schwartz par Vulture est assez sympa d’ailleurs.

Ransom notes keep falling out your mouth
Mid-sweet talk, newspaper word cut-outs
Speak no feeling, no I don’t believe you.

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The Cardigans Lovefool (Romeo + Juliet)

En gros, c’est un concept de film auquel je n’ai pas du tout adhéré. Le décalage toussa (la mégalomanie de Luhrman), mais qu’est-ce que cette chanson était parfaite et symbolique du couple.

Reason will not lead to solution
I will end up lost in confusion
I don’t care if you really care
As long as you don’t go…

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Ray Parker Jr.Ghostbusters (Doctor Who)

Ouais, étrangement, cette chanson faite pour le film éponyme ne me fait pas du tout penser au film x’D. Plutôt, elle me rappelle l’épisode de la saison 2 Army of Ghosts où le Docteur sort son grand engin, son aspirateur bien sûr, et chantonne la chanson avec Rose qui s’esclaffe avec ^^. Et la scène me fait toujours autant marrer.

If it’s somethin’ weird an’ it don’t look good
Who ya gonna call?
(Ghostbusters!)

Bien sûr, j’en passe et des meilleures. En vrac qui me viennent à l’esprit, Kiss Me de Sixpence None The Richer qu’on a pu entendre dans Dawson’s Creek, et… et… pfffiou il y en a trop du coup c’est le vide intersidéral là x’D. Et vous, quelles chansons rappellent votre série/cinéphilie :’D ?

Challenge accepted! (j’enchaîne…)

Oh my. C’est une chaîne x’D. Mais comme les questions sont intéressantes, (que je peux faire d’une pierre deux coups) et que c’est plutôt drôle, je perpétue la chaîne d’amdsrs et de ladyteruki car je ne veux pas être le maillon faible *sort*. Et comme je suis très obéissante, je respecte les règles (Poster les règles sur le blog ; répondre aux 11 questions ; inventer 11 nouvelles questions ; partager le tag avec 11 personnes en mettant un lien vers leurs blogs et leur annoncer la nouvelle !).

1) – Ton pire souvenir capillaire : Au lycée, en seconde, j’ai eu ma phase « manga » et je me suis fait des mèches violettes. Quand ça s’est décoloré, ça a terminé en orange (le type d’orange qu’ont tous les Asiatiques…). L’horreur.

– Quelle est la série la plus vieille que tu aies regardée ? (évidemment j’accepte la réponse si tu n’as vu que le pilote) : Ce qui me vient à l’esprit, c’est les Doctor Who originaux… Comme beaucoup de gens de ma génération, je crains d’arborer une distance avec les œuvres « classiques ».

2) – Ton dernier fou rire : Je pense que je suis bon public, mais je crois que c’était pendant les commentaires des Oscars hier soir ^^.

« Le lycée est un champ de bataille pour le coeur »… quelle est la série qui ressemble le plus à l’adolescence telle que tu l’as vécue ? Ça va sembler idiot, mais je pense que c’est Gossip Girl. Les riches (école privée) dans leur cercle, leur niveau de popularité et les marginaux (moi x’D ?).

3) – Un prof qui a marqué (en bien) ta scolarité : Oulààà. Il aurait fallu que je sois attentive pour ça. Mais peut-être ma prof de littérature de 1re. Une culture incroyable, une douceur dans son être, une passion pour l’enseignement.

– Quelle est la toute première série que tu te souviens avoir regardée, même vaguement, quand tu étais vraiment jeune ? Étrangement, j’ai un souvenir très clair de La petite maison dans la prairie, mais je serais incapable de dire si c’est vraiment la première :’).

4) – Un coup de coeur pour une ville? Si on exclut Paris (car je pense qu’il y a une raison pour laquelle on dit que c’est la plus belle ville du monde :’), je ne vais pas être originale, mais je vais dire New York. Il y flotte dans l’air un sentiment de rêve qui est sur le point de se réaliser…

– Faut-il protéger les enfants des fictions « dures » ou au contraire leur apprendre progressivement à repousser leur seuil de tolérance ? C’est une question où il faut un juste milieu à mon avis. Il faut les protéger, c’est sûr, par exemple, les minimums d’âge existent pour une raison. Mais après, il ne faut pas les protéger à vie, mais leur apprendre progressivement. Sinon ça finit par ce qu’on vit dans la société actuelle, ils « découvrent » la vie de plus en plus jeune… et pas toujours les bons côtés.

5) – C’est quoi pour toi la fin de l’innocence? Quand on se rend compte que le meilleur est passé et qu’on vieillit.

La faute d’orthographe ou de grammaire que tu sais que tu fais souvent, mais que tu continues de faire quand même : En orthographe « un tollé » que j’écris toujours « une tollée » x’D. Et sinon, y en a d’autres mais qui ne me reviennent pas…

6) – Ce qui peut te faire sortir de tes gonds en public : Je ne me rappelle pas d’une situation pareille… Il m’arrive de « m’exciter » en public, quand on parle de Firefly par exemple *sort*, mais m’énerver, je ne crois pas que ça m’arrive…

– Quelle série, qui en manque dramatiquement, mériterait un générique digne de ce nom, et dans ce cas, à quoi ressemblerait-il ? Tiens, c’est drôle, j’y pensais récemment justement. Je vais en citer deux, Grey’s Anatomy qui passerait sur une musique assez classique, à la Vivaldi ou Chopin, avec une couleur/image originale, avec les personnages souriants et pas trop de « patients », et on verrait les acteurs principaux apparaître dans l’ordre alphabétique (avec un Jackson torse nu) , et ça finirait sur les portes automatiques avant du Seattle Grace Mercy West :’D. Pour l’autre série, ce serait Chicago Fire, et là je vois plus une chanson du style Aerosmith, avec un filtre un peu rouge/terne pour donner un côté un peu vintage, ça ouvrirait sur le visage inquiet du Chief, mais sans le nom de l’acteur car je le vois très bien à la fin « and Eamonn Walker as Chief Wallace Boden » dans une police classique comme Times ou autre :’p.

7) – Une storyline de série que tu aurais réécrite si tu avais pu : Il y en a beaucoup… Trèèès récemment, dans The Good Wife je crois. Kalinda Sharma. C’était du grand n’importe quoi, je n’aurais pas fait intervenir son « mari », mais je lui aurais donné autre chose à mettre sous la dent. N’importe quoi (Lana de préférence *sort*). Plus « lointainement », je mentionnerais Alias. Je ne comprends toujours pas pourquoi Abrams a tourné sa série vers la prophétie de Rambaldi. Jusqu’à la fausse amnésie de Sydney, j’adorais Alias, mais après, c’est parti en délire. Je pense que j’aurais modifié la storyline de Michael et Sydney en fait. Je ne les aurais pas fait revenir ensemble.

– Si je te demande d’associer une série à une époque de ta vie, de laquelle me parles-tu et pourquoi ? Au jour d’aujourd’hui, Underemployed a vraiment fait tilt chez moi. C’est pas compliqué à expliquer, mais en bref… ouais, je m’y suis retrouvée.

8) – Scénariste, éclairagiste-accessoiriste, réalisateur, monteur ou acteur? Scénariste, je pense. Idéalement bien sûr. Et expérimentalement, actrice x’D.

– Si tu écrivais ton autobiographie, quelle célébrité enregistrerait la version audiobook ? Ah. Bonne question :’O. A l’heure actuelle, je dirais Emma Stone. J’aime beaucoup sa voix un peu éraillée, et elle est drôle à écouter et comme je pense que si j’écris une autobiographie (haha), ce serait plutôt humoristique :’D. Mais si c’est quand je serai plus âgée, ptete plus Lana Parrilla qui a une maîtrise beaucoup plus grande de sa voix. Stable, assurée, et adaptable.

9) – Quel personnage de série voudrais-tu déplacer dans une autre série? Ellen Parsons de Damages que je mettrais dans Parks and Rec :’D.

– Quand tu fais une crêpe-party, quels sont les ingrédients dont tu tartines systématiquement tes crêpes ? Lait concentré ou sucre glace :’D.

10) – Une fin de série, c’est mieux trop tard avec remords ou trop tôt avec regrets? Trop tard, car au moins, on en aura profité le maximum. Puis, je doute que ce soit des remords mais plutôt une rancœur ^^.

– Cite un film que tu as l’impression d’être la seule personne au monde à aimer : Hum. A walk to remember. L’adaptation du bouquin de Nicholas Sparks avec Mandy Moore et Shane West qui date de 2002. Tout le monde trouve ce film trop niais, ce qui est le cas, mais il est trop beau aussi !

11) – On est reçu comment chez toi? Il y aura toujours à boire et à manger en tout cas x’D. Je m’en rends pas trop compte, j’aime bien quand les gens sont à l’aise, donc j’essaye de les mettre à l’aise ^^’.

– C’est l’apocalypse et Dieu, qui t’a à la bonne, se propose de sauver UNE personne à Hollywood, et une seule. Quelle vie épargnes-tu et pourquoi ? OMFG. Joss fucking Whedon. Merci Dieu.

Pour mes questions, euh… mon manque de créativité toussa… J’espère que ça ira ‘-‘.

1/ Vous vous retrouvez devant votre acteur/actrice préféré(e). Une photo ou un autographe personnalisé est possible, lequel choisissez-vous ?
2/ La chance vous sourit, un gros studio a accepté de financer grassement votre adaptation d’un roman à succès. De quel roman s’agit-il et qui castez-vous dans les rôles principaux ?
3/ Dans quelle série vous verriez bien un épisode musical ? Ils chanteraient des chansons originales ou des reprises ?
4/ Les gens beaux à la télé, c’est bien ou pas ?
5/ Un soir, vous décidez d’aller au restaurant, et par une chance inouïe, le chef vous offre le repas en insistant sur le fait que vous puissiez commander tout ce qui vous plaît. Quel est le menu parfait ?
6/ Vous menez une double vie, que cachez-vous ?
7/ « Il est 6 h au clocher de l’église, dans le square les fleurs poétisent… » vous faites la queue pour acheter les billets du concert de votre vie. Mais qui ?
8/ Votre/vos DDE vous lâche(nt). Qu’est-ce que vous retéléchargez en premier ?
9/ Dans un Etat totalitaire, le dirigeant vous donne carte blanche pour imposer une loi, que stipule-t-elle ?
10/ Le Docteur vous propose de vous emmener n’importe où à n’importe quelle époque, où aller ?
11/ Vous venez de mourir, quel est le premier souvenir qui défile sous vos yeux ?

Lady a dit qu’on ne pouvait pas toucher son père :’/, mais ça me perturbe ça ! Et les gens qui ont été tagués plusieurs fois vont être heureux (je crois que je ne vais pas les obliger x’). Les questions restent ouvertes à tout le monde, mais je vais « taguer » Les Critikeurs, Toto qui a toujours les mêmes goûts que moi :’p et ben, ceux qui le veulent ^^.

MTV rocks (si si)

Mention de plusieurs séries de la chaîne, saisons finies/annulées, sans vrais spoilers.

Il y a des phrases qu’on n’aurait jamais cru dire un jour. Ex : « Jude Law a retrouvé des cheveux. » Ah non, ça n’arrivera jamais ça *sort*… En revanche, « j’aime les séries de MTV », eh bien, c’est tout à fait vrai. Enfin, je crois… Du moins, je suis agréablement surprise ^^. J’ai toujours associé cette chaîne à un public de jeunes, avec des clips de musique pas toujours très « PG-13 », conduite par une volonté d’être totalement mainstream (tiens, mon auto-correcteur live veut changer « mainstream » en « instrumentaire » :’O). Un peu comme Skyrock quoi. Et ça ne me concernait pas car je suis trop une rebelle anti-conformiste qui n’aime pas ce qui est mainstream (véridique x’). En gros, c’était principalement de la musique qui se veut branchée. Les MTV Video Music Awards en sont l’exemple parfait. Après, il y a eu l’explosion de la télé-réalité, et oh my, de la scripted reality, et la crédibilité de la chaîne en a encore pris un coup. Dois-je mentionner l’incroyable concept de Jersey Shore qui a connu déjà 6 saisons ? Qui a révélé Snooki et comparses. Mais j’avoue, récemment, certaines séries de MTV ont juste attiré mon attention.

Il y a une certaine fraîcheur qui se dégage de leurs séries originales (oui, je ne parle pas de l’enfer de leur télé-réalité, car je crois qu’ils s’en sortiront jamais). Je ne dis pas que les concepts sont grandioses, ni que les acteurs sont extrêmement bons, ni qu’il n’y a pas d’incohérence… Mais il y a indéniablement un petit quelque chose. Un peu comme à la rentrée des classes quand tous vos profs sont d’un ennui mortel (qui font les mêmes blagues chaque année), et que parmi cette vague de vieillards bien-pensants, vous en avez un petit jeune qui pète la joie de vivre et qui est encore passionné par son boulot et qui a mis à jour son cours durant l’été. Ben quand j’ai vu Death Valley (dire que je regrette la série est un euphémisme) pour la première fois, c’était un peu ça. Les vampires, loup-garous, zombies, c’est du vu et revu, on est d’accord ? Ben pourtant, ils ont réussi à faire du neuf en recyclant le vieux. Une touche d’humour décalé, des répliques improbables, que dis-je, un univers improbable, et c’est parti. La parodie ne tue pas. Pour Teen Wolf, pareil. On se dit qu’avec un titre et un plot pareil, ça ne doit pas casser trois pattes à un canard, résultat, bonne surprise ! Merci le cast ! Et le scénario a un vrai suspens !

Autant, dans les teen series, comme The Hard Times Of RJ Berger ou Awkward., je pense que l’identification est facile et un peu grossière, et même pour les plus âgés, ils jettent un regard léger sur les persos. Quant à Underemployed (qui finira sans doute annulée…), la série jongle avec humour les déboires amoureux et la crise économique, donc la vie moderne des jeunes adultes (sauf pour l’Asiate, genre elle est proche de la quarantaine et elle joue une twentysomething). Ce qui marche dans ces séries, c’est la situation d’origine qui est drôle. Aka un membre démesuré chez un loser, un suicide raté pour une ado comme les autres, un bébé imprévu chez des post-ados. Je me dois juste de mentionner un syndrome dans Underemployed, ils sont censés être sans le sou, mais ils détiennent un appart/loft immense (comme dans toutes les séries US semble-t-il) ! Bref, tout ça pour dire que c’est la petite folie chez les persos qui est amusante. Car le surjeu dans leur cas est carrément un point positif. Je pense à la conseillère d’orientation, aux parents, aux clients… c’est un élément comique indispensable. Oui, tout est rempli de clichés, mais limite j’ai envie de dire des clichés « drôles » et qui évoluent en plus. Mais bon, s’il y a quelque chose, il manque aussi définitivement quelque chose d’autre pour en faire de véritables bonnes séries. Malgré tout, c’est une nouvelle ouverture intéressante. Et oui, toutes les références « contemporaines », aka, une pseudo culture pop marchent sur moi.

Ils ont récemment connu des ratés aussi. Comme les tentatives de remakes UK. Je pense à Skins, à The Inbetweeners. Il faut garder à l’esprit que ça reste une chaîne pour jeunes, ils beepent donc toutes les insultes (le pire qu’on puisse laisser doit être « jerk »), donc quand ils disent fuck, c’est assez drôle. Et quand on a affaire à des séries comme Skins ou The Inbetweeners… vous imaginez bien qu’il y a des tonnes de gros mots, des notions pas très morales et des situations pas très catholiques. Leurs cousines US étaient juste absurdes. Foirage complet. Surtout quand on ne dispose pas des jeunes talents comme Nicholas Hoult, Kaya Scodelario, Joe Thomas etc. Je dois avouer que leurs jeunes talents ne sont pas des génies, mais déjà, j’apprécie le fait que ce soit des grands inconnus pour la plupart, qui acquièrent une certaine notoriété par la suite. Tyler Posey, il se fait un petit nom :’). En fait, j’ai l’impression que leur dosage dans la surenchère n’est pas bon. Autant, la dramédie/comédie semble relativement bien marcher, autant le drama pur… C’est pas encore ça. Puis ce n’est pas une chaîne comme MTV qui fait fantasmer les ados prépubères qui peut se permettre de reprendre Skins.

Loin de moi l’idée de dire que c’est parfait et que ça y est, MTV est sortie de sa spirale infernale de ridicule et se redore un blason (enfin, encore faut-il que la chaîne ait déjà eu un blason doré *sort*), mais je veux juste dire un mot en sa faveur. Ce n’est pas parce qu’un produit est étiqueté MTV qu’il doit être mis à la poubelle de suite. Peut-être que c’est une énorme ânerie ce que je vais dire, mais outre le côté divertissant de leurs séries, il y a un côté « ma vie est une série télé » qui fait personnellement mouche chez moi. Je ne dis pas que c’est la réalité, mais il y a une part de « on peut être spécial en étant banal ». Et c’est ce que beaucoup de gens espèrent quelque part. C’est vrai, ils ont tendance à tous être beaux, mais bon, on reste dans une série, hein x’D. En tout cas, elles remplissent bien la part de leur contrat, il y a du plaisir coupable pour les yeux, c’est sans prise de tête, on est intéressés par le sort des personnages et ça nous fait pousser des soupirs. Je trouve même la diversité ethnique des casts marrante x’D.

Les nouveautés de la rentrée – Partie Tou

Il reste encore quelques séries d’ici quelques semaines, et peut-être que je ferai également un tour du côté des UK (Moon Boy ou Hunted par exemple), mais généralement j’aime bien attendre que ces séries soient finies avant de les marathonner vu que souvent, il n’y a que 6 épisodes. Bref, la partie ouane avait plutôt des comédies, là, ce sont principalement des dramas (même si pour certaines, on se demande :’x).

Arrow (CW) : Le premier très bon point à noter est le costume du héros. Il avait déjà été dévoilé au Comic Con de San Diego cette année (et j’avais été impressionnée), mais il n’est pas plus mal de le répéter, il est plutôt bien réussi. Ce mélange de style moderne et de Robin des Bois (sans les collants x’). Les couleurs sombres ne font pas femmelette pour sûr. Le premier épisode en lui-même a offert pas mal d’action. Suivant un ordre chronologique, le spectateur a bien compris ce qui était arrivé à Oliver Queen aka Green Arrow. Processus logique, et plutôt bien amené. Les autres personnages se greffent peu à peu et on devine un plus grand complot qui va pouvoir servir de prétexte pour voir Green Arrow. Si la relation du duo principal (Stephen Amell vu récemment dans Private Practice et Katie Cassidy la it girl du moment qui retournera dans le dernier épisode de Gossip Girl) se dessine déjà, entre le love/hate, on sent également venir trahison et mensonge. Le grand méchant est là, l’action démarre. Forcément, la comparaison est facile avec Smallville. On ne va pas l’éviter. Mais la différence, c’est que Clark Kent était au lycée quand la série a commencé et là, Oliver Queen est déjà un golden boy presque mûr. Néanmoins, la touche ado est apportée par sa petite sœur, donc on aura toujours l’aspect problèmes d’ados pour garder le public de la chaîne. Puis, j’aime bien les arcs, alors la curiosité me pousse à continuer un peu avant d’abandonner :’).

Chicago Fire (NBC) : Les pompiers. C’est une belle communauté, très différente de celle qui nous est montrée dans Rescue Me mais qui nous rappelle plutôt un peu New York 911 (je ne remonterai pas jusqu’à l’ère d’Emergency!). Ce sentiment de déjà-vu est donc normal. Toutefois, cela n’est pas forcément négatif. En effet, une série traditionnelle peut être la bienvenue parmi toutes celles qui tentent de sortir du lot par leur originalité. Le pilot est très classique, tous les personnages nous sont présentés, le cadre est posé, et tout de suite, on voit les adjectifs qui vont être collés sur la tête de chacun sans oublier la touche émotion du début et de la fin. Il y a là encore une pléiade d’acteurs, et on mise fort sur l’attraction de la testostérone (Taylor Kinney vu dans The Vampire Diaries et pour le côte potins, il est également le petit ami de Lady Gaga, Jesse beurk Spencer qui a vite retrouvé du travail après House…), ou encore des atouts féminins (Lauren German, Monica Raymund dont le saut sur The Good Wife était fort sympathique). La romance est déjà dans l’air en plus des incidents qu’ils auront à faire face. Rappelons qu’il s’agit de la nouvelle série du créateur de New York Police Judiciaire, Dick Wolf, et que le monsieur connaît son travail fort de son expérience avec ses 20 années de Law & Order. Le style ne m’intéresse pas du tout, et j’avoue que je trouve ça plat. Je suivrai pas x’D.

Beauty and the Beast (CW) : Vous vous rappelez certainement de Lana Lang dans Smallville ? (Oui, cette série aura été une grande source de convergences cette année pour la CW x’) La pom-pom girl de service dans les premières saisons, qui deviendra la potiche de service dans les saisons suivantes… Imaginez-la en inspecteur de police dans le département de la Criminelle. Vous n’y arrivez pas ? C’est sans doute normal vu sa crédibilité (comme je le disais sur Twitter, autant que Rachel Bilson en médecin huhu), même si elle semble avoir mûri un peu depuis. La série ne dispose pas de grands moyens, cela se sent de partout (OMG la première scène où elle court devant les lumières de la ville et où ça pue le fond vert à plein nez), tant dans l’affaire à élucider que dans le reste. En plus du côté procédural (qui n’est pas vraiment important, avouons-le), il y a le mélodrame personnel de l’héroïne. Ce premier épisode a bouclé le mystère (qui aurait pu être intéressant) de l’identité de la Bête très rapidement, il reste à voir sur quoi la suite va porter. Le fantastique s’ajoute par touche légère et pourrait peut-être être exploitée d’avantage. Tant que la plastique du héros (car ouais, Jay Ryan n’est pas des plus laids x’) puisse porter la série plus loin et qu’elle ne tombe pas dans le mielleux ce qui risque pourtant d’arriver… Ah si, une chose, Kristin Kreuk s’est fait faire un blanchiment des dents je crois, car je me rappelle que ça me choquait sa couleur dans Smallville, et là, pas du tout :’D.

Nashville (NBC) : Un OST va-t-il sortir ? Car il y a eu plusieurs chansons déjà dans ce season premiere dont plusieurs se sont plutôt bien placées au classement iTunes US. De la country assez classique à une country plus commerciale, avec de forts accents texans. La couleur est annoncée d’emblée, ce sont bien de vrais chanteurs et pas que des drama queens. De surcroît, l’aspect politique ajoute un petit côté de complot à ce drame qui pourrait tirer sur le soap. Et surtout, qui n’aime pas la présence et l’élégance de Connie Britton (car la femme du « coach » dans Friday Night Lights primera toujours devant American Horror Story que j’ai jamais vu x’D) ? Surtout face à la blondasse fadasse et grognasse (kill a cheerleader, save the world, oui je l’adore) qui a détruit Ally McBeal *sort*. Certes, il s’agit d’une série musicale (et par définition, j’aime les séries musicales :’D), mais la country est un genre très apprécié outre-Atlantique (avec l’accent texan, j’aimerais bien qu’ils aient Blake Shelton en guest *sort encore plus loin*), donc je suppose que ça marchera sans doute mieux que Smash (qui est pourtant magnifique à suivre et j’avais préféré le pilot). Toutefois, le but n’est pas encore très net, même si on sent la concurrence entre les deux générations qui annonce des étincelles.

Emily Owens M.D. (CW) : Avons-nous là la série pour prochainement remplacer Hart of Dixie ? En tout cas, la CW a récupéré ses anciens acteurs (Justin Hartley, justement, l’ancien Oliver Queen de Smallville, ou encore Michael Rady vu dans Melrose Place 2.0 et c’est assez ironique car son ancienne collègue, Katie Cassidy, joue justement dans le nouvel Arrow. Bref.) pour travailler sur cette série. Un interne de première année arrive dans un hôpital. Effectivement, ce n’est pas sans rappeler Grey’s Anatomy, mais je crains que la comparaison s’arrête là. J’ai vraiment trouvé le pilot assez ridicule et gnangnan. En effet, Emily Owens (Mamie Gummer, la fille de Meryl Streep donc, qui aurait peut-être dû rester sur The Good Wife… je crois que même Off The Map était mieux ‘-‘) va retrouver non seulement sa rivale du lycée (n’oublions pas qu’on est sur la CW) mais également son ancien amour d’école de médecine. Personnages clichés, du gaffeur maladroit mais gentil au beau gosse assuré en passant par la garce de service. Et tout ce drama dans un hôpital. Ouaip, décidément, j’aimerais bien savoir si ça arrive vraiment.

666 Park Avenue (ABC) : Un œil au casting et tout de suite, on a le droit d’être emballé. Les honneurs reviennent très certainement à Terry O’Quinn et Vanessa Williams (dire que je croyais qu’elle ne savait que faire de la comédie potache avec ces rôles précédents dans Ugly Betty ou encore Desperate Housewives ><) qui nous surprennent agréablement. L’aspect fantastique marche plutôt bien malgré des effets spéciaux un peu légers. Comme l’intrigue se concentre principale sur l’immeuble, c’est intéressant s’ils vont développer l’huis-clos. L’audience malheureusement ne suit pas vraiment pour le moment. C’est la malédiction Rachael Taylor qui frappe en fait x’D. Cette blonde est aussi lisse qu’un parpaing, heureusement qu’elle n’est pas trop moche. Je ne sens aucune alchimie avec Dave Annable (que je n’aime pas en fait, et je sens déjà qu’on me maudit de partout). En fait, même si je n’aime pas la série, je ne comprends pas pourquoi elle ne marche pas (je prends Revolution par exemple, j’aime pas, mais je comprends qu’elle marche), y a du sexe/romance, du fantastique (qui fait un peu peur x’), des acteurs connus (plutôt beaux en plus), pas trop mal réalisé… C’est bizarre. C’est la case horaire du dimanche ?

Made In Jersey (CBS) : Il est facile de faire de l’humour avec les séries de prétoires. On l’a vu avec Ally McBeal (je crois que c’est difficile de ne pas mentionner cette série quand on parle d’avocats x’D), Eli Stone et plus récemment Drop Dead Diva. Cependant, il reste des limites. Des limites comme ne pas faire un mix de La Revanche d’une Blonde et Ugly Betty. Car on peut malheureusement tirer sur le ridicule. Et visiblement, Made in Jersey n’a pas vraiment convaincu vu qu’elle a été la première série annulée. Je ne suis pas sûre qu’elle sera regrettée… En tout cas, le retour de Kristoffer Polaha n’aura pas duré très longtemps.

Chaque année, j’ai l’impression que la conclusion est pareille. « Mais où sont passées les bonnes séries ? » J’avoue, l’an passé j’avais pas trop aimé grand-chose (même si au jour J, là, je dirais que Once Upon A Time a été une petite révélation) sur le coup, alors peut-être que ça viendra plus tard. Mais comme on dit, le « cru » 2012 n’est pas terrible, il y avait pourtant des projets osés… Mon coup de cœur restera Go On, et on verra par la suite ce qui s’améliore (j’en rêve encore…).

« That’s not my name! » – Des titres de séries

Une petite réflexion du moment. (Je blablate beaucoup en ce moment ^^)

Je donne un exemple. Ally McBeal. Prénom et nom. Je crois que c’est la seule qui me vienne à l’esprit et qui ait duré autant de saisons. Pour House M.D., je ne sais pas s’il faut ajouter une seconde exception car la situation est légèrement différente car le prénom manque. En tout cas, le titre correspondait bien à l’esprit de la série, « je m’appelle Gregory House et j’ai raison. » Donc, pourquoi pas ? De même, dans le cas de Castle, seul le nom de famille est employé, et un mot a la capacité d’accrocher plus qu’un prénom et nom couplés. Encore mieux, The Sopranos, toute la lignée est sollicitée (et c’est très bien pensé puisque tout le monde sait que la mafia, c’est une histoire de famille !).

Prenons les séries de la rentrée. The Mindy Project ou encore Emily Owens M.D. (que je n’ai pas aimé en passant, mais ça fera l’objet d’un autre post) par exemple, elle ne dureront pas pour moi. Bien sûr, il y a toujours des exceptions, mais le fait de lire un titre éponyme insinue toujours un certain égocentrisme. Oh oui, quel préjugé à deux francs cinquante :’D. Mais les a priori sont toujours difficiles à tuer. En fait, d’une manière générale, je n’aime pas les personnages principaux. Bien entendu, c’est pour faire l’intéressante et être anti-conformiste ! Mais plus sérieusement, il y a des héros que j’adore (oh Capt’n, my Capt’n Tight Pants), cependant la plupart se victimisent tellement que ça en devient vite lassant (et même dans les comédies car on ne suit que leurs déboires)… Tout ça pour dire que si l’attention est encore plus centrée sur eux, je me dis forcément qu’il y a baleine sous cailloux parce qu’ils doivent avoir quelque chose à se reprocher car leur construction est bancale, ou leur background n’est pas top. De même, cela implique également qu’on va sûrement beaucoup le voir. Beaucoup comme dans toutes les scènes… Et qu’est-ce que c’est horrible quand un personnage accapare toutes les scènes (Charlie Sheen, mes hommages). Bien entendu, c’est peut-être juste un leurre, et ils peuvent être très bien… (ou pas)

Personnellement, je pense donc qu’une série avec comme titre, le prénom et le nom du protagoniste principal est vouée à l’échec (c’est triste). En fait, de base, on devrait interdire les séries avec ces titres. Franchement. Et si l’acteur/actrice principal quittait la série ? Le pire, c’est avec les versions françaises (et pourtant, je ne suis pas une anti VF à 100% :’). Tout le monde se rappelle de l’hécatombe des Frères Scott. C’était déjà ironique quand l’un des « frères » s’est barré, mais quand les deux n’étaient plus là, c’était juste ridicule. Un peu plus récemment, Nick Cutter et les Portes du Temps y a eu droit aussi. Heureusement, avec un titre de ce genre, il était plus facile de trouver une parade. Zou le Nick Cutter. Petite précision toutefois, s’il y a une dénomination ou un adjectif en plus du nom, c’est une autre histoire. Les cas gênants sont vraiment ceux qui n’ont que deux mots qui forment le nom d’un personnage. Je ne vais pas blâmer Nurse Jackie par exemple :’D.

Ces titres nominatifs peuvent avoir une variante, en effet, si les héros sont deux, on verra apparaître les deux noms. Toujours actuellement, Franklin & Bash, Rizzoli & Isles… D’emblée, on voit le topo, deux personnes aux méthodes différentes (et généralement opposées) qui vont travailler ensemble, que ce soit dans un cadre juridique pour la première série ou policier pour la seconde. Celles-là ont quand même tendance à bien marcher (parfois). C’est cash comme approche. Will & Grace, Dharma & Greg (j’en passe et des meilleures)… au niveau des comédies en revanche, il semble qu’elles aient plutôt opté pour les prénoms. Normal, c’est une manière de se sentir plus proche d’eux afin de rire avec. Dans les séries plus sérieuses donc, on n’a pas ce souci. Et étonnamment, vous le remarquerez, l’un des noms est toujours très court, à savoir une syllabe. Résultat, le nom sonne encore plus facilement et permet une mémorisation immédiate (pour l’anecdote, je trouve que Rizzoli & Isles à haute voix a une très jolie sonorité x’D). Et en plus, j’ai l’impression que c’est plus facile à prononcer du coup.

Pour tout avouer, il est certainement impossible de définir ce qu’est un « bon » titre et comme tout ce qui concerne la créativité, il n’y a pas de recette miracle. Mais ce serait bien (et là, je vais m’attaquer directement à la VF) de respecter l’esprit de ce que sera/est la série. La traduction de White Collar me reste toujours en travers de la gorge. Qui a envie de regarder un FBI : Duo très spécial ?! Dans une moindre mesure, j’avais très mal avalé la pilule pour Being Erica aussi. Je trouve que c’est très différent de dire Les Vies Rêvées d’Erica Strange car désolée, mais elle ne rêve pas ‘-‘. J’aimerais vraiment savoir qui décide de cette adaptation, et surtout à quel niveau ça se passe (si ça remonte au président de la chaîne, ou il est totalement en dehors de ce genre de décisions artistiques).

Bref, je voulais juste soulever ce petit point ici car parfois, je trouve vraiment que les titres de séries sont dénués de sens et inadéquats (même en VO). Je ne sais pas qui donne l’aval à ce sujet (encore une fois), mais ils devraient procéder avec un processus plus compliqué (pour que d’autres gens puissent les dissuader de ce baptême). J’ai bien conscience que ce n’est pas facile de donner un bon titre et je suis certaine que plusieurs se sont cassées la figure à cause de ça. Mais soyez plus créatifs que diable :’O. Merci d’avance :’D.

Lettre ouverte à M. Moffat

Et il y a des spoilers de "The Angels Take Manhattan" :').

Très cher M. Moffat, (oui, dans le monde alternatif où il comprend le français hihi)

Depuis la reprise de Doctor Who cette année, je ne suis pas du tout satisfaite, mais alors vraiment pas. Et je parle en mon nom quand je vous dis qu’il faut vous reprendre !

Je me rappelle fin 2007 quand j’ai commencé cette série qu’est Doctor Who (oui, je sais, je ne suis pas une « vraie » fan de la première heure, mais il faut un début à tout) en cours de droit constitutionnel (pour vous donner une idée…), par un épisode de la saison 2. Absolument, le premier épisode même, et j’avais été juste émerveillée par la ville de « New New York ». Et je trouvais que ce « Doctor » et son amie blonde étaient trop mignons ensemble (oui, oui, j’étais une néophyte). Puis en rentrant chez moi ce même jour, j’ai *censuré* la saison 1. Pour la première, je voyais Christopher Eccleston qui m’avait impressionnée par sa grande taille et ses expressions robotisées (pour de vrai) et Billie Piper qui avait vraiment une grande bouche par rapport au reste de son visage. Tout de suite, j’ai accroché à ce monde fantastique, à ces aventures hors de l’espace-temps. Ensuite, saison 2 et là, BOOM. David fucking Tennant. Je suppose que pour de nombreuses personnes, ce fut le coup de foudre immédiat. Je veux dire, qui n’en a pas eu, franchement ? Je ne veux pas être passéiste ou même réactionnaire, loin de moi cette idée, mais dans un monde utopique où le Docteur existerait, il aurait les traits de Tennant… sur le moment du moins.

Puis est arrivé Matt Smith. Matt Smith le renégat, l’imposteur, l’opportuniste, le substitut. Bon, il y a trop de négationnisme dans l’air, je vais me contenter de dire le dernier Docteur (en vérité, je ne l’ai pas détesté autant, mais mon souvenir est parasité par mon sentiment actuel). Je crois que le plus grand défaut que je puisse lui trouver c’est son jeune âge. C’est un bébé. Je ne retrouve pas cette intemporalité du Docteur. Enfin, bref, je ne l’aime pas. Mon instinct me dit qu’il n’est pas authentique… Cependant, j’ai quand même voulu lui donner une chance. Au cours des saisons, ce fut vraiment de pire en pire… alors que durant la 6e je lui ai carrément offert le bénéfice du doute puisque la saison 5 était plutôt bonne à mes yeux (de très bons épisodes, vraiment, empreints d’une certaine douceur même). Mais c’était le début de la fin à partir de la saison 6. Pour être arrivée au point de songer à arrêter Doctor Who (qui fait partie de mes dix séries préférées, sachant que la moitié est composée de séries arrêtées/annulées) pendant la dernière saison, je peux vous dire à quel point je suis déçue… mais on ne peut pas vraiment vous quitter M. Moffat (ni le Docteur et encore moins Rory), quand on garde à l’esprit que vous êtes celui qui a réalisé quatre de mes cinq épisodes préférés de toute cette saga. Seulement, ce dernier épisode, ce dernier « The Angels Take Manhattan », ce « farewell to the Ponds », c’en est trop. J’en ai marre. Je vais me pendre et je vais laisser une lettre de protestation devant cette grotesque plaisanterie en signe de revendication.

J’en ai marre qu’Eleven soit toujours là à faire des simagrées à hurler le nom d’Amy partout en criant des « What’s happening? » et en gesticulant comme un primate. J’en ai jusque là de le voir égoïste et immature tout le temps à agir en gamin capricieux qui n’a pas été capable d’obtenir son jouet dans le bac à sable (oh et c’est pas comme ça que tu te feras des amis). J’en ai ras-le-bol de son côté je-sais-tout sans jamais écouter les autres car de toute façon il a toujours raison. J’en ai plein le dos de son arrogance et de son humour pas drôle auquel il est le seul à réagir. Voilà, le Docteur m’épuise (et en plus, il y aura encore une saison de plus avec lui). Je croyais qu’il était « a good man goes to war », pas « a conflicted man with blurred principles » bon sang ! La volonté de le rendre humain de par ses défauts est admirable, vraiment, mais c’est un SEIGNEUR DU TEMPS, pas un humain ! Je ne veux pas que le Docteur que je montrerai à mes enfants (enfin, ceux que j’aurais eu dans un monde parallèle) soit d’accord pour user de la violence et soit pessimiste comme pas deux ! Non, je veux un être pédagogue qui sera un modèle pour eux et la génération d’après.

Et Amy Pond. Quelle déchéance. La lente agonie vers l’inutilité. Où est la pétillante rouquine qui est apparue comme un souffle de fraîcheur dans la saison 5 ? Celle qui a pu remplacer Donna Noble sans qu’on puisse trop la regretter ? Pourquoi est-elle devenue cette Mlle Je-vous-méprise qui se prétend compagnon du Docteur ? Cette Regardez-moi-car-j’ai-la-classe qui est censée déborder d’amour pour son mari mais qui se fout de sa fille comme d’une guigne ? Pourquoi la « girl who waited » est-elle maintenant une « girl who stayed in stand-by » ? Voilà. Amy a perdu de son intérêt peu à peu. Pas que depuis cette saison 7, déjà vers la fin de la saison 6 elle semblait faire acte de présence pour remplir le quota féminin. La potiche de service en somme. (Et je ne signalerai pas au passage qu’on dirait que Karen Gillian a un peu gonflé du visage dans cette saison.)

Pauvre Rory Williams. Rory qui se retrouve un peu au milieu de ça en bon loser qu’il est. Impossible de le trouver antipathique… De toute façon, c’est toujours ceux en qui on en attend le moins qui nous surprennent le plus. Car il n’y a pas de déception possible avec eux. Introduit comme un personnage secondaire qui servait à solidifier celui d’Amy, il a d’abord réussi à gagner ses galons de compagnon. Puis finalement, la pire chose est arrivée, il a réussi à voler la vedette au Docteur. Comment est-ce concevable ? C’est le Docteur ! Le curateur de l’univers ! Un simple être humain, qui a attendu 2000 ans par amour, de par sa maladresse, son naturel gaffeur, a charmé un public auparavant fidèle au seul Docteur. Même si le jeune Arthur Darvill semble planer la moitié du temps, on lui pardonne, il a rendu tout son sens au mot attachant.

Toutefois, je ne conteste pas le talent de ces trois acteurs principaux. Ils sont doués sans aucun doute. Ils ont juste peut-être trop mis du leur…

Pour en revenir au dernier épisode, je n’ai pas aimé qu’il se passe aux Etats-Unis, je n’ai pas aimé les lunettes d’Amy, je n’ai pas aimé le titre de l’épisode car seuls les Daleks sont à Manhattan d’abord… (nan mais sérieux, un épisode avec des dinos passe encore, un autre au Far West why not, mais maintenant la STATUE DE LA LIBERTE en Ange ??!! Et c’est normal ?! Fucking pathetic! Vous avez vu les posters promos ? Mais au secours !). Qu’est-ce que j’ai aimé au final ? Ah oui, en fait, je crois que la seule scène authentique que j’ai trouvée, c’est celle sur le toit du Winter Quay avec les effets spéciaux hyper cheap (j’en ai ri, j’ai retrouvé l’aspect folklorique anglais de la série). Juste un petit up pour la toute dernière scène dans le TARDIS entre River et le Docteur. Ouais, juste celle-là.

Pourquoi le Docteur n’a à la bouche que le nom d’Amy ? Sa réaction m’a écœurée, il s’en fout de Rory alors ? Pauvre petit Docteur qui va finir tout seul… oui, ça a toujours été l’une de ses craintes, mais de là à ne plus vouloir protéger ses compagnons… (encore cette humanisation qui m’énerve, je suis désolée) Et ce ralenti à la noix lors de la chute de l’immeuble, seriously ?! Pourquoi River Song, pardon Professeur River Song (que j’ai adoré revoir car j’aime beaucoup ce personnage) ne sert strictement à rien dans cet épisode alors qu’elle est là ? Que fait-elle ici d’ailleurs ? On le saura probablement plus tard pour tromper les esprits. Pourquoi le Docteur est-il aussi défaitiste alors qu’il prône qu’il y a toujours une solution ?! Essayez de régler ça bon sang, non Rory n’est pas voué à mourir fatalement ! Mais sortez donc de cette obscurité bordel ! Sourire, ce n’est pas interdit, ça peut même aider. Ce n’est pas cool de ne pas sourire, vous savez ? Ah oui, l’un de mes autres reproches. J’ai vraiment l’impression que la série se veut plus « cool » qu’autre chose ces derniers temps.

Que je sois claire. Ce n’est pas tant la narration ou la réalisation que je critique, car en fait, je trouve que dans l’ensemble, l’épisode est très solide (tout comme les précédents), le coup du livre était bien pensé, les dialogues font toujours mouche, l’utilisation des Anges était la bienvenue (je n’ai aucun problème à voir « recycler » des espèces régulières de la franchise, surtout si elles sont adéquates), mais c’est le scénario global tout simplement. La direction générale que prend cette série m’est totalement incompréhensible. Je suis sûre que vous voyez le « bigger picture »… et quand ce plan sera dévoilé à nous, pauvres téléspectateurs, je serai probablement coi devant tant de génie (car tout prendra sens), mais ce que je vois là, et cela depuis deux saisons, c’est un show qui ne m’attire plus. J’ai l’impression de ne plus aimer l’essence de Doctor Who. Et je vous assure que ce sentiment craint à mort. Car même si la conclusion est excellente, ce goût amer me restera en bouche.

Donc en effet, c’est super triste de voir Rory et Amy partir (franchement, j’en ai pleuré à la fin), MAIS BORDEL QUELLE SORTIE DE MERDE. « Coucou, c’est super, on n’est pas morts en fait ! – Ziiiou disparus. » S’ils trouvent X raison de revenir après, si j’étais Rory, je vous botterai les fesses pour dire « hé mec, t’aurais pu me laisser dire une réplique d’adieu quand même ! ». Le pire départ de toute l’histoire des passagers du TARDIS. Sérieusement, même la mère de Rose a eu droit à une sortie plus digne. Et même leur passage en amoureux n’a pas touché ma corde sensible. Enfin, c’était poignant, mais euh… distant ? Tout l’amour qu’ils se portent ces deux-là a été une très belle histoire ces dernières saisons. Vraiment, un très bel épanouissement, pour finir sur « ça ». A la limite, j’aurais préféré une mort claire et nette. Sans rature, sans « et si ? », sans retour. Définitif. FIN (je crie beaucoup aujourd’hui car c’était vraiment la goutte d’eau qui m’a saoulée…). La boucle est bouclée. Mais non. La voix off d’Amy qui revient pour quelques lignes ridiculement niaises et on espère sincèrement que le Docteur ne l’écoutera pas…

L’épisode de Noël a intérêt à rattraper ce ratage monumental à mes yeux. Ceci est une supplication. Et s’il vous plaît, une régénération prochaine. Après la saison 8, pitié.

Je me rends bien compte que beaucoup ne partagent pas mon avis puisque Doctor Who gagne de plus en plus d’adeptes. Et c’est tant mieux car c’est une série qui le mérite plus que tout. Mais est-ce trop demander que de voir de la joie de vivre à l’écran parfois ? Et pas juste à la sortie du TARDIS (et encore, quand c’est le cas). J’ai envie d’être comme un nouveau-né qui s’extasie, à découvrir de nouveaux mondes et de nouvelles créatures, à voyager avec des étoiles plein les yeux en compagnie des passagers de la cabine téléphonique la plus connue de l’univers qui s’émerveillent en même temps. Je ne veux pas me dire chaque dimanche matin (car bon, désolée de ne pas vouloir regarder en live stream et d’attendre la web-dl le lendemain matin) en démarrant mon épisode « j’espère que l’épisode ne sera pas trop flippant. » Déjà, au changement de générique cette saison, je me suis inquiétée. Rien que la musique semblait plus oppressante (non pas qu’elle soit mauvaise, hein, M. Gold s’en sort toujours très bien, mais c’était juste sinistre). Et en cinq épisodes… il y a juste eu Dinosaurs On A Spaceship qui était drôle et regardable pour des enfants à mon humble avis. Je ne vais pas repartir dans l’éternel débat du tourbillon d’assombrissement que connaît la série, mais il y a une part de vérité. Je ne veux pas que la série mûrisse ou que sais-je encore. Je veux que ce soit du divertissement familial ><.

Sincèrement vôtre,

Une spectatrice qui s’est toujours crue adepte de Doctor Who avant que les derniers épisodes remettent sa foi en cause.

Les nouveautés de la rentrée – Partie Ouane

J’ai bien la flemme de faire un post pour toutes les nouveautés (surtout, que je ne continuerai pas la plupart voire toutes sauf deux), alors je fais un post commun pour toutes celles que j’ai vues. C’est en gros ce que vous pouvez lire sur BS avec des remarques plus personnelles ^^’. Un second billet suivra en octobre pour celles qui n’ont pas encore été diffusées :’).

Last Resort (ABC): L’histoire se passe principalement dans un sous-marin. Oui, vraiment. Des termes techniques peu connus, des faits intéressants (par exemple, les femmes Marines ne sont autorisées à servir à bord que depuis 2010 et le passage de l’équateur), un complot. Ce premier épisode n’explique pas grand-chose mais nous plonge bien (jeu de mots gratuit) dans le bain. Toutefois, le foisonnement de personnages rend difficile de suivre la série. Qui est le lieutenant, capitaine, taulier ? Qui sont ces gens qu’on nous montre sur l’île ? Pas besoin de dire que je me suis sentie un peu bête en visionnant l’épi. Et plein d’autres questions que la suite permettra sûrement de répondre. La plupart des gens n’y connaissant rien en sous-marin, il est difficile de savoir si la série est réaliste ou pas. Ce qui est sûr, c’est que si elle continue à avoir plusieurs intrigues parallèles avec ses 50 personnages, elle va finir avortée à la The Event. Mais ce premier épisode intrigue quand même. La série est de Shaw Ryan, créateur de The Shield, donc bien habitué au genre. Après, ce sera des épisodes clôturés, ce qui ne me plaît pas vraiment, et je m’incline devant ce foisonnement de persos. Par curiosité, je regarderai le deuxième épisode (et par appréciation pour Dichen Lachman ^^’), mais ce sera tout…

Revolution (NBC) : Les quelques mots « par le créateur de Lost« , « créé par J.J. Abrams » suffisent généralement à mettre la puce à l’oreille (et pas toujours d’une bonne manière)… Revolution sera-t-elle le nouveau Flashforward ? Une promotion plus qu’étendue pour finir avec une saison de 22 épisodes ? Qu’on aime ou qu’on aime pas Abrams (bon, moi, je ne l’aime pas vraiment, je trouve qu’il abandonne bien vite ses séries et qu’il en profite juste pour créditer sa filmographie ‘-‘, la bonne époque de Felicity est loin derrière…), il faut reconnaître une chose, il n’a pas peur de voir les choses en grand (et les studios n’ont pas peur d’investir). Si on pouvait résumer ce premier épisode, il est divertissant à la manière d’un network, mais rempli d’incohérences et d’absurdités. Les effets spéciaux sont un peu (euphémisme) cheap, et le casting… d’une héroïne qui pourrait profiter de quelques cours de charisme (face à un miroir, comme dans les Sims) à un père (il était très bien dans The Good Wife soit dit en passant) sous-exploité, il semble réunir des visages secondaires du monde de la science-fiction fantasy pour jouer sur la corde « fan » (le type de The Cape, avec le papa de Toilettes…) . Ce mélange de médiévalo-fantasy pourra en attirer plus d’un car le paysage télévisuel actuel est très pauvre dans le genre… Je regarderai tant qu’Elizabeth Mitchell (elle a trop vieilli et elle est trop botoxée :’O, pourtant V ne date que d’il y a trois ans !) sera présente. Ou bien j’attendrai que la saison se finisse et je me ferai un marathon…

The New Normal (NBC) : Ryan Murphy est à la tête du projet, il aime mettre son homosexualité en avant (le côté marketing marche bien en tout cas, j’ai hâte de voir The Normal Heart). Il serait ironique de dire que The New Normal est rempli de clichés, le personnage principal est lui-même un cliché ambulant. Ellen Barkin en mère psychotique et traditionnelle est de plus en plus refaite, et s’il y a un protagoniste qui sauve un peu la série de par sa normalité, c’est Justin Bartha (le futur marié de Very Bad Trip). Encore une fois, un enfant précoce se retrouve au générique d’une série (elle fait un peu penser au rôle d’Abigail Breslin dans Little Miss Sunshine avec les mêmes mimiques, pour ceux qui ont vu le film). Un couple gay se prépare à la tâche ardue qu’est la parentalité en prenant connaissance avec la mère de leur futur enfant. Non seulement il y aura la phase pré-natale, mais si la série est reconduite, la phase post-natale avec l’éducation de l’enfant sûrement. En tout cas, la série ne m’a pas parlé ‘-‘.

Partners (CBS) : A première vue, quand on voit le casting, on se dit que cela peut être attractif (sur les quatre persos principaux, j’aurais regardé leur série par curiosité de toute façon). Ensuite, on lit le synopsis et on prend peur. Enfin, on visionne le pilot et aïe (en oubliant le fait qu’une sitcom en multi-caméra, c’est totalement has been). L’oppression des rires préenregistrés, la sensation des jeux forcés, la non-alchimie des acteurs… Certes, le casting était attrayant, mais de les voir ensemble, quelque chose bloque. Et ce n’est pas simplement la différence de taille entre David Krumholtz et Sophia Bush ! En tout cas, être gay semble être très à la mode dans cette rentrée, ou du moins, c’est le nouveau critère de sélection pour devenir une série. Je crois que plus de la majorité des nouvelles série ont un perso homo x’D. C’est juste que j’ai l’impression que c’est du vu et revu, et c’est franchement dommage… Même si ce n’est que 20 minutes, je ne vais pas continuer.

The Mindy Project (FOX) : Si on oublie la petite voix fluette de l’héroïne qui peut être irritante, cette sitcom a un vrai potentiel (même si je n’aime pas le titre… franchement, vous avez pas pu trouver mieux ?!). Encore faut-il que l’humour de Mindy Kalling vous parle. Si ce n’est pas le sien, peut-être que Chris Messina pourra vous convaincre. Les mésaventures d’une jeune fille romantique narrées sur un ton cynique est monnaie courante de nos jours, on pourrait croire que Bridget Jones s’est réincarnée dans toutes ces jeunes femmes blasées. Le second degré peut quand même être lourd parfois, surtout s’il y a trop de parlote. Car il y en a vraiment beaucoup… Le style à la première personne ne touche pas tout le monde aussi, surtout quand la narratrice est aussi « Mindy »… J’aimerais bien voir le deuxième épisode pour me faire un avis définitif (oui, je sais, c’est pas après deux épis qu’on peut se faire une idée, mais globalement, quand on n’a pas assez de temps, si x’).

Ben and Kate (FOX) : Deux têtes d’affiche totalement inconnues (plus ou moins) qui arrivent à faire rire, ce qui n’est plus si évident de nos jours… Un petit moment émotionnel dans ces 20 minutes d’humour, c’était assez sympa. Je pense que ça peut plaire à un large public, mais il faut surtout accrocher à la relation entre le frère et la sœur dès le départ (d’ailleurs, ça manquait ça, depuis The New Adventures of Old Christine ^^). Petit plus pour la gamine qui n’en fait pas trop, qui n’est pas non plus trop mise en avant mais qui est quand même adorable ainsi qu’à la petite touche anglaise apportée par Lucy Punch. J’ai vu que pas mal de gens avaient bien aimé, je reste neutre pour le moment… On dirait qu’avoir un gamin un peu malin fait aussi partie des nouveaux critères de sélection (bon, même si j’avoue que la petite, je l’avais déjà trouvée super mature dans Nouveau Départ, We Bought A Zoo en VO)…

Vegas (NBC) : Chaque année, un thème prépondérant ressort des nouvelles séries, cette année, on dirait que c’est le western et la mafia, ou en gros, les séries d’époque. Vive les revival \o/. Je suis vraiment intriguée par ce premier épisode. Le mélange des genres est fascinant, et puis le casting vaut le coup d’œil, de Dennis Quaid (encore un acteur qui passe au petit écran), à Jason O’Mara (le papa de Terra Nova, on aurait pu s’en passer…), en passant par Carie-Anne Moss (une revenante, la Trinity de Matrix !), sans oublier Michael Chiklis (No Ordinary Family). Ils ont un accent chelou bien texan x’D. Ce premier épisode, je ne dis pas non, car j’ai beaucoup aimé l’ambiance. A suivre, donc. Même si j’ai peur que ce soit un chouilla trop sérieux pour moi ^^’.

The Mob Doctor (FOX) : Comment mettre au goût du jour la mafia et la médecine ? On est loin des Sopranos (en matière de mafia) et on est loin également de Combat Hospital (pour l’aspect urgentiste). Honnêtement, il est difficile de ne pas penser que la réunion des deux thèmes principaux est un tantinet ridicule… Parfois, il ne faut pas trop « oser »… Beaucoup de regards en coin, de pauses lourdes de sens, de la tragédie pas toujours sensible… Des opérations incroyables couplées à une affaire fédérale. Cela me paraît beaucoup à absorber, mieux aurait peut-être fallu choisir une approche unique, soit médicale, soit procédurale. En plus, l’héroïne, sur une échelle de « Oubliable » à « Whaou », tire vraiment vers le « Débarrassez-moi d’elle »… *à bas les blondes, surtout les fausses* C’est ça d’avoir un cast insipide ‘-‘.

Animal Practice (NBC) : Justin Kirk n’aura pas été au chômage très longtemps. Ce qui est sûr, c’est qu’il est l’élément central de cette nouvelle comédie. Peut-être que plus tard, les autres personnages qui ne semblent être présents pour le moment que pour lui donner le beau rôle, auront une meilleure storyline. L’histoire est assez originale, même si ce nouvel intérêt pour les singes intelligents semble assez incompréhensible (enfin, selon moi). Malheureusement, le côté cynique du héros n’est pas original du tout, du moins, il ne l’est plus. C’est un mix entre House et son ancien personnage d’Andy j’ai l’impression. Il faut voir ce que cela donne plus tard… Après, j’aime bien le casting secondaire (hormis l’histoire d’amour qui se profile), donc ça peut être drôle, et peut-être que Tyler Labine sortira enfin de sa malédiction. Mais vu l’audience de l’épisode 2, ça n’augure rien de bon.

The Neighbors (ABC) : Le plot était WTF ? Le trailer n’expliquait rien de plus. Ou au contraire, il était trop explicite ? Des extraterrestres dans un quartier résidentiel, une famille d’humains qui débarque… Il est difficile de dire si c’est un coup de génie ou du ridicule condensé. En tout cas, c’est assez curieux. Je ne saurais même pas dire si j’ai aimé… Mais on est face à un OVNI pareil (c’est le cas de le dire huhu), il faut se faire sa propre opinion :’). Et encore une fois, le ridicule ne tue pas. Puis je sais pas, c’est peut-être notre monde, mais j’aimerais bien qu’il y ait des extraterrestres parmi nous, juste comme eux, qu’on apprenne à se connaître et tout x’D.

Guys With Kids (NBC) : Les hommes au foyer, ça existe bel et bien. Mais est-ce qu’on a envie de le savoir ? Pas sûr du tout… Le premier épisode manque cruellement d’humour, tout nous est présenté avec un « voilà, riez. » mais on n’en a pas toujours envie… La déception est d’autant plus grande quand on sait que Jimmy Fallon est lié au projet (enfin, ma déception du moins, car je l’aime bien ce petit). La bromance ne fonctionne pas vraiment (les trois papas ne sont pas drôles ‘-‘, puis les voir porter en kangourou leurs gamins… pfff), même si ça fait plaisir de revoir Jesse Bradford sur les écrans. C’est sans doute le pilot que j’ai le moins aimé malgré la présence d’Erinn Hayes

Au final, pas de drama pour reprendre le flambeau de Desperate Housewives, ni pour remplacer House :’/. Beaucoup de formats 20 minutes en revanche, à croire que les gens ont plus besoin de rire parce que le monde est en crise *sort*. En annulation, je vois bien Guys With Kids x’D. On verra bien, mais NBC a vraiment une masse de nouveautés, alors ça va trancher fort…