J’avoue, j’ai toujours la flemme d’aller au ciné. Bon, une fois arrivée, je profite du film, Dieu merci ! Mais se motiver à bouger, ce n’est pas évident… En plus, j’ai eu l’impression que ces deux dernières semaines, il n’y avait rien d’intéressant du tout ><.
Avant d’aller dormir : J’ai trouvé ça pas mal du tout. C’était assez intrigant, ça gardait bien le spectateur en haleine. L’adaptation d’un bouquin n’est pas chose évidente, mais j’ai trouvé que c’était intelligent. Par exemple; là où normalement Christine tient un journal intime tout ce qu’il y a de plus classique, ils en ont fait un journal vidéo (vive la taille de la carte mémoire je dis x’D), et l’idée n’est pas mauvaise du tout. Car ça permet d’être plus visuel et donc de choquer encore plus. Je n’ai juste pas aimé les flashbacks colorés, ça faisait ringard comme un mauvais film d’horreur. Kidman et Firth étaient excellents dedans (d’ailleurs, ils ont un troisième film ensemble pour bientôt), et pour une fois, ils étaient dans la bonne tranche d’âge ! On se pose forcément des questions, aux côtés de Christine, et on ne sait plus à qui se fier. Pas mal l’accent brit’ de Kidman et l’apparition d’Anne-Marie Duff :’). Bon thriller psychologique en soi.
Horns : La BA est assez représentative du film. C’est aussi délirant que ça a l’air. Daniel Radcliffe est vraiment bon dedans (malgré quelques connotations d’accent anglais qu’il n’a pas réussi à effacer, d’ailleurs, j’ai trouvé ça idiot d’en faire un provincial alors que lui et Juno Temple sont anglais, mais bon, passons) et ça fait plaisir à voir. Comme on peut s’y attendre, il y a pas mal de gore (j’ai dû fermer les yeux à quelques moments). En fait, c’est assez intéressant de voir comment la fantaisie rentre dans la réalité. C’est sûrement une métaphore pour je-ne-sais-quoi, l’hypocrisie de l’être humain peut-être (tous les mensonges qu’on peut débiter x’), mais c’est limite plus « vrai » que s’il n’y avait pas des touches de fantastique. Et il y a plein de gens connus, oh le papa de Dexter, oh l’hôtesse de l’air de Pan Am, le type de Treme et ainsi de suite (et celle qui joue Merrin jeune est douée)… S’il y a une scène que je n’ai vraiment pas aimée, c’est celle sous drogue qui dérape complètement… Mis à part ça, j’ai bien aimé le processus du film. L’histoire en revanche, c’était grillé d’avance.
The Hundred-Foot Journey : Ou comment ne pas avoir envie de manger indien après ça ? Un peu comme The Lunchbox, sauf que comme l’histoire se situe en France, on se dit que c’est plus accessible. Et il était beau le petit Indien là :’O. N’empêche, deux films franco-britannique en un mois (je pense à Gemma Bovery), ça fait beaucoup. On va tous parler franglais si ça continue ! Et j’en profite pour me faire un petit coup de pub, j’ai écrit pour Small Things sur le film pour dire que ça a beau être gnangnan comme sait le faire Halström, ça reste un beau film uplifting ^^. Ah oui, pas besoin de parler de la géniale Helen Mirren (j’ai toujours pas compris si son personnage était censé être français, britannique ou moitié ‘-‘), mais un petit mot sur Charlotte Le Bon (qui est un sosie de Wynona Rider). Il faut qu’elle arrête d’accentuer son accent français quand elle parle anglais. A part ça, elle est vraiment bien !
Pride : Que des bonnes choses à dire sur ce film de ma part. Bon, okay, juste un bémol, c’est trop gentillet x’D. Mais on s’en fiche, c’est une belle histoire de vie, ça apprend l’amitié, l’acceptation, la solidarité et un pan de l’histoire sous un point de vue différent (c’est chouette que ce soit fondée sur une histoire vraie). Ça donne envie de s’engager (ou pas, en fait), de donner un sens à ses actions. Et je ne savais pas que les personnes atteintes du sida étaient annotés au début :’O. C’est un drame anglais comme on en voit de temps en temps, qui réussit à redonner foi en l’humanité (ou à une portion du moins), avec un casting de talents complets (des plus jeunes comme George McKay qui était génial dans Sunshine on Leith aux plus vétérans comme Nighy ou Paddy Considine :’), des plans de la campagne galloise à donner envie d’aller au Pays de Galles et BEAUCOUP d’émotion et de gayté *sort très loin*.
Obvious Child : Je viens de voir que la réalisatrice s’appelait Robespierre à qui c’est le premier film x’D. En fait, c’est un peu le film de stand-up (on en apprend un peu sur cette discipline d’ailleurs) de Jenny Slate. Je pense qu’elle doit être très authentique dedans. Slate, c’est la fille qui s’est fait renvoyer du SNL pour avoir dit « fuck » en live, qui a réussi en ayant touché le fond x’D. Loin des persos loufoques de Parks & Rec ou de House of Cards, on voit certes un grand enfant mais face à des questions d’adulte et surtout, qui va mûrir. J’avais peur justement que ce soit ridicule et trop absurde, mais au contraire, c’est très bien écrit, c’est moderne, je suppose que c’est à la Girls mais sans Dunham ni autant de références sexuelles. En plus, c’est encore un projet qui a vu le jour à Kickstarter, donc c’est chouette :’D.
Welcome to New York : Ohlala. Des *facepalm*. On dirait un téléfilm de France 3 qui veut mêler images d’archives avec docu-fiction. Donc on suit Depardieu avec une caméra à la main qui donne le tournis. Et surtout, on n’a pas envie de voir Depardieu à l’écran ><. Le film dépeint le pervers de base, sans aucune intelligence, en pensant parler de DSK simplement parce qu’il était dans la presse, mais sans le paradoxe de l’image médiatique de l’homme politique et de sa vie privée. C’est vraiment nul… Le début faisait plus figure de film porno qu’autre chose ‘-‘.
J’avoue, j’ai toujours la flemme d’aller au ciné. Bon, une fois arrivée, je profite du film, Dieu merci ! Mais se motiver à bouger, ce n’est pas évident… → Putain, alors là on dirait moi à 100 % !!!