And the golden globe goes to…

Une cérémonie, de la haute-couture, de la parlotte, des perdants, une poignée de gagnants, et beaucoup, beaucoup de frustration. Les Golden Globes de la nuit du 13 au 14 janvier (même si ce serait plutôt le petit matin du 14 janvier) ont fait tenir des petits résistants (shout out à tous les insomniaques qui ont regardé jusqu’à la fin et à ceux qui ont abandonné mais qui ont fait l’effort :’D).

L’intro par les présentatrices Tina Fey et Amy Poehler contenait sûrement les meilleures punchlines de la soirée. Et même si elles n’ont pas vraiment chanté, je ne leur en tiens pas rigueur.

Je ne parle pas que de la ligne de Poehler sur Kathryn Bigelow « but when it comes to torture, I trust the lady who spent three years married to James Cameron. » qui était vraiment énorme. Puis la petite pique sur Anne Hathaway, c’était pas mal aussi (je le rappelle, on les disait stone avec James Franco tellement ils étaient passifs à la présentation des Oscars x’D). Ça se voit qu’elles sont appréciées, qu’elles connaissent leur job et que l’équipe du SNL a accueilli la plupart des acteurs qui ont été nommés dans la cérémonie ! Et contrairement à Ricky Gervais, ce n’est ni méchant ni vulgaire, sans provocation. Elles n’ont malheureusement pas été très présentes durant la cérémonie, mais j’espère les voir l’an prochain (ou alors, le couplage Wiig/Ferrell pourrait être considéré aussi). La phrase sur la cohabitation des beaux gens du cinéma et des moches de la télé, c’est vraiment pas faux. Mais c’est vraiment agréable de les voir tous ensemble. C’était sympa également de voir le côté féministe de leur intro ^^. Et quand elles rient elles-mêmes à leurs plaisanteries ! Je crois que les échos sont tous positifs vis-à-vis de leurs prestations, on peut donc vraiment espérer que l’an prochain… Enfin, il reste le temps ^^.

Dans les séries, à part les victoires pour Game Change (d’ailleurs, Danny Strong sur scène haha !), je suis nullement satisfaite, mais passons. Homeland est un peu/beaucoup/totalement surestimée même si c’est une super série (et dont le seul intérêt dans les victoires est de voir Hugh Dancy comme je le disais…). Puis voir Girls (horrible l’ensemble de Lena Dunham, dans tout, robe ou autre) nommée et gagnante alors que Parks And Rec… Bref, encore une fois, passons. Je sais que c’est pas vraiment une émission pour remercier la télévision, mais je ne peux pas m’empêcher de faire les liaisons à la con dans les séries. Comme Veronica Mars où on voit Amanda Seyfried (Lily Kane), Kristen Bell (enceinte jusqu’aux pieds, j’avais totalement zappé), un Max Greenfield (Deputy Leo) qui n’a pas changé. Et je me tais pour Alias.

J’aime bien les cérémonies à la noix comme ça pour bitcher sur la garde-robe des stars (la robe de Lucy Liu par exemple aux motifs plus que douteux, ou le bustier chelou de Jennifer Lawrence), les blagues foireuses (Sasha Baron Cohen a un zéro pointé sur toute la ligne), les journalistes superficiels, et plein d’autres raisons. C’est vrai que je passe du coup la soirée à être désolée par les résultats et à soupirer, mais quand même, c’est un divertissement assez drôle, un moment partagé avec les gens de Twitter :’). Je ne comprends toujours pas l’ordre d’annonce des catégories mais bon… Ainsi que les cuts justement. Y en qui sont logiques, quand Kate Hudson arrive, on a un plan sur Lea Michele (qui a trop abusé de l’auto-bronzant comme on a pu le voir quand elle a présenté la meilleure actrice dans un drame avec Nathan Fillion) par exemple (qui dit je-ne-sais quoi à son accompagnante x’D) vu qu’elles jouent ensemble dans Glee actuellement, mais parfois, on voit des célébrités qui sont en train de boire et on s’en fout totalement x’D. Je ne sais pas vraiment qui décide de ça, mais bon… Et petite mention à Debra Messing qu’on a vu dans le public en compagnie de Will Chase (aka Michael Swift :’p) et que ça fait super plaisir de voir qu’ils sont ensemble alors qu’il a quitté Smash.

Certains présentateurs me font toujours rire tellement ils n’ont rien à faire là. Je prends en exemple Jessica Alba, on ne sait toujours pas ce qu’elle fait actuellement même si elle est toujours très canon ^^’. Moment hyper awkward avec la présidente du HFPA. Flop complet pour Paul Rudd et Salma Hayek qui ont eu un problème de téléprompteur en présentant les drames ^^’. Ils n’avaient visiblement aucune idée de la catégorie suivante, quel professionnalisme ! Standing ovation pour Bill Clinton, quelle folie ! Je dois avouer que le voir là… whaou. Schwarzenegger et Stallone… je ne sais pas si c’était drôle ou pas ‘-‘. Déception énorme pour Aziz Ansari (et Jason Bateman en arrière-plan) qui ne fait vraiment plus trop rire en ce moment… quand il fait son Tom ou son one man show. C’est beau de voir des stars remettre des récompenses à d’autres stars, mais c’est encore mieux quand ils se connaissent. On dirait qu’ils sont réellement contents pour eux ^^.

L’un des autres plaisirs, ce sont les réactions des gens. Le public, et les gens sur Twitter. On se sent vraiment moins seuls x’D. D’ailleurs, en y repensant, je me demande si Ewan McGregor n’était pas un peu deg d’être nommé pour Salmon Fishing in the Yemen plutôt que The Impossible. Et encore une fois, je m’en vais défendre ce film (Salmon Fishing…, pas The Impossible :’p) qui a beau l’air cruche et cucul ou tout ce que vous voulez, il est bien ! Et je crois que tout le monde s’est accordé à dire que Leonardo DiCaprio n’a pas vieilli d’un jour depuis Titanic et que ce n’est pas cette année qu’il remportera une récompense (et on peut dire que pour The Great Gatsby, c’est mort d’avance ><). Le red carpet était super drôle à suivre avec le LT aussi. Il y a vraiment des gens créatifs dans la critique x’D.

Au niveau des discours de remerciements, celui de Julianne Moore était assez pourri… Pas qu’elle d’ailleurs, mais les grandes stars ne devraient pas être à court comme ça. Jessica Chastain aussi, très mauvais, elle ne paraît jamais naturelle alors que c’est certainement l’une des victoires que j’ai le plus appréciée. Mais Adele. Quelle fraîcheur ! Je pense que c’est aussi ce que le public ressent un peu le côté « a part of your world for one night ». Et ohlala, celui de Kevin Costner et celui de Jodie Foster. Là, on sent que ce sont « des grands ».  Beauté des discours (même si le moment des castors/hamsters était un peu bizarre) ! En même temps c’est personnel et en même temps assez public pour qu’on se dise qu’ils ne se foutent pas de notre gueule. Elle a vraiment eu une carrière longue, ça n’arrive plus trop de nos jours… Et puis Foster s’est bien débrouillée dans son approche de sa vie personnelle (même si ses fils sont roux…) et elle était vraiment nerveuse. J’ai vraiment pas tout saisi durant la coupure son, elle a dit texto qu’elle était gay ? En tout cas, c’était assez super d’expliquer sa version de sa vie et tout. Et bien sûr, la reconnaissance de Ben Affleck. De Will Hunting à Argo en passant par Pearl Harbor :’). Ce qu’il a dit durant sa victoire de meilleur réalisateur. C’est assez improbable de le voir à côté de ses noms d’un « nobody » à « somebody ».

Impatience de voir Silver Linings Playbook maintenant ! Vraiment. Et Les Miserables bien sûr :’). Curiosité de Flight aussi.

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Des avantages d’être une éponge.

Avec Tucker Bryant, Hermione Granger, Percy Jackson, Addison Montgomery, Amber Holt, Elena Gilbert, Bobby Donnell…

Synopsis Allo : Au lycée où il vient d’arriver, on trouve Charlie bizarre. Sa sensibilité et ses goûts sont en décalage avec ceux de ses camarades de classe. Pour son prof de Lettres, c’est sans doute un prodige, pour les autres, c’est juste un « loser ». En attendant, il reste en marge – jusqu’au jour où deux terminales, Patrick et la jolie Sam, le prennent sous leur aile. Grâce à eux, il va découvrir la musique, les fêtes, le sexe… pour Charlie, un nouveau monde s’offre à lui.

Le lycée. Cette étape de la vie qui semble à la fois comme hier et à la fois très lointaine. Des années d’horreurs subies, de joies passées, de premiers moments et des derniers. Une nostalgie, une identification, c’est tout ça The Perks Of Being A Wallflower (ou Le monde de Charlie en VF). Charlie, dont le meilleur ami vient de se suicider l’été dernier, rentre en seconde dans un lycée où il n’a aucun ami. Bizuté, vu comme un type bizarre, son dialogue intérieur avec son « cher ami » explique au public son point de vue. Souvent, oui, on connaît cette phase de solitude avant que ne serait-ce qu’une seule personne nous remarque et nous apprécie pour ce qu’on est.  Ce moment précieux où on se sent entouré par des gens qui comptent, et quand on sait pertinemment que ce sentiment est partagé. Ce moment s’est déroulé sous les yeux rougis de Charlie, alors qu’il plane totalement, lors d’une soirée où il a été invité par deux terminales, Patrick et Sam, demi-frère et demi-sœur qui le prennent sous leurs ailes. Joli moment d’émotion déjà. Premier moment de perplexité en assistant au film. Ils ont traduit le terme de « wallflower » par « éponge ». Honnêtement, dans le contexte, ça passe crème, l’éponge absorbe tout et essuie en même temps. C’est l’observateur qui arrondit les angles. Pour tout ceux qui ne sont plus au lycée, c’est un aller simple au cœur des souvenirs. Et pour tout ceux qui y sont encore, ce n’est qu’un moment à passer, il y aura toujours mieux et toujours pire. L’histoire se place dans les années 90, très bon choix de l’auteur/réalisateur Stephen Shbosky d’avoir gardé le décalage de temporalité et de ne pas l’avoir retranscrit à notre époque actuelle. Car bon, à notre époque, sans vouloir paraître cynique ou quoi que ce soit, quand on voit les jeunes, on pense plus au style des Gossip Girl ou des Skins, plus qu’à la beat generation de Kerouac ou au son romantique des Smiths. Et c’est fort dommage. Donc oui, on va rester dans le rétro avec la machine à écrire :’).

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« We accept the love we think we deserve. » C’est ce qui m’a le plus touchée en premier. Cette poésie qui se dégage du film. Le voyage initiatique de ces petits qui va les marquer à vie quand ils seront « adultes ». Comment les histoires de cœur, d’amitié, comptent quand même. Oui, c’est un film d’adolescents qui parle aux adolescents, mais aussi à tout ceux qui ont été ados. Et sur une BO de très bon goût, des XTC en passant par Bowie ou encore Sonic Youth sans oublier les Beatles pour marquer le début des années 90. De très belles références parsèment le film (je n’ai pas lu le livre encore, mais il est arrivé en tête de liste prioritaire de lecture), d’une scène impeccablement reproduite du Rocky Horror Picture Show à des mentions de divers auteurs classiques. On pourrait croire que c’est cliché (oui, l’athlète dans le placard), que c’est cucul (oui, on parle des émois d’un ado), que c’est juste un petit dépressif qui vit sa vie. Oui, il y a de ça, mais c’est ce côté réaliste qui touche également. Une douceur innocente et authentique. Une voix narrative est franchement frustrante la plupart du temps, mais dans The Perks Of…, elle réussit surtout à nous faire adhérer à la vision du film. La vie est quand même belle parfois.

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« We are infinite. » Passons au casting. Oui, je n’ai pas pu m’empêcher de penser à ces personnages là quand j’ai vu le film. Quand Hermione Granger qui a pour demi-frère Tucker Bryant (Royal Pains), rencontre Percy Jackson dont la famille est composée de sa sœur Elena Gilbert (Nina Dobrev) avec pour mère Addison Montgomery (Kate Walsh) et pour père Bobby Donnell (Dylan McDermott de The Practice)… Et on retrouve également dans la bande d’amis Amber de Parenthood (qui a un rôle qui ne change pas beaucoup d’ailleurs, mais c’est pas grave, ça fait toujours plaisir de voir Mae Whitman ^^), et Young Neal de Scott Pilgrim, je me dis que c’est un putain de casting (ah oui, il faut mentionner Paul Rudd en prof aussi quand même et Melanie Lynksey à qui on a attribué un rôle horrible !!). Je n’aurais jamais cru dire ça un jour, mais c’est le film révélation de Logan Lerman pour moi. Clairement. Je ne sais pas si un jour il jouera encore aussi bien, mais il correspondait vraiment au rôle. Dans les moindres crises de panique, dans cette attitude un peu prostrée et ses sourires innocents. En revanche, petit bémol pour Emma Watson… Je l’ai trouvée trop réservée dans certaines scènes et trop fade (comme d’habitude, même si elle est très loin de Granger), même si dans d’autres elle incarnait très bien son personnage. Oh, applaudissements pour son accent américain excellent aussi. Ezra Miller était parfait. Il habitant vraiment son personnage, un peu stone (dans la vraie vie comme dans le film), suffisamment gay (il a bien fait de faire son coming-out lui :’), et très torturé. On l’a vu avec Another Happy Day et We Need To Talk About Kevin, le Miller ne choisit pas toujours des rôles faciles et il a souvent l’air d’être un sociopathe :’D. Mais whaou. Aussi excentrique que profond, il est bluffant. Ces trois là sont en parfaite harmonie ! Trio gagnant, Shbosky disait dans des interviews qu’il n’a pas attendu 20 ans pour adapter son film pour rien, il lui fallait trouver les acteurs, et c’est chose faite. Et je n’ose même pas contredire cet état de fait. Ils étaient super, ils sont jeunes, ils sont beaux (à l’américaine, quoi x’), ils ont la vie devant eux. Et oui, la scène du tunnel est magnifique.

THE PERKS OF BEING A WALLFLOWER

« We can be heroes just for one day. » Je ne sais pas ce qui a fait que j’ai vraiment aimé ce film, et qu’en ce début d’année, il fera certainement partie de mon top de l’année 2013. Je ne saurais dire si j’envie Charlie ou si je compatis, mais je sais que je vais dire une connerie guimauve maintenant, j’aimerais que tous les gens qui se sentent seuls dans leur vie puissent connaître une amitié comme la sienne. Probablement parce que l’amitié est une notion primordiale chez l’être humain et qu’elle est joliment décrite dans le film… Ou peut-être que je me reconnais un peu en chacun des personnages et c’est ce qui permet d’atteindre un aussi large public. Je comprends également les gens qui disent que ce bouquin a changé leur vie, car je peux voir pourquoi. Et comme d’hab, aux USA, il y aura toujours une controverse quand on aborde des sujets qui sortent un peu des routes toutes tracées pour l’enfant de chœur. Oui, il y a une morale, et oui, je la trouve bonne, oui, il y a aussi une certaine noirceur/dépression, mais c’est gentil ce côté « acceptation », et oui, ça reste une histoire, mais quelle belle histoire.

Je demande une BA…

Titre : The Master (sortie le 09 janvier 2013)

De : Paul Thomas Anderson

Avec : Joaquin Phoenix, Philip Seymour Hoffman, Amy Adams, Jesse Plemons

Synopsis Allociné : Freddie, un vétéran, revient en Californie après s’être battu dans le Pacifique. Alcoolique, il distille sa propre gnôle et contient difficilement la violence qu’il a en lui… Quand Freddie rencontre Lancaster Dodd – « le Maître », charismatique meneur d’un mouvement nommé la Cause, il tombe rapidement sous sa coupe…

Qu’est-ce qui accroche ? : Un film nominé aux Gloden Globe qui va bientôt sortir chez nous… Réalisateur à suivre, casting d’enfer. Puis bon, juste pour la culture je suppose. Et bien sûr, la fausse vraie histoire de l’église de la scientologie promet d’être culturellement intéressante. Ensuite, il ne faut pas oublier le choix de la réalisation. Le style « ancien » volontaire, un film tourné en 70 mm… J’ai hâte de voir ce que ça donne.

Actor’s Chart : C’est le troisième film dans lequel Adams et Seymour Hoffman jouent ensemble. Et j’ai appris récemment qu’Anderson voulait tourner une comédie (et qu’il était marié à Maya Rudolph oO). Et ça me fait trop plaisir de voir Plemons (Friday Night Lights représente x’) dans autre chose qu’un film de gros bras ^^.

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Titre : Zero Dark Thirty (sortie le 23 janvier 2013)

De : Kathryn Bigelow

Avec : Jessica Chastain, Jason Clarke, Joel Edgerton, Kyle Chandler

Synopsis Allociné : Le récit de la traque d’Oussama Ben Laden par une unité des forces spéciales américaines…

Qu’est-ce qui accroche ? : Un autre film nominé aux Gloden Globe pas encore sorti… Beaucoup de gens ont critiqué l’histoire, que c’était malvenu etc. Surtout que ça devait sortir avant au départ, à la période des élections présidentielles. En plus, au moment de l’écriture du film, Ben Laden n’était pas encore mort, et les scénaristes ont dû modifier le script pour mieux coller à la réalité… Personnellement, ça ne me touche pas trop, je me demande juste comment ils ont tourné ça sans trop attaquer Ben Laden ni trop glorifier les USA. C’est quand même un sujet assez tendu car très récent. Donc oui, un peu curieuse de voir ce que ça va donner, surtout, c’est con à dire, mais Bigelow a le mojo en ce moment, donc ça pourrait se révéler mieux que prévu. J’espère en tout cas que ce sera le film de la récompense pour Chastain :’).

Actor’s Chart : Huhu, on voit Kyle Chandler partout en ce moment. Le coach Taylor (FNL) a encore frappé ! Et je suis curieuse de voir Chris Pratt dans un film sérieux.

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Titre : Happiness Therapy (Silver Linings Playbook en VO sortie le 30 janvier 2013)

De : David O. Russell

Avec : Bradley Cooper, Jennifer Lawrence, Robert De Niro, Julia Stiles

Synopsis Allociné : La vie réserve parfois quelques surprises… Pat Solatano a tout perdu : sa maison, son travail et sa femme. Il se retrouve même dans l’obligation d’emménager chez ses parents.  Malgré tout, Pat affiche un optimisme à toute épreuve et est déterminé à se reconstruire et à renouer avec son ex-femme. Rapidement, il rencontre Tiffany, une jolie jeune femme ayant eu un parcours mouvementé. Tiffany se propose d’aider Pat à reconquérir sa femme, à condition qu’il lui rende un service en retour. Un lien inattendu commence à se former entre eux et, ensemble, ils vont essayer de reprendre en main leurs vies respectives…

Qu’est-ce qui accroche ? : Encore une question de casting même si en ce moment j’aime de moins en moins Bradley Cooper (et que j’ai envie de le revoir dans Alias). Mais le film a l’air d’être un feel-good movie sans prise de tête, avec des répliques assez piquantes, avec des acteurs qui se débrouillent pas trop mal. D’où la nomination aux SAG ! Mais c’est surtout que ça m’a l’air d’être une comédie un peu cynique, et ça ne peut que marcher :’). Puis ça remonte un peu, mais Russell avait réalisé l’OVNI I heart Huckabees, et j’espère retrouver un peu de cette folie.

Actor’s Chart : Deuxième film ensemble pour Cooper et De Niro après Limitless (dont le concept était intéressant). Lawrence, c’est l’une des rares actrices à jouer des rôles plus âgés qu’elle ne l’est en réalité. Elle n’a pas eu la phase où elle devait jouer la petite lycéenne en jupette, c’est assez sympa.

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Titre : Mariage à l’anglaise (I give it a year en VO sortie le 10 avril 2013)

De : Dan Mazer

Avec : Rose Byrne, Rafe Spall, Simon Baker, Anna Faris

Synopsis Allociné : Nat, ambitieuse cadre d’entreprise et Josh, romancier obstiné, sont prêts à tout pour que leur mariage tienne plus d’une année… Parviendront-ils à résister aux avances de Chloé et de Guy et à prouver à leurs proches la solidité de leur union ?

Qu’est-ce qui accroche ? : Rose Byrne me manque à l’écran :'(. Mais le casting a l’air pas mal, surtout chez les personnages secondaires (Stephen Merchant !). Sinon, c’est une comédie anglaise avec des acteurs américains (beurk le Baker), j’espère que ça rendra bien. En tout cas, j’espère que Spall sera moins frustrant que d’habitude. C’est juste que les blagues m’ont l’air un peu cliché. Donc je garde des réserves, mais j’espère que le talent des acteurs et la touche british sauront faire la différence. Ça reste une comédie que j’attends avec impatience ^^.

Actor’s Chart : Deuxième film où Mazer dirige Anna Faris, le premier étant The Dictator, donc pas ce qu’il y a de plus subtil. Ça rejoint ma crainte précédente, que ce soit de l’humour un peu gras… On verra bien :’).

« They say that’s what’s in the inside that counts. »

Mignonneté de l’affiche ^^. Mais vive les sponsors quoi !

Petite websérie de 6 épisodes, The Beauty Inside est réalisée par Drake Doremus et a été diffusée cet été. Il y a une douceur indéniable tout au long de la série. Le concept paraît improbable et difficile à mettre à place, d’où l’intelligence d’en faire une websérie :’). De nos jours, ils appellent ça un « social film », en gros un film qui est diffusé via les plateformes internet uniquement. En gros, c’est un film collaboratif avec des gens d’internet, et c’est chouette. Intel et Toshiba en sont les développeurs, et le rendu est plutôt pas mal. Le plot est assez inhabituel, Alex se réveille tous les matins dans un nouveau corps. Littéralement. Bien qu’il soit toujours lui à l’intérieur, son aspect physique est différent chaque matin… Un jour, il rencontre la fille de ses rêves en la personne de Leah, et c’est là que tout se complique… Il raconte son expérience via des vidéos sur sa timeline Facebook. Chaque personne différente qu’on voit dans les vidéos a été sélectionnée via FB d’ailleurs, et c’est assez sympa de voir autant de participants.

Ce n’est pas tant un spoiler, mais la voix intérieure/narrative d’Alex est celle de Topher Grace (oui, le petit Forman lui-même de That 70’s Show) qui dégage vraiment un sentiment de tristesse, d’isolation. Il est tout seul. C’est là qu’intervient Mary Elizabeth Winstead (Scott Pilgrim rocks the world), magnifique comme à son habitude, tout sourire et toute douce. Le coup de foudre a été créé pour eux (et puis true love can break any curse *sort*), ils sont faits pour être ensemble. On a droit à un guest de Matthew Gray Gubler comme acteur connu (car oui, le principe des social films est de mélanger des acteurs connus avec le public inconnu) et il est juste adorable. Du coup, même s’il y a beaucoup de voix narrative, ce n’est pas tant dérangeant. On se laisse emporter. Le format court est donc bien pratique, quelques 7 minutes par épisode. Grand merci aux acteurs qui sont parfaits dans les personnages et à la musique qui joue un aussi grand rôle.

D’accord, la fin est à l’américaine (bien sûr, ce ne sont pas des laiderons). Mais toute la réflexion vaut le coup. Pourquoi, comment, est-ce le destin ? Il ne faut pas chercher de réponse à toutes les questions en fait. J’ai trouvé l’idée vraiment énorme. C’est juste beau. Oui, ça arrive. Une histoire d’amour qui transcende carrément. L’écriture est bien pensée. D’accord, c’est classique, ce n’est pas l’apparence qui compte mais la beauté intérieure blablabla. Et effectivement, c’est l’interprétation littérale de cette expression. Le réalisme n’est pas à soulever, mais c’est juste que ce mélange de tristesse, d’amour, de recherche… on veut que les persos soient comblés !! Si je devais faire un reproche, je dirais que c’est le côté « amateur » du film. Ironiquement, c’est ce qui fait son charme mais aussi son point faible. Enfin, ce n’est pas du tout désagréable, et on empathise du coup plus facilement.