Je ne suis pas sûre d’avoir compris « Extant »…

Saison 1.

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« I went to space on a 13-month solo mission. I didn’t come home alone. » OKAY. Je pense que ça pose bien le concept de départ. Après le boom de Gravity, qui n’aurait pas deviné une prochaine série qui allait proposer de belles images de l’espace ? C’est ce qu’on espérait avec Extant, qui a pour héroïne Halle « Storm » Berry d’un côté et Goran « Kovac » Visnjic de l’autre. Le tout est endossé par Steven Spielberg en producteur exécutif (et dire que je m’étais déjà préparé les mouchoirs comme dans A.I. mais ils ont été totalement inutiles, même pour ce dernier épisode). Par-dessus le marché, il y a même l’une de mes réflexions favorites, la place des robots (humanoïdes de préférence) dans la société du futur (qui approche de plus en plus). Des extra-terrestres qui sortent de nulle part ajoutent une note de mystère… Questionnement philosophique à la noix, la foi en l’humanité, une belle photographique, alors que demander de plus ? Une histoire solide peut-être ? Quelque chose qui rende la série remarquable ?

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Le gros problème de la série c’est qu’il ne s’y passe rien. Et pas dans le rien contemplatif où on baigne quand même dans une atmosphère intrigante, non, du rien où on s’ennuie car on remarque bien qu’ils essayent de nous intéresser en tentant quelques feintes et des actions. Il aura fallu attendre le dernier épisode (pour tous ceux qui n’auront pas abandonné en chemin) pour se dire enfin « ah, mais c’est sympa au final cette série, ils envisagent une saison 2 ? ». Car malheureusement, le reste de la saison n’est pas vraiment à la hauteur de son finale… En fait, toute l’histoire du complot m’a laissée de marbre. Molly était un élément trop proche de la paranoïa (à juste titre me direz-vous), un peu comme une Carrie Mathison de Homeland… mais en moins crédible. Car dans ces cas-là, il faut tout mettre et ne pas se retenir, ou alors on n’arrive pas à compatir aux malheurs… ce qui est le cas d’Extant. Pourtant, le petit gamin qui joue Ethan, Pierce Gagnon, est plutôt génial oO. Sérieusement, il a un petit quelque chose ce gamin qui le rend totalement flippant. C’était déjà le cas dans Looper (beaucoup moins dans Wish I Was Here, ça lui a plutôt desservi d’ailleurs car il ne souriait pas vraiment), il est beaucoup mieux que le petit blondinet qui jouait dans A.I. (et qui a tellement changé qu’il est méconnaissable) qui était mono-expressif mais qui ne reflétait ni peur, ni attachement, ni rien. Dans ce dernier épisode par exemple, le cœur de l’espoir humain repose (quasiment toujours) à un élément incontrôlable par l’être humain.

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Ce qui est bien, pour ce dernier épisode pas si catastrophique, c’est que la boucle est bouclée. Rapidement, mais on a plus ou moins des réponses à ce qu’on se demandait et ça pourrait constituer une fin en soi. Les ouvertures existent pour une potentielle deuxième saison, comme l’histoire des technophobes avec Odin (quel prénom quand même, rien qu’avec ça j’aurais eu des doutes sur-le-champ *oups*) et sa petite ribambelle de terroristes. C’était évident, certes, mais c’était probablement ce qui m’intéressait le plus. Si on remet en question la place de l’être humain, est-ce que le robot humanoïde a une âme, des sentiments ? Nul besoin de parler de religion pour se demander s’ils ont le droit d’être considérés comme des êtres vivants pour disposer de droits ? J’aurais bien voulu connaître le point de vue de Real Humans dans une saison 3, mais j’ai appris récemment que c’était définitivement annulé x’). Concernant les méchants de la saison, ils sont portés disparus pour cet épisode ^^’ (mis à part le gamin qui ressemble à Jaden Smith en version robot). C’est un peu dommage, ils auraient pu former une petite résistance pour contrer le délire de Molly, mais je suppose qu’ils en ont assez fait…

Bon, c’est pas top, clairement (je ne comprends pas pourquoi j’ai fini la saison ‘-‘), en tout cas, au fond, j’espère qu’on n’aura pas de saison 2. Mais c’était quand même agréable d’avoir des acteurs compétents toute la scène même s’ils n’avaient pas le script qu’ils méritaient…

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Gemma Arterton, c’est elle !

004 Je me suis dit qu’avec la sortie de Gemma Bovery, c’était une belle occasion de revenir sur sa carrière à la petite Arterton. J’avais vu un film en 2007 (ça remonte un petit peu) titré St Trinian’s. Et j’étais totalement tombée amoureuse de la « head girl » de ce film. Avec son style bien à elle, sa présence à l’écran, et sa mignonneté, c’était bon. J’avais donc découvert Gemma Arterton. Dans une interview, elle avait dit que pour le rôle, on lui avait demandé si elle savait faire un accent posh si c’était possible, et elle a répliqué que bien entendu, car elle avait ses études à la fucking Royal Academy of Dramatic Art :’D. Pour moi, il s’agissait d’une comédie de seconde zone (malgré la présence de Colin Firth et de Rupert Everett) et personne n’allait percer (dire qu’il y avait Juno Temple, Jodie Whittaker, ou encore Lena Headey), donc je ne nourrissais pas vraiment d’espoir à l’idée de la revoir. Et pourtant ! Suivirent des mini-séries comme Lost in Austen (que je vais me refaire, tiens, c’était vraiment sympa) ou Tess of the d’Ubervilles (ou quand mon aversion pour Eddie Redmayne a débuté), et puis son rôle de James Bond girl (inutile, mais avec un nom super classe, Strawberry Fields quoi) qui l’a fait connaître à un plus large public. Enfin, elle a plutôt servi de décoration, comme dans The Boat That Rocked ou Rock’n Rolla, mais c’était un peu de présence à l’écran. Là où elle s’est avérée être le plus inutile, c’était dans Prince of Persia ou dans Le choc des Titans, quand on espère que la princesse ne va pas seulement se faire sauver mais qu’elle va s’activer aussi un peu. Que nenni.

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Heureusement qu’à côté, elle a fait dans le pur british avec La disparition d’Alice Creed puis Tamara Drewe. C’est grâce à ces films (et toujours et encore à St Trinian’s :’D) qu’on a pu se dire que ce n’est pas qu’une belle actrice et qu’elle a du talent (comme tous les Britanniques, reconnaissons-le), et qu’elle a pu se détacher du rôle de trophée. Tamara Drewe reste à ce jour son meilleur rôle, un peu paumée, mais toujours innocente même dans sa manipulation. Il y a eu des rôles oubliables comme dans Byzantium ou Runner Runner, un second rôle beaucoup plus agréable et uplifting dans Song for Marion, au film d’action assez divertissant dans Hansel and Gretel, et maintenant il y a l’incursion dans le cinéma français. Dans Gemma Bovery, autre adaptation d’un roman graphique de Posy Simmonds tout comme Tamara Drewe, il y a ce mélange de charme anglais et de pseudo intellectualisme français. A comprendre, c’est esthétiquement beau, mais il y a quelques longueurs vides regrettables… Mais elle est vraiment magnifique dedans, et la caméra d’Anne Fontaine la filme vraiment sous toutes les coutures. En plus, elle a appris (très superficiellement à mon avis x’) le français pour le coup, et elle s’en sort très bien. Maintenant, elle s’est pris un agent à Paris, donc ce serait bien si elle marchait comme Kristin Scott Thomas *huhu*. Arterton aimerait une carrière à la Rachel Weisz, et ça peut commencer à en prendre le chemin… Malheureusement, je doute qu’elle atteigne son stardom un jour ‘-‘.

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J’ai hâte de la voir en tout cas à l’affiche de la comédie musicale Made in Dagenham (oui, oui, tiré du film, elle reprend le rôle de Sally Hawkins) l’histoire vraie, qui va ouvrir à West End début octobre. Elle n’a jamais fait de Broadway avant et semble n’avoir chanté que dans un karaoké (ça s’entend dans sa voix, c’est pas une super chanteuse x’D)… Mais on s’en fiche, ça a l’air super coolie !! Et prochainement, elle sera à l’affiche de A Hundred Streets (avec des gens comme Idris Elba ou Samantha Barks, mais je pense que ce sera un film chorale où ils ne se croiseront même pas x’).