Il reste encore quelques séries d’ici quelques semaines, et peut-être que je ferai également un tour du côté des UK (Moon Boy ou Hunted par exemple), mais généralement j’aime bien attendre que ces séries soient finies avant de les marathonner vu que souvent, il n’y a que 6 épisodes. Bref, la partie ouane avait plutôt des comédies, là, ce sont principalement des dramas (même si pour certaines, on se demande :’x).
Arrow (CW) : Le premier très bon point à noter est le costume du héros. Il avait déjà été dévoilé au Comic Con de San Diego cette année (et j’avais été impressionnée), mais il n’est pas plus mal de le répéter, il est plutôt bien réussi. Ce mélange de style moderne et de Robin des Bois (sans les collants x’). Les couleurs sombres ne font pas femmelette pour sûr. Le premier épisode en lui-même a offert pas mal d’action. Suivant un ordre chronologique, le spectateur a bien compris ce qui était arrivé à Oliver Queen aka Green Arrow. Processus logique, et plutôt bien amené. Les autres personnages se greffent peu à peu et on devine un plus grand complot qui va pouvoir servir de prétexte pour voir Green Arrow. Si la relation du duo principal (Stephen Amell vu récemment dans Private Practice et Katie Cassidy la it girl du moment qui retournera dans le dernier épisode de Gossip Girl) se dessine déjà, entre le love/hate, on sent également venir trahison et mensonge. Le grand méchant est là, l’action démarre. Forcément, la comparaison est facile avec Smallville. On ne va pas l’éviter. Mais la différence, c’est que Clark Kent était au lycée quand la série a commencé et là, Oliver Queen est déjà un golden boy presque mûr. Néanmoins, la touche ado est apportée par sa petite sœur, donc on aura toujours l’aspect problèmes d’ados pour garder le public de la chaîne. Puis, j’aime bien les arcs, alors la curiosité me pousse à continuer un peu avant d’abandonner :’).
Chicago Fire (NBC) : Les pompiers. C’est une belle communauté, très différente de celle qui nous est montrée dans Rescue Me mais qui nous rappelle plutôt un peu New York 911 (je ne remonterai pas jusqu’à l’ère d’Emergency!). Ce sentiment de déjà-vu est donc normal. Toutefois, cela n’est pas forcément négatif. En effet, une série traditionnelle peut être la bienvenue parmi toutes celles qui tentent de sortir du lot par leur originalité. Le pilot est très classique, tous les personnages nous sont présentés, le cadre est posé, et tout de suite, on voit les adjectifs qui vont être collés sur la tête de chacun sans oublier la touche émotion du début et de la fin. Il y a là encore une pléiade d’acteurs, et on mise fort sur l’attraction de la testostérone (Taylor Kinney vu dans The Vampire Diaries et pour le côte potins, il est également le petit ami de Lady Gaga, Jesse beurk Spencer qui a vite retrouvé du travail après House…), ou encore des atouts féminins (Lauren German, Monica Raymund dont le saut sur The Good Wife était fort sympathique). La romance est déjà dans l’air en plus des incidents qu’ils auront à faire face. Rappelons qu’il s’agit de la nouvelle série du créateur de New York Police Judiciaire, Dick Wolf, et que le monsieur connaît son travail fort de son expérience avec ses 20 années de Law & Order. Le style ne m’intéresse pas du tout, et j’avoue que je trouve ça plat. Je suivrai pas x’D.
Beauty and the Beast (CW) : Vous vous rappelez certainement de Lana Lang dans Smallville ? (Oui, cette série aura été une grande source de convergences cette année pour la CW x’) La pom-pom girl de service dans les premières saisons, qui deviendra la potiche de service dans les saisons suivantes… Imaginez-la en inspecteur de police dans le département de la Criminelle. Vous n’y arrivez pas ? C’est sans doute normal vu sa crédibilité (comme je le disais sur Twitter, autant que Rachel Bilson en médecin huhu), même si elle semble avoir mûri un peu depuis. La série ne dispose pas de grands moyens, cela se sent de partout (OMG la première scène où elle court devant les lumières de la ville et où ça pue le fond vert à plein nez), tant dans l’affaire à élucider que dans le reste. En plus du côté procédural (qui n’est pas vraiment important, avouons-le), il y a le mélodrame personnel de l’héroïne. Ce premier épisode a bouclé le mystère (qui aurait pu être intéressant) de l’identité de la Bête très rapidement, il reste à voir sur quoi la suite va porter. Le fantastique s’ajoute par touche légère et pourrait peut-être être exploitée d’avantage. Tant que la plastique du héros (car ouais, Jay Ryan n’est pas des plus laids x’) puisse porter la série plus loin et qu’elle ne tombe pas dans le mielleux ce qui risque pourtant d’arriver… Ah si, une chose, Kristin Kreuk s’est fait faire un blanchiment des dents je crois, car je me rappelle que ça me choquait sa couleur dans Smallville, et là, pas du tout :’D.
Nashville (NBC) : Un OST va-t-il sortir ? Car il y a eu plusieurs chansons déjà dans ce season premiere dont plusieurs se sont plutôt bien placées au classement iTunes US. De la country assez classique à une country plus commerciale, avec de forts accents texans. La couleur est annoncée d’emblée, ce sont bien de vrais chanteurs et pas que des drama queens. De surcroît, l’aspect politique ajoute un petit côté de complot à ce drame qui pourrait tirer sur le soap. Et surtout, qui n’aime pas la présence et l’élégance de Connie Britton (car la femme du « coach » dans Friday Night Lights primera toujours devant American Horror Story que j’ai jamais vu x’D) ? Surtout face à la blondasse fadasse et grognasse (kill a cheerleader, save the world, oui je l’adore) qui a détruit Ally McBeal *sort*. Certes, il s’agit d’une série musicale (et par définition, j’aime les séries musicales :’D), mais la country est un genre très apprécié outre-Atlantique (avec l’accent texan, j’aimerais bien qu’ils aient Blake Shelton en guest *sort encore plus loin*), donc je suppose que ça marchera sans doute mieux que Smash (qui est pourtant magnifique à suivre et j’avais préféré le pilot). Toutefois, le but n’est pas encore très net, même si on sent la concurrence entre les deux générations qui annonce des étincelles.
Emily Owens M.D. (CW) : Avons-nous là la série pour prochainement remplacer Hart of Dixie ? En tout cas, la CW a récupéré ses anciens acteurs (Justin Hartley, justement, l’ancien Oliver Queen de Smallville, ou encore Michael Rady vu dans Melrose Place 2.0 et c’est assez ironique car son ancienne collègue, Katie Cassidy, joue justement dans le nouvel Arrow. Bref.) pour travailler sur cette série. Un interne de première année arrive dans un hôpital. Effectivement, ce n’est pas sans rappeler Grey’s Anatomy, mais je crains que la comparaison s’arrête là. J’ai vraiment trouvé le pilot assez ridicule et gnangnan. En effet, Emily Owens (Mamie Gummer, la fille de Meryl Streep donc, qui aurait peut-être dû rester sur The Good Wife… je crois que même Off The Map était mieux ‘-‘) va retrouver non seulement sa rivale du lycée (n’oublions pas qu’on est sur la CW) mais également son ancien amour d’école de médecine. Personnages clichés, du gaffeur maladroit mais gentil au beau gosse assuré en passant par la garce de service. Et tout ce drama dans un hôpital. Ouaip, décidément, j’aimerais bien savoir si ça arrive vraiment.
666 Park Avenue (ABC) : Un œil au casting et tout de suite, on a le droit d’être emballé. Les honneurs reviennent très certainement à Terry O’Quinn et Vanessa Williams (dire que je croyais qu’elle ne savait que faire de la comédie potache avec ces rôles précédents dans Ugly Betty ou encore Desperate Housewives ><) qui nous surprennent agréablement. L’aspect fantastique marche plutôt bien malgré des effets spéciaux un peu légers. Comme l’intrigue se concentre principale sur l’immeuble, c’est intéressant s’ils vont développer l’huis-clos. L’audience malheureusement ne suit pas vraiment pour le moment. C’est la malédiction Rachael Taylor qui frappe en fait x’D. Cette blonde est aussi lisse qu’un parpaing, heureusement qu’elle n’est pas trop moche. Je ne sens aucune alchimie avec Dave Annable (que je n’aime pas en fait, et je sens déjà qu’on me maudit de partout). En fait, même si je n’aime pas la série, je ne comprends pas pourquoi elle ne marche pas (je prends Revolution par exemple, j’aime pas, mais je comprends qu’elle marche), y a du sexe/romance, du fantastique (qui fait un peu peur x’), des acteurs connus (plutôt beaux en plus), pas trop mal réalisé… C’est bizarre. C’est la case horaire du dimanche ?
Made In Jersey (CBS) : Il est facile de faire de l’humour avec les séries de prétoires. On l’a vu avec Ally McBeal (je crois que c’est difficile de ne pas mentionner cette série quand on parle d’avocats x’D), Eli Stone et plus récemment Drop Dead Diva. Cependant, il reste des limites. Des limites comme ne pas faire un mix de La Revanche d’une Blonde et Ugly Betty. Car on peut malheureusement tirer sur le ridicule. Et visiblement, Made in Jersey n’a pas vraiment convaincu vu qu’elle a été la première série annulée. Je ne suis pas sûre qu’elle sera regrettée… En tout cas, le retour de Kristoffer Polaha n’aura pas duré très longtemps.
Chaque année, j’ai l’impression que la conclusion est pareille. « Mais où sont passées les bonnes séries ? » J’avoue, l’an passé j’avais pas trop aimé grand-chose (même si au jour J, là, je dirais que Once Upon A Time a été une petite révélation) sur le coup, alors peut-être que ça viendra plus tard. Mais comme on dit, le « cru » 2012 n’est pas terrible, il y avait pourtant des projets osés… Mon coup de cœur restera Go On, et on verra par la suite ce qui s’améliore (j’en rêve encore…).