Pourquoi ‘Les gardiens de la galaxie’ m’a donné envie de revoir ‘Firefly’…

En vrai, tout me donne envie de revoir Firefly (que ce soit Defiance ou Extant en ce moment). Mais après ma séance des Gardiens de la galaxie, je n’avais qu’une envie, revoir Firefly… Bon, je n’ai toujours pas pu le faire par manque de temps, mais ça va sans doute arriver. Sous peu. En tout cas, oui, ça aurait pu me faire penser également à Star Wars, Star Trek ou même Farscape, mais non, Firefly avant tout. Je ne connaissais pas du tout les comics ou même entendu parler de cette bande avant que le film ne sorte…

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Déjà, c’est un bon signe si ça me rappelle Firefly… je pense qu’il n’y a pas de plus beau compliment pour de la science-fiction *sort très loin*. Mais une bande de hors-la-loi dans un vaisseau (qui me fait penser au Serenity x’D) à faire de la contrebande plus ou moins… Il n’y a qu’un pas. En plus, le look de Peter Quill ressemble un peu à celui de Malcolm Reynolds, non ? Juste la veste en tout cas… Puis l’humour un peu sarcastique, de la répartie, un bon cœur, qui ne se prennent pas au sérieux. Ainsi qu’un physique avenant mais pas de beau gosse. Très whedonesque tout ça (je sais pas si Marvel en profite ou quoi). D’ailleurs, Nathan Fillion a doublé la voix d’un prisonnier extraterrestre de Kyln, je ne sais pas si vous l’avez reconnu. Scène qui m’a directement projetée dans Serenity, quand Quill aka Star-Lord persuade tout le monde de se lever pour sauver le monde et récupérer la pierre d’infinité. Il aurait dit « I aim to misbehave« , je n’aurais pas cillé. La scène était d’ailleurs un peu surfaite… Mais ouais, un vrai souci de justesse de ton et de parti pris, la vraie faiblesse du film de James Gunn. Là, où la bande de Firefly s’alliait pour protester contre le gouvernement, là, en tant que « héros », ces Gardiens vont protéger le gouvernement. Mais au début, j’avais pas du tout compris qu’ils étaient aussi gentils et en paix, je pensais qu’ils avaient détruit le monde des Kree pour une raison obscure, donc qu’ils étaient aussi des méchants dans une certaine mesure. Mais pas du tout :’O ! Ça perd un peu le côté « rebelle » ou bad-ass quoi… Des hors-la-loi qui rentrent dans les clous. Ahah.

Ce qui m’a un peu frustrée, c’est que j’ai pas très bien saisi au début le kidnapping quand il était enfant etc. Est-ce que le GotG 2 va se concentrer sur l’enfance de Peter ? Car beaucoup de questions sont soulevées et aucune réponse n’est apportée… Pas besoin de dire qu’au bout de quelques minutes, j’étais pas super emballée par la scène d’ouverture flashback, mélo à souhait avec une mère mourante à qui il ne prend pas la main… Alors que je m’attendais à être dans le film dès les premières secondes. Heureusement, Chris Pratt (il a blondi, il s’est musclé, mais c’est toujours le petit trublion qu’on connait :’) a débarqué sur l’écran, la musique a démarré, et j’étais dedans. Bref, j’aime beaucoup les premières installations du type « je réunis une équipe et on va sauver le monde ensemble ». Et c’est un peu ça Guardians of the Galaxy. On découvre de nouveaux personnages auxquels on va s’attacher, ils vont s’allier, ils vont connaître des défaites mais pour vaincre au final.

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Tout le monde l’a sûrement dit, la BO du film occupe une place importante dans l’histoire. Awesome mix vol.1 n’est pas une blague. Au contraire, c’est plutôt du solide, des classiques qu’on prend plaisir à découvrir ou à redécouvrir au cours du film. C’est la petite touche rétro avec son walkman. Puis, on a tendance à l’oublier avec toute cette technologie et ces extra-terrestres, mais ça se passe en 2014, à notre époque, hein. Donc c’est pas si has been que ça les cassettes (ou pas)… Et ça me fait penser que la qualité des effets spéciaux qui n’était pas génialissime était largement compensée par l’originalité et le design du film. Les couleurs très vives de Nova faisaient plaisir à voir, leurs vaisseaux étaient plutôt réussis. Les autres espèces aussi. En gros, l’univers est visuellement bluffant. Et c’est ce qu’on attend d’un petit Marvel.

Sinon, les autres personnages sont pas mal en soi. En plus de Pratt, c’est le RATON-LAVEUR qui m’a le plus motivée à aller voir le film. Oui, je sais, c’est bête. Mais il est tellement mignon *_*. Après, il est un peu pervers sur les bords et a un humour décalé avec la voix de Bradley Cooper, mais nul n’est parfait. Concernant Groot, je n’ai pas grand-chose à dire, c’est le plus gentil de tous, il est juste adorable (et je pense mon perso préféré avec du recul x’D, et quand il redevient petit !!!). Dave Bautista était exactement la masse de muscle qu’il fallait pour Drax. Agréablement surprise par la Gamora de Zoe Saldana (je me demande si elle en a pas marre d’être colorée, en bleu ou en vert…). Elle se bat bien, avec des mouvements fluides et un coup de pied dégagé comme le style de combat de River (quand je vous dis que tout m’a rappelé Firefly…). La romance n’est pas importante, Dieu merci. Les méchants avaient de la gueule mais rien de plus, j’ai pas du tout reconnu Lee Pace x’D. Un peu déçue par Karen Gillan, de par son temps d’écran et par son personnage…

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Il me semble que des gens ont dit que c’était le meilleur Marvel à ce jour, ou que ça s’en rapprochait… je laisse cette réflexion au goût de chacun, mais je doute d’être d’accord. Je suis très mauvais public pour tous les films de super-héros, que ce soit DC Comics ou Marvel. Avengers échappe à la règle à cause de Joss ‘Dieu’ Whedon, mais bon… Donc dire que j’ai bien aimé GotG n’est pas banal. Mais je trouve qu’il a un énorme défaut. A force de vouloir faire trop d’humour/de piques/de parodie, on oublie un peu que c’est un film de super-héros, non ? On sent un déséquilibre dans l’épique héroïque et dans la nouvelle vague d’humour noir de Marvel qu’on a pu voir chez Iron Man. Okay, les références à Footloose étaient drôles (Kevin Bacon, il faut que tu apparaisses dans le prochain volet :’D), la scène à la Usual Suspects était pas mal, oui, il y avait de la tension (un peu), de très belles scènes d’action, mais quand même, ça manquait clairement d’intelligence. Et une fin qui aurait dû être émotionnelle qui ne m’a pas du tout touchée… Le sacrifice de Groot était certainement le summum de l’émotion dans le film x’D. On avait plus l’impression que tout était « convenu » à l’avance et que les personnages déblatéraient leurs textes pour nous expliquer ce qui se passait, ce qui s’est passé, comme une leçon (problème de destinataires dans les dialogues comme dans Dominion x’D) sans que ce soit fluide dans les dialogues. En gros, je le trouve un peu plus « jeune d’esprit » et peut-être même qu’il s’adresse à un public plus jeune que celui des autres Marvel.

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Après, oui, j’ai trouvé le film très divertissant et bien meilleur que Captain America qui se passe en hiver, ou même Thor 2: quand tout est sombre, avec un casting des plus éclectiques, donc je ne vais pas me plaindre :’). Je me demande si ça va influer sur la suite des opus de Marvel, comme Avengers 3 etc. Punaise, c’était ANDY DWYER (Parks and Rec hoot hoot) au cinéma quoi. CATCH YOUR DREAMS. En tout cas, oui, je préfère Andy quand même pour des milliers de raison dont la première est certainement qu’il n’est pas un héros. Et si vous avez aimé ce film, regardez ces 14 épisodes de Firefly et le film Serenity.

(P.S. : je vais VRAIMENT aller visionner Firefly. Ou Serenity.)

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Pause lecture avec des bouquins pour « jeunes adultes »…

Je me rends compte que je lis rarement des romans intelligents. Surtout en ce moment où je suis plongée dans la mare sans fin des romans pour ados (les soi-disant young adult novels, mais on sait bien que ça s’adresse plus au 14-16 ans qu’au 18 ans et plus x’D). Du coup, j’ai eu envie de parler un peu de ce genre, surtout avec la sortie de The Giver aux Etats-Unis demain,15 août. J’ai l’impression que dans notre siècle, c’est celui qui a le plus progressé, ou du moins qui s’est le plus étendu. De la simple histoire de vie à l’anticipation ou à la dystopie (Hunger Games, Divergent, en voici en voilà), tous les coups sont permis pour tenter de faire vendre. Je vais principalement me concentrer sur la dystopie, c’est celui qui m’intéresse le plus à mi-chemin entre anticipation et post-apocalyptique.

(Pour chaque série, cliquer sur l’image pour obtenir le résumé sur Amazon :’p. J’incite à la consommation, bien sûr.)

EnclaveEnclave d’Ann Aguirre : Le public visé, je le sens encore plus jeune que dans les autres. Du même niveau que La 5e Vague mais on y reviendra. En trois volumes, probablement la série que j’ai la plus appréciée pour le moment. L’héroïne n’est pas détestable. Elle adore APPRENDRE des choses. Oui, ça change tout. Ça change des héroïnes qui croient qu’elles ont la science infuse et qu’elles ont tout compris du premier coup. Il est possible de faire des erreurs. Errare humanum est après tout… Trèfle (oui, bon, les traductions sont étranges car en VO elle s’appelle Deuce…) est une gamine qui est réaliste, le monde n’est pas forcément comme elle le croit. Mais quand le moment sera d’agir, sa volonté de changer les choses et de faire le bien prendront le dessus. Forcément, on a besoin d’une héroïne. Et d’une romance. Merci pour la présence de Del (Fade en VO, allez savoir). Un ado qui croit avoir tout compris en revanche. Après, arrive un triangle amoureux (plus ou moins), mais les personnages secondaires sont forts, ils évoluent au fur et à mesure qu’ils mûrissent, vraiment sympa. C’est plutôt violent (dans quelques chapitres du premier tome, j’ai failli voir des scènes de La stratégie Ender où ils ont 7-8 ans pour dire…), le monde dystopique ne dispose pas d’une technologie avancée, au contraire, il s’agit plutôt d’un retour dans le passé. En plus, ça change des pseudos huis-clos où ils sont enfermés dans leur foutue ville. Au moins, ils bougent (et il y a un beau message). Alors oui, le style n’est pas extraordinaire comme on peut s’y attendre dans ce registre, mais l’histoire est plutôt bien ficelée. Gros problème de traduction, en français on a gardé « Enclave » comme titre pour la série, mais normalement en VO ça s’appelle « Razorland » et le premier tome « Enclave »… bonjour la confusion. Et bien sûr, comme tout produit commercial, on augmente les volumes, du coup, il y a un 0.5, un 1.5, et un 2.5 qui sont sortis…

The_Maze_Runner_coverL’épreuve de James Dashner. Trilogie encore une fois, dont le premier tome Le labyrinthe va bientôt sortir sur nos écrans à la fin de l’année. Le titre annonce la couleur. On tourne en rond. Très sérieusement. En finissant, ma réaction a été « tout ça pour ça ? ». C’était assez décevant. En plus, vu qu’on est balancés tout d’abord dans le labyrinthe puis dans des autres endroits expérimentaux, on ne connait jamais vraiment l’univers du bouquin, ce que je trouve extrêmement dommage. Puis il n’y a aucune cohérence nulle part. Tout est super facile. Les méchants ont de la technologie hyper avancée incompréhensible pour tous les ignorants. Les victimes ignorantes ne peuvent se fier qu’à leur instinct et bien sûr à leur chef en la personne du héros car il est tout simplement spécial même si on ne comprend pas vraiment pourquoi. Des tonnes de blabla pour revenir au point de départ le tome d’après. Tout ce qui est construit est démonté, et ça m’a vraiment frustrée à des moments. Et le fait que la suite de l’histoire ne se passe pas exactement comme je le souhaite aussi, ça joue je suppose x’). Après, visuellement, c’est assez original, les éléments « originaux » sont très bien décrits et on a une belle idée précise de comment ils sont. Mais ce qui est mal expliqué, c’est la technologie et le « pourquoi » autour. Et désolée, mais c’est ce que j’attends d’un bouquin… Car si ce n’est pas expliqué, ce ne le sera jamais. Niveau style, je le mets un cran au-dessus d’Enclave, mais niveau intérêt, bien en-deçà… même si ça faisait plaisir de voir un héros masculin à nouveau. D’accord, il y a une préquelle à la trilogie (sortie postérieurement bien sûr), que je n’ai pas lue, mais elle donne plus d’informations sur le monde en général… mais ça n’empêche que c’est trop passé sous silence.

16101128La 5e vague de Rick Yancey : Seul le premier tome est paru pour le moment, je vais donc juste commenter le premier. Bon, l’héroïne est très chiante. Je crois qu’elle est pire que Katniss dans le genre. Hyper pessimiste dans ses propos mais hyper positive dans ses actes (elle n’abandonne jamais, elle a toujours son objectif, elle tente de résoudre les chose), c’est donc un peu paradoxal. Toujours à ouvrir sa bouche et à remettre tout en cause. Je ne dis pas non plus qu’il faut tout accepter… mais il y a une frontière entre les deux. Tout le bouquin repose sur cette opposition, c’est ce qui le sauve de la médiocrité. Les humains ont été envahis par des « aliens » qui ont pris possession de leurs corps mais en les occupant, pas en les éradiquant. L’histoire d’amour est niaise au possible, et ce qui la rend encore plus lourde, c’est qu’elle n’est pas insérée au long des chapitres, non, il y a des chapitres entiers consacrés à la romance… Le point original du livre, c’est l’enchaînement de points de vue (à la Everworld, vous vous rappelez de ça x’D ? C’était vraiment chouette… *nostalgie*) totalement déséquilibré malheureusement, ce qui rend la lecture assez désagréable, ou du moins, bancale. On dirait que le bouquin est mal construit. Mais bref, l’idée principale est que les humains sont les ennemis comme les alliés, c’est l’intérieur qui compte, blabla. Les personnages ont encore du chemin à faire pour se rendre attachants. Encore un livre qui va être adapté à l’écran pour 2015 je crois, ou alors le tournage commence en 2015. Et le pire, c’est que la suite n’est pas encore sortie, alors je laisse imaginer les futurs films…

3636Le passeur de Lois Lowry : Qui n’a pas lu ce bouquin au collège, ou un peu plus tard ? Je me rappelle encore de mon édition L’école des loisirs (que j’avais dû emprunter à la bibliothèque car impossible de le retrouver dans mes étagères x’). J’en ai profité pour le relire en VO cette fois-ci (d’ailleurs, c’est l’un des titres VF que je trouve le mieux traduit), avant la sortie du film (oui, encore un) avec la suite que je n’avais jamais lue… On dit souvent que c’est l’un des précurseurs, le premier roman dystopique du genre young adult. Et c’est peut-être vrai… Il remonte à 1993 et il s’agit d’une tétralogie (je n’ai pas lu le 4e tome, je ne savais même pas qu’il y en avait un à vrai dire, sorti en 2012, je vais le lire du coup…). Ce qui m’a le plus touchée, c’est la profondeur et l’empathie de cette série. Et c’est ce dont je me souviendrais le plus, sans doute. Pas des règles (qui me font forcément penser aux factions de Divergent), ni les personnages, mais juste ce sentiment d’empathie… Le désespoir humain qui mène à l’espoir. Pas besoin de violence gratuite, non, l’horreur a bien des visages. Ce sont des gamins encore une fois, mais qui sont simples. Ils sont spéciaux, c’est ce qui en font des héros, et c’est ce qui est agréable. Pour une fois ils ne rechignent pas. Ils veulent faire la différence (c’est ce que j’ai apprécié dans Enclave également) grâce à leur talent. Et quelque part, ce sont encore des enfants innocents à qui on ouvre les yeux. Parfois, j’ai l’impression que tous les héros/héroïnes actuels ont déjà connu toutes les atrocités du monde et qu’ils sont en rébellion permanente… Je suppose que c’est ce qui m’attire le plus là-dedans, la simplicité. L’authenticité. Et l’empathie :’). Au final, il y a quelques de nombreuses questions non répondues, et l’histoire est très basique (et peut-être trop gentillette), mais ce n’est vraiment pas dérangeant.

Pas si ‘dreadful’ que ça…

Retour sur la saison 1.

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Pour tous ceux qui ont rêvé de voir un jour La ligue des gentlemen extraordinaires en série :’D. Eh non, je ne parle pas du projet qui est en développement chez la FOX mais bien de Penny Dreadful de Showtime, créée par John Logan à qui on doit notamment les scénarios de Gladiator, Aviator, Skyfall pour n’en citer que quelques uns… Une série qui m’a presque réconciliée avec l’horreur et le surnaturel (je dis presque, car j’ai testé The Strain après, et c’était pas possible en fait…) et avec Eva Green.

La première chose qui frappe dans Penny Dreadful, c’est son ambiance. A la limite du gothique (je dis limite car même si ça ne manque pas de noir et de macabre, ça manque de romantisme parfois), des couleurs altérées à la Bryan Fuller (autant de gore artistique, on est obligés d’y penser), une Angleterre victorienne propice aux monstres… Si on devait adapter les Anne Rice en série, ce serait cette ambiance là qui serait la plus correcte. Le spectateur est dans cet état de semi-tension où il sait que quelque chose va se passer, mais il ignore sous quelle forme… La mise en scène est très minutieuse, des décors authentiques aux costumes travaillés, voilà un period drama qui a du budget. Alors oui, on passe de la possession de corps aux vampires, puis des créatures ressuscitées d’entre les morts sans oublier les loups-garous (et bientôt les chamans x’D ?) mais le tout sur un fil rouge qui ne faiblit. Le spectateur est happé durant 55 minutes par la quête de Mina. Mina Murray, c’est la future femme de Jonathan Harker, la meilleure amie de Lucy Westenra (l’histoire est un peu plus suivie dans Dracula de NBC, mais bon, passons l’annulation x’) qui n’est pas Vanessa Ives d’ailleurs, je m’étais posé la question au début x’), la proie de Maître Dracula de qui elle tombe sous le charme (dont j’ai hâte de voir le visage prochainement j’espère), la fille de Sir Malcolm Murray explorateur de renom (qui n’est pas Allan Quatermain *sort*). Mina qui finit par connaître un sort bien funeste à la fin de cette saison 1. Très rapidement. Un coup de pistolet. Et moi qui pensais que la saison 2 allait poursuivre cette histoire… du coup, je suis perplexe, où vont-ils aller dans la suite ?

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Enfin, ce ne sont pas les questions qui manquent, bien entendu. Tous les personnages ont leur arc qui n’est pas forcément fini. C’était un point négatif de la série pour moi, au début, quand les divergences ont commencé. Mais ça s’intégrait bien, puis l’histoire principale continuait d’avancer, les arcs étaient intéressants en eux-mêmes. Même si les flashbacks étaient parfois trop longs… Par exemple, tout l’épisode centré sur la jeunesse de Vanessa aurait pu être disséminé ci et là plutôt qu’un épisode entier… Bref, donc, Ethan (interprété par un Josh Hartnett revenu d’entre les morts) est un loup-garou, okay, on commençait à le soupçonner fortement là, mais comment et pourquoi ?! Comment sera le nouveau visage de Brona (Billie Piper qui n’a pas vraiment eu du temps à l’écran à part être dans un lit et tousser) quand elle devra entrer dans la peau de la nouvelle créature de Frankenstein (un Harry Treadaway qui va finir plus connu que son frère Luke :’) ? Est-ce qu’on va revoir Dorian Gray (qui me saoule vraiment, je ne sais pas pourquoi ils ont pris un gamin qui semble avoir 12 ans, ils auraient pu en prendre un qui semble avoir 20 ans au moins… et moins éphèbe mais plus apollon ‘-‘) et surtout est-ce qu’il va être plus utile que dans cette saison 1 ? Puis c’est quoi le problème avec Vanessa là (c’est vrai qu’Eva Green est parfaite dans le rôle, son côté mystérieux surtout quand elle plisse les yeux à moitié –‘) ? Les questions habituelles quoi x’D.

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Bien sûr, c’est ce mélange de références qui est l’une des originalités et point fort de la série. Je trouve ça malin qu’ils aient pris Sir Malcolm (Timothy Dalton, tout en élégance comme sait le faire James Bond) comme point de convergence alors qu’ils auraient pu prendre Van Helsing beaucoup plus facilement, connu pour être un chasseur de vampires. Mais l’aspect explorateur rend le personnage plus charismatique voire plus humain, comme ils l’on fait dans La ligue des gentlemen extraordinaires. Les similarités avec le film ne s’arrêtent pas là. Ethan Chandler pourrait être vu comme un Tom Sawyer, Victor Frankenstein comme un Dr Jekyll… Mais ça ne me dérange pas du tout. Ce qui me gêne plus, c’est que tout le monde est très intelligent dans cette série x’D. Même l’Américain manipulateur se révèle parler couramment latin. S’il vous plaît. Caliban passe son temps à lire et à réciter des vers. Il n’y a pas une personne d’intelligence normale ! Okay, peut-être Brona, mais je ne suis pas sûre qu’elle compte…

« Penny dreadful » c’était un genre de magazines/publications qu’on achetait un sou à l’époque. En gros, nos romans populaires à quatre sous x’D (oui, je pense à Gérard de Villiers et à ses S.A.S. *sort*). Qui pouvaient faire un tabac mais qui n’était pas pris aux sérieux. Ben je peux vous dire qu’on prend la série au sérieux ! C’était une très belle histoire, et j’ai hâte de voir la saison 2.

C’est pas si gentil un ange… « Dominion »

Saison 1 de 8 épisodes.

Dominion

J’admets, j’ai eu un grand coup de cœur pour Dominion. Qui a énormément de défauts (et est très mal jouée), mais qui est quand même située dans un univers très très riche. Pour ceux qui n’auraient pas vu le film Legion (avec Paul Bettany), ils ont repris le concept des anges qui veulent exterminer l’humanité sous la bannière de Gabriel. Et bien sûr, traître à son espèce, Michael essaye de nous sauver. Dominion étant une série, a pu développer encore plus la mythologie autour. Et c’est ça qui me plait le plus. Car clairement, les autres choses… rien ne va.

Les acteurs. Le héros, Alex Lannon aka l’élu (Neo quoi x’) est un militaire blondinet interprété par Christopher Egan qui s’est cru dans un Kings transposé dans le futur. Il ne fait donc que froncer les sourcils, crier pour se faire entendre, et utiliser de sa position avantageuse d’élu pour que tout le monde se rallie à son opinion. Très buté, il est sûr d’avoir raison tout en se plaignant alors qu’on ne cesse de lui expliquer sans relâche que tout n’est pas blanc ou noir… A côté de ce Kiwi (oui, blondeur, Australien toussa…), il y a pléthore d’Anglais ! On pourrait donc espérer qu’au niveau de la comédie, ça aille plus ou moins… Mais malheureusement, ils ont eu la brillante idée de recruter Anthony Head et de lui mettre un accent américain. Oui, lolilol. Alors effectivement, il est détestable à souhait en tant que membre important du conseil administratif, mais ils ont dû oublier quelque chose dans la procédure… Ensuite, le plaisir des yeux de la série, Roxanne McKee (qu’on avait vue dans la saison 1 et 2 de Game of Thrones en tant que Doreah aux côtés de Daenerys) promet d’avoir un développement de personnage intéressant mais tire bien sur le mélo également. Tom Wisdom (vu dans The Boat That Rocked en Mark) n’est pas désagréable en Michael, ange protecteur qui tente d’étouffer ses envies de sang… D’accord, il est principalement mono-expressif, mais justement, quand il se lâche, c’est vraiment sympa et il se bat plutôt bien. On aperçoit aussi la rousse qui a joué l’assistante d’Irene Adler dans Sherlock, un Néo-Zélandais etc… Bref, le cast n’est pas repoussant, au contraire, mais je blâme principalement Egan pour ce manque de fluidité.

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L’histoire. Pardon, plutôt le cliché de l’histoire. Oh, des tatouages viennent marquer la peau d’un soldat inconnu jusque-là (mais bien sûr qui entretient une relation secrète avec la 2e personne la plus importante de la ville) et le désigne comme l’élu qui va sauver l’humanité de l’obscurité et de la menace des anges… Evidemment des anges « bons » se sont cachés au sein de la communauté pour vivre comme des humains et aucun humain ne s’en était douté… Bien sûr, la meilleure amie/amante à ses heures perdues du héros devait faire partie du lot. Sans oublier une histoire de conspiration pour renverser la ville par des dissidents internes mais les ennemis extérieurs… Les deux voire trois derniers épisodes relèvent un peu le niveau et donnent envie de continuer maintenant qu’il y a un fil conducteur. Les dialogues n’ont aucun sens de l’idée de destinataire, on dirait plutôt des personnages qui tentent d’expliquer au spectateur ce qu’il se passe plutôt qu’une vraie conversation normale entre deux personnes. Beaucoup beaucoup de forme pour faire croire qu’il s’agit de l’aristocratie… Je ne parle pas de la sous-utilisation des anges, mais je pense que ce sera d’avantage mis en avant dans la prochaine saison…

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Personnellement, c’est vraiment la mythologie et l’univers qui m’attirent. Vega fonctionne sur un système de castes (c’est bon, je tilte), où tout est un peu immuable. Des villes se sont créées après l’extinction (l’histoire se passe 25 ans après l’Extinction), on entend notamment parler d’Helena (ville où il ne semble y avoir que des femmes) entre autres. Politique, économie, il y a un bon fond de conspiration. Mais là où ça devient vraiment intéressant, c’est l’aspect religieux bien entendu. Que ce soit la secte des disciples humains de Gabriel (j’aime bien l’opposition Gabriel/Michael et même l’apparition d’Uriel) ou l’éternelle question de « Dieu nous a-t-il abandonnés ? » en passant par l’interrogation « que nous veulent les anges ? », forcément, ça intervient à un moment. Allez savoir pourquoi, mais quand j’entends parler d’anges, ça me fait toujours penser à Angel Sanctuary, le manga x’D. Rien à voir en l’occurrence, même si on retrouve des anges/anges déchus x’). Les effets spéciaux ne sont ni bons ni mauvais, même si je trouve qu’au fur et à mesure SyFy s’améliore vraiment :’).

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Plaisir coupable ? Certes (gros coup de cœur sur Michael et Arika surtout x’D). J’irai même jusque dire que j’ai vraiment envie de voir la saison 2 si elle est commandée car le cliffhanger de la fin est juste ridiculement drôle ! Pourtant, je ne m’attendais pas vraiment à aimer (déjà, j’ai lutté pour regarder le pilot, sans savoir de quoi ça parlait en le lançant), c’est très surnaturel, mais la dimension du mythe si elle est approfondie peut vraiment rendre la série novatrice. Car là… Mais je trouve le couplage de diffusion Dominion/Defiance  plutôt intelligent :’).