Episodes 1 et 2.
Je suppose que c’est chouette de revoir Katherine Heigl sur nos écrans, et elle s’en sort mieux que dans mes souvenirs de Grey’s Anatomy. Peut-être que certains avaient des attentes pour la série mais bon, c’est tout ce qu’il y a de plus classique dans un procedural. Ils veulent tenter de tourner ça à la Homeland pour garder un peu du côté suspens de l’espionnage, on dirait qu’il y a de la Blacklist aussi car ils essayent de capturer les grands méchants terroristes un par un, mais aussi de Madam Secretary de la manière dont ils gèrent les relations internationales, et avec une femme noire présidente (Alfre Woodard) il n’y a qu’un pas pour voir une inspiration Shonda Rhimes. En gros, c’est du revu et c’est un grand bordel :’D. Car ils n’arrivent pas à trouver leur ton, les personnages secondaires sont très faiblards (même si j’aime bien la petite qui a certainement le plus « la tête » à l’emploi, et il y a papa Dexter qui apparait de temps en temps comme un mentor), et l’ensemble est bancal tellement ils cherchent à aller partout.
Charleston Tucker (oui, vraiment, ce serait drôle de la voir danser le charleston un jour *sort*), appelée Charlie, analyste à la CIA, a perdu son fiancé dans un attentat terroriste il y a quelques années blabla. Elle est brisée, souffre de troubles post-traumatiques, se jette corps et âme dans son boulot qui nécessite d’informer la maison blanche blablabla. Du coup, sa vie personnelle se résume à boire et coucher beaucoup blabla. Le pilot est donc un flot d’informations qu’on oublie au fur et à mesure, sauf la principale, le type qu’ils essayent de sauver dans je-ne-sais-quel-pays du Moyent-Orient est le sosie parfait de son feu fiancé. Ah oui, pour sauver ses cibles, elle aurait tendance à violer le règlement aussi, tiens, tiens, tiens… Mais le petit couac derrière ce tableau parfait, c’est qu’il semblerait qu’il y avait une taupe dans l’une de leurs anciennes missions qui aurait tuer le fils de la présidente. Oups. Et Charlie serait mêlée à tout ça inconsciemment ou non.
Pour le deuxième épisode, l’histoire du jour était un peu plus intéressante, on a sympathisé avec le monsieur Russe coincé à bord de son sous-marin. Scène très émotionnelle sur la fin, bien entendu. On en apprend plus sur l’attentat qui a tué le fils de la présidente (qui apparait comme de plus en plus inutile, je me demande si c’est aussi le cas dans Scandal ?). Une moralité aussi, Charlie n’est pas toute rose, mais elle a gardé des sentiments malgré son job. Donc du drama et des histoires de politique. Ah oui, je sens que les personnages vont devoir faire semblant d’être polyglottes et ils vont avoir des accents terribles dans un futur proche. Et le petit regard noir de la fin x’D. Bref, l’humanité n’a pas encore perdu espoir dans les blondes car Heigl est vraiment très bien mise en avant, pas très étonnant puisqu’elle et sa mère sont productrices de la série ‘-‘. Mais c’est clairement pas terrible…